Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua

Bonjour à tous,

Cela fait quelques temps déjà que j'ai ce projet de fanfic de Koh-Lanta en tête, et j'ai décidé qu'il était grand temps de l'annoncer. Le scénario est déjà prêt, mais il reste encore la plus grosse étape, qui est la rédaction. Je publierai les épisodes au fur et à mesure qu'ils seront prêts, et je préfère ne pas m'avancer sur le rythme de publication pour l'instant.

N'hésitez pas à commenter et/ou à faire des spéculations sur la suite.

Voici donc


18 français, un belge et un suisse, de tous âges, de toutes conditions et issue de tous les milieux, vont devoir cohabiter et s'affronter sur les plages les plus sauvages du Nicaragua. Entre conditions de vie difficiles, épreuves éprouvantes et conseils s'enchainant à un rythme effréné, parviendront-ils à s'entendre et à former des amitiés ? Ou bien la mésentente, la méfiance et le doute règneront-ils en maître ? Une seule chose est certaine : les candidats devront aller au bout d'eux-mêmes et puiser jusqu'à leurs dernières ressources s'ils veulent espérer avoir la moindre chance de remporter le titre d'ultime survivant et les 100000€ promis au vainqueur.

Denis Brogniart promet une saison exceptionnelle, grâce à des candidats mémorables au fort caractère, et à des règles inédites. "Nous avons combiné le classique avec la nouveauté pour créer quelque chose d'unique", explique-t-il. "Les candidats se sont prêtés au jeu, et nous avons été très satisfaits du résultat."

Et attendant le premier épisode, découvrez sans plus attendre la liste des candidats de Koh-Lanta Nicaragua :

Hommes :

Félix

29 ans, musicien, Paris (Paris, 75).
Corpulence : Grand et maigre.
Situation familiale : En couple, pas d’enfant.

Cultivé et passionné d’art en général et surtout de musique, Félix joue de nombreux instruments de musique, ses préférés étant le piano et la flûte. Habitué à l’effort et à l’aise aussi bien en équipe qu’en solo, c’est quelqu’un de calme et de réfléchi, qui n’aime pas trop les conflits. Il compte bien sur sa sympathie naturelle pour se faire apprécier des autres candidats et mener son aventure sans fausse note. Le point d’interrogation pour lui, ce sont les épreuves. La dernière fois qu’il a mis les pieds dans une salle de sport, c’était pendant les cours d’éducation physique et sportive au lycée. Et encore, il s'arrangeait souvent pour être dispensé.

Florian

21 ans, étudiant en informatique, Lyon (Rhône, 69).
Corpulence : Taille moyenne, légèrement rondelet.
Situation familiale : En couple, pas d’enfant.

Avant tout un geek fan de jeux vidéo, Florian s'intéresse également à la randonnée qu'il pratique régulièrement au printemps et en été. C’est un joueur qui n’a qu’une seule idée en tête : gagner. Quand il participe à un jeu, il se donne à fond, c’est le moindre des respects. Il ne comprend tout simplement pas que certains puissent participer à une compétition sans se donner tous les moyens de gagner. En revanche, étant un peu fainéant, il va devoir se surpasser sur le camp s’il ne veut pas se retrouver sur la sellette.

Fouad

31 ans, champion de culturisme, Marseille (Bouches-du-Rhône, 13).
Corpulence : Colosse très grand (2 mètres) et incroyablement musclé (120 kg, musculature très sèche avec veines visibles partout).
Situation familiale : Marié et père d’une petite fille de 4 ans prénommée Sara, qu’il espère bien rendre fière par ses performances.

Passionné de musculation depuis son plus jeune âge, c’est tout naturellement que Fouad s’est tourné vers les compétitions de culturisme où il a remporté un certain succès. De son propre aveu, sa grande taille l’a fortement aidé. En dehors des salles de sport, Fouad est quelqu’un de gentil et serviable, toujours prêt à aider. Il sait que ses gros biceps seront un atout dans l’aventure et lui permettront d’apporter beaucoup à son équipe, et est bien déterminé à montrer à tous que ce n’est pas parce qu’il a des gros muscles qu’il a une petite cervelle.

Grégory

33 ans, testeur de nourriture pour chien, Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine, 92).
Corpulence : Grand et en léger surpoids.
Situation familiale : Divorcé et père de deux enfants, mais il ne les connaît pas très bien et les voit rarement car il passe plus de temps avec ses chiens.

La vie de Grégory tourne autour des chiens. Il en toujours possédé (5 actuellement), et c’est son amour pour ces animaux qui explique son choix de métier quelque peu insolite. À l’image de ses animaux préférés, c’est quelqu’un de fiable et fidèle, plutôt suiveur que leader, qui apprécie qu’il y ait une hiérarchie bien définie dans un groupe. Coincé pour des raisons professionnelles en région parisienne qu’il déteste, il s’ennuie et rêve d’aventure dans la nature. Il espère que son équipe dans Koh-Lanta se révélera une meute redoutable.

Jacques-Édouard

39 ans, père au foyer, Liège (Wallonie, Belgique).
Corpulence : Plutôt petit, gras, cheveux grisonnants pour son âge.
Situation familiale : Marié et père de cinq enfants (trois filles et deux garçons).

Éternel casanier marié à une chef d’entreprise, Jacques-Édouard vient à Koh-Lanta pour se lancer un défi et prouver qu’il peut aussi être un aventurier, et accessoirement parce que 100000€, c’est toujours bon à prendre. Dans la vie de tous les jours, c’est un papa très impliqué qui n’a pas hésité une seconde à abandonner son ancien travail (professeur des écoles) pour s’occuper de ses enfants, et il ne changerait de vie pour rien au monde. Il est convaincu qu’après avoir géré 5 enfants, des aventuriers de Koh-Lanta seront un jeu d’enfant. Son sens pratique et son habitude des tâches ménagères feront de lui un élément clé de sa tribu, il n’en doute pas, et il saura se rendre suffisamment utile pour échapper aux éliminations. Néanmoins, c’est aussi un maniaque de l’ordre et de la propreté, ce qui risque de poser quelques problèmes sur l’île.

Marcel

52 ans, poissonnier, Aigre (Charente, 16).
Corpulence : Grand et musclé, malgré un corps vieillissant.
Situation familiale : Marié et père de quatre enfants, tous adultes.

Passionné par la mer et tout ce qui s’y rapporte, Marcel est une forte tête. Autrefois militaire dans la marine, ce senior a aujourd’hui regagné la terre ferme et a décidé de se reconvertir en ouvrant une poissonnerie. Il entretient sa forme par une pratique physique régulière. La course, le VTT et les sports de combat sont ses dadas. Fier de ses origines charentaises, un brin vieux jeu, il aime commander et ne supporte pas qu’on lui désobéisse. Organisé et hyperactif, il déteste le désordre et la fainéantise. Il compte bien montrer à tous que doyen de l’aventure ou pas, c’est lui qui a la plus d’énergie à revendre, et est déterminé à donner une leçon de vie aux plus jeunes.

Sylvain

41 ans, agriculteur, Cahors (Lot, 46).
Corpulence : Taille moyenne, massif.
Situation familiale : Marié et père de trois enfants.

Amoureux du terroir, Sylvain passe ses journées auprès des arbres fruitiers, des plants de légumes, des vaches et des moutons, tout ce qu’il faut pour le ravir. Koh-Lanta, c’est l’occasion pour lui de prouver à quel point il est proche de la terre, il compte bien être un membre clé de son équipe pour ce qui est de la survie. Et aussi pour les épreuves, parce que faut pas croire, faut être costaud pour être un bon agriculteur. En revanche, de nature solitaire, les relations humaines ne sont pas son fort, dans son milieu on n’aime pas faire dans la dentelle et Sylvain préfère les approches directes.

Théophraste

37 ans, directeur d’une agence de pompes funèbres, (Yvelines, 78).
Corpulence : Petit et maigre.
Particularité : Léger accent africain.
Situation familiale : Marié et père d’un fils unique.

Fier de ses origines congolaises, il est issu d’un milieu très pauvre et ses parents ont dû travailler dur pour lui offrir une vie décente. Mais Théophraste a réussi à s’en sortir par le travail et la persévérance. Aujourd’hui à la tête d’une entreprise de pompes funèbres, il gagne très bien sa vie. Il se définit comme un homme de valeur, travailleur, attaché à la notion de groupe, volontiers plus cérébral que manuel. Son implication dans tout ce qu’il fait et sa volonté de toujours donner le meilleur de lui-même seront, à n’en pas douter, des atouts non négligeables pour son équipe.

Victor

25 ans, agent de police, Caen (Calvados, 14).
Corpulence : Assez grand, costaud.
Situation familiale : En couple, pas d’enfant.

Droit et honnête, Victor ne supporte pas l’injustice et le manque de respect. Son côté protecteur l’a poussé à choisir le métier de policier. C’est aussi quelqu’un d’actif et très sportif, car il considère que c’est une condition nécessaire pour bien exercer son métier. Meneur dans l’âme, il espère que son équipe saura reconnaître ses qualités et qu’il pourra l’emmener très loin dans le jeu, jusqu’en finale. Victor ne comprend pas les candidats qui viennent à Koh-Kanta pour faire de la stratégie, et compte bien les remettre à leur place.

Yoan

24 ans, chômeur, Genève (Suisse).
Corpulence : Petit et rachitique.
Situation familiale : Célibataire.

Yoan cherche sa place dans ce monde, ayant du mal à trouver un métier qui lui convienne. Yoan a des goûts de luxe, et il a peur que le confort de la maison de ses parents lui manque fortement sur le camp. Mais il est prêt à relever tous les défis. L’important, c’est d’essayer. Il est persuadé que son naturel et son honnêteté apporteront une bonne ambiance sur le camp, faisant de lui un membre indispensable à son équipe même s’il ne sera pas le meilleur sur les épreuves ou la survie.

Femmes :

Annaëlle

28 ans, rentière, Rennes (Ille-et-Vilaine, 35).
Corpulence : Grande et maigre.
Situation familiale : Célibataire

Débrouillarde et rusée, Annaëlle parvient toujours à ses fins. Préférant la valeur efficacité à la valeur travail, elle s’est fixée comme objectif de toujours en obtenir un maximum avec un minimum d’effort. Aujourd’hui, elle est fière de mener une existence tranquille et confortable sans trop devoir se fatiguer. Passionnée par les jeux en tout genre, elle vient à Koh‑Lanta pour gagner les 100000€ et pour le plaisir d’éliminer les autres au conseil. Pour aller plus loin, elle compte sur son cerveau, et est prête à toutes les stratégies et à toutes les trahisons. Néanmoins, son individualisme risque de rendre son intégration dans la tribu difficile.

Daphné

30 ans, serveuse, Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales, 66).
Corpulence : Petite, poids moyen.
Particularité : Fort accent du Sud-Ouest.
Situation familiale : Mariée et mère de deux enfants (des jumeaux, un garçon et une fille), elle pensera à eux tout au long de l’aventure et ils lui donneront de la force.

Proche de la nature et adepte des randonnées en montagne, cette serveuse dans un restaurant quatre étoiles aime profiter de la vie et est une fervente adepte des sports extrêmes, notamment l’escalade, l’alpinisme et le parachutisme. Mais tout ceci cache un manque de confiance en elle : quoi qu’elle fasse, Daphné n’est jamais satisfaite d’elle-même et s’impose des objectifs toujours plus exigeants. Elle vient à Koh-Lanta en espérant que la difficulté de l’aventure lui permettra enfin de croire en elle-même. Sa connaissance de la nature couplée à sa sympathie lui permettront certainement de s’intégrer dans sa tribu et d’aller très loin.

Delphina

30 ans, hypnothérapeute, Tours (Indre-et-Loire, 37).
Corpulence : Taille moyenne, poids moyen.
Situation familiale : En couple, pas d’enfant.

Altruiste, elle se dévoue volontiers pour les autres, et apprécie de résoudre leurs problèmes. La psyché humaine n’a pas de secret pour elle, et elle sait très facilement cerner les gens, mais aussi les persuader grâce à ses talents d’oratrice et son charisme naturel. Sage, calme, de contact agréable et facile à vivre, elle sait se faire facilement apprécier. Ses compétences sociales seront son principal atout et devraient lui permettre de très bien s’intégrer dans sa tribu. En revanche, pour ce qui est des épreuves et de la survie, ce sera une autre histoire.

Freya

22 ans, bûcheronne, Colmar (Haut-Rhin, 68).
Corpulence : Très grande (1m90) et très athlétique.
Particularité : Accent alsacien.
Situation familiale : Polyamoureuse.

Cette jeune alsacienne est une force de la nature. Hyperactive, très sportive, pratiquant notamment le marathon, la natation, le rugby et le judo, elle préfère l’action aux paroles. Sûre d’elle-même, elle ne recule devant aucun défi et vient à Koh-Lanta pour se dépasser. Épicurienne, généralement sympathique et conciliante, bien qu’un brin mauvaise perdante et pouvant être très bornée. Elle a aussi des qualités de meneuse, ayant souvent été capitaine dans les sports collectifs. Compte tenu de son caractère et de ses capacités physiques, elle ne s’inquiète pas quant à son intégration : son équipe pourra compter sur elle pour ramener du bois, trouver de la nourriture ou gagner des épreuves.

Lucie

36 ans, guide touristique, Toulouse (Haute-Garonne, 31).
Corpulence : Taille moyenne, poids moyen.
Situation familiale : Mère célibataire de deux filles de 8 et 12 ans. Leur père, autrefois honorable chirurgien dentiste, a un jour sombré dans la drogue et s’est progressivement éloigné de sa famille, jusqu’à disparaître sans laisser de trace il y a 6 ans. Une épreuve difficile pour Lucie qui a néanmoins réussi à la surmonter et s’en est trouvée endurcie.

Dynamique et souriante, Lucie aime les rapports humains et sa région natale, et a choisi de concilier les deux en devenant guide touristique. Adepte du footing tous les matins pour garder la forme, elle compte avant tout sur sa bonne humeur pour garder son équipe soudée. Elle n’a aucune connaissance du contexte de la survie, mais après tout, Koh-Lanta c’est aussi l’occasion d’apprendre et de vivre une expérience unique.

Pauline

26 ans, professeure d'éducation physique et sportive, Saint-Étienne (Loire, 42).
Corpulence : Assez grande, trapue.
Particularité : Nombreux tatouages partout sur le corps. Parle fort sur un ton autoritaire.
Situation familiale : En couple, pas d’enfant.

Sportive, pratiquant de nombreuses disciplines dont notamment le handball, Pauline se donnera à fond sur les épreuves, et s’activera sur le camp. C’est aussi une meneuse qui aime bien avoir le dernier mot. À n’en pas douter, elle sera un membre essentiel de sa tribu, d’ailleurs s’ils ont un minimum de jugeote, ils feront d’elle leur leader. Elle compte bien donner le bon exemple à ses élèves, en leur montrant qu’on arrive toujours à ses fins en se dépassant.

Perrine

47 ans, verbicruciste, Meudon (Hauts-de-Seine, 92).
Corpulence : Petite mais assez musclée.
Situation familiale : Mariée et mère de trois enfants.

Exerçant un métier rare consistant à créer des mots croisés, cette jeune senior cache bien son jeu : par le passé, elle était championne de France de taekwondo. Aujourd’hui, elle pratique le yoga pour conserver une bonne santé. Si, sportivement, elle est convaincue d’être au niveau, Perrine se demande si elle va pouvoir s’intégrer : elle a du mal à s’entendre avec les plus jeunes, or beaucoup de candidats de Koh-Lanta sont jeunes. Traditionaliste et catholique pratiquante, elle trouve que les vraies valeurs se perdent aujourd’hui et que les jeunes n’ont plus aucun respect, et ne sont plus que des fainéants et des bons à rien.

Rébecca

28 ans, en recherche d'emploi, Belfort (Territoire de Belfort , 90).
Corpulence : Grande et trapue.
Situation familiale : En couple et mère d’un garçon de 12 ans.

Rébecca vit au jour le jour. N’ayant pas de diplôme, cette jeune maman enchaîne les petits boulots, et a tout connu : garde d’enfants, serveuse, caissière, manutentionnaire, ... Elle participe à Koh-Lanta pour faire une pause avec son quotidien difficile, et aussi dans l’espoir de gagner 100000€ dont elle aurait bien besoin. La vie ne lui sourit pas toujours mais elle prend cela avec philosophie : bien des gens dans le monde sont dans une situation bien pire qu’elle. Généreuse, elle est prête à partager le peu qu’elle a avec ceux qui possèdent encore moins. Ses expériences ont forgé son caractère, et aujourd’hui elle se décrit comme une hargneuse au grand cœur. Des qualités qui lui permettront de bien s’intégrer dans son équipe.

Véronique

34 ans, bibliothécaire, Annecy (Haute-Savoie, 74).
Corpulence : Petite et menue.
Situation familiale : En couple, pas d’enfant.

Boule d’énergie, Véronique est enchantée de vivre au milieu des montagnes où elle peut pratiquer le ski alpin à loisir. Pour elle, rien de pire qu’une station de ski fermée. Également passionnée de littérature, quand elle n’est pas sur les pistes, elle aime bien se retrouver au calme, un livre entre les mains. Elle ne doute pas qu’elle aura beaucoup d’énergie positive à apporter à son équipe, qui saura sûrement apprécier son dynamisme.

Zoraïda

42 ans, technicienne de surface, Aubervilliers (Seine-Saint-Denis, 93).
Corpulence : Petite, en surpoids.
Particularité : Accent de banlieue.
Situation familiale : Mariée et mère de 6 enfants, 4 garçons et 2 filles.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Zoraïda n’a pas sa langue dans sa poche. Impulsive, elle dit tout ce qu’elle pense et s’emporte facilement, en particulier lorsqu’on lui manque de respect ou qu’on tente de se moquer d’elle. Moundir est son idole et elle le considère comme le meilleur candidat de Koh-Lanta de tous les temps, et espère qu’il la soutiendra et dira du bien d’elle sur les réseaux sociaux. Elle en a assez que tout le monde la dénigre parce qu’elle n’est “ que ” femme de ménage et compte bien montrer une fois pour toute que les femmes de ménage ne sont pas à prendre à la légère.


Tous concourent pour le titre d'ultime survivant. Qui parmi eux fera la différence ? Qui remportera le titre ? Qui se fera remarquer ? Qui aura le malheur d'être éliminé en premier ? Qui se révèlera totalement inutile ? Toutes les réponses dans Koh-Lanta Nicaragua.

Ahahah j'adore déjà Freya (cette caricature d'alsacienne volckisch quand même), Zoraïda, Grégory (il me fait penser à Frédérique), Yoan, Annaëlle et Perrine.

Par contre ton cast féminin est super jeune je trouve (une Véronique de 24 ans, déjà bibliothécaire c'est peu commun lol)

je reconnais bien certains clichés recherchés par ALP, mais j'espère qu'ils évolueront dans le bon sens grâce à d'autres candidats un peu plus exotiques et atypiques

J'ai déjà une tête à claques  !!! ZORAIDA ET, son doigt d'honneur  !!! Suis de la vieille école , ça m'insupporte !! Mais bravo Guilleri

Citation :

Par contre ton cast féminin est super jeune je trouve (une Véronique de 24 ans, déjà bibliothécaire c'est peu commun lol)

J'ai fais un peu de maths pour vérifier.
L'âge moyen du casting féminin est de 31.3 ans avec un écart-type de 8.0 ans.
L'âge moyen du casting masculin est de 33.2 ans avec un écart-type de 9.3 ans.
Ça fait 1.9 ans de différence entre les deux moyennes et 1.3 ans de différence entre les deux écarts-types. C'est l'ensemble du cast qui est jeune en fait, mais chez les hommes il y a plus de disparité (les jeunes sont plus jeunes et les vieux sont plus vieux).

Cela reproduit des tendances qui existent dans les vrais cast. Par exemple, dans KL16, l'âge moyen des femmes est de 33.2 ans avec un écart-type de 8.1 ans et l'âge moyen des hommes est de 37.8 ans avec un écart-type de 11.2 ans, soit une différence entre les moyennes de 4.6 ans, et entre les écarts-type de 3.1 ans. En fait, les différences sont plus prononcées dans KL16 que dans ma fic. Je ne vais pas m'amuser à le faire pour toutes les saisons, mais j'ai toujours eu cette impression au fil des saisons, que les hommes étaient globalement plus âgés avec des disparités d'âge plus importantes que pour les femmes. Même en mettant de côté le fait que les femmes les plus âgées sont très souvent dans les premiers boots.

Parenthèse mathématique mise à part, j'ai rajouté 10 ans à Véronique, car effectivement en y repensant, 24 ans ça me parait un peu jeune pour être bibliothécaire. Par rapport au scénario, cette modification est insignifiante et ne changera rien.


Bientôt le premier épisode, normalement.

Lol j'avoue que moi aussi j'avais déjà fait des calculs sur la moyenne des âges par saisons

J'ai hâte de te lire, c'est tellement cool de pouvoir créer des Koh-Lanta

les Hommes sont à faire peur , quant aux Femmes , pas des plus féminines , à part FREYA peut être ?? tout droit sortie du Pays de Candy !!

dame croco a écrit:

 les Hommes sont à faire peur , quant aux Femmes , pas des plus féminines , à part FREYA peut être  ?? tout droit sortie du Pays de Candy  !!

Lol, je dois dire que je trouve ça intéressant que selon toi, la femme la plus féminine du casting soit celle qui mesure 1m90, est la plus musclée, exerce le métier de bûcheron qui est traditionnellement très masculin, et a une personnalité très éloignée des stéréotypes féminins.
Par contre je ne connais pas le Pays de Candy, si elle ressemble à un personnage venant de là ce n'est pas fait exprès.

au fait, l'ex-mari de Lucie qui a sombré dans la drogue sans laisser de trace, ça m'a bien fait rire

Lucie in the sky with couronnes dentaires.

Guilleri , j'ai voulu dire féminine par rapport à son visage qui me rappelle fortement Candy , une série ancienne du temps de l'enfance de mes enfants.
Les autres sont assez masculinisées ,

Je trouve que Véronique, Lucie et Delphina font assez féminines, même Anaëlle.

Véronique ?? Son visage semble taillé dans un arbre.
Anaelle me donne l'air d'être dominatrice !
Lucie ? Delphina ? Des gamines !

Citation :

Véronique ?? Son visage semble taillé dans un arbre.
Anaelle me donne l'air d'être dominatrice !
Lucie ? Delphina ? Des gamines !

Je pense qu'il y a de toute façon une bonne part de subjectivité dans ces considérations. Si on demande à dix personnes ce qu'ils en pensent on aura dix avis différents.

Pour ma part je comprends qu'on puisse trouver Pauline ou Rébecca "masculinisées", vu qu'elles ont une apparence assez androgyne (et j’admets que Pauline a un look qu'on s'attendrait plus à voir chez un homme, mais de toute façon son look est atypique quel que soit le sexe), mais les autres, mêmes si ce ne sont pas toutes des Miss France, si on me montre des images comme ça je les identifie clairement comme femmes au premier coup d’œil sans me poser de question.

Et disons aussi que si on prend dix hommes et dix femmes au hasard "de tous âges et issus de tous milieux", je doute qu'on tombe sur dix top-modèles masculins et dix Miss France. Même si dans le vrai Koh-Lanta, et contrairement à ce qu'elle prétend, la prod a clairement des quotas bikini, avec des candidates choisies avant tout pour leur physique afin de faire de l'audimat, et non pas pour ce qu'elles peuvent apporter dans le jeu.

Il faut aussi relativiser dans la mesure où :

• L'outil que j'utilise est conçu pour faire des images de type manga, pas pour donner à fond dans le réalisme.
  
• Ma maîtrise de cet outil n'est sans doute pas parfaite.
  
• L'outil lui-même n'est sans doute pas parfait non plus. Pour bien des parties du visage notamment, il y a plus d'options pour les hommes que pour les femmes (et pas que la barbe et la moustache), ce qui complique les choses.

Ahhhhhhh mais Guilleri , mes propos ne sont pas graves , d'ailleurs j'étais loin de m'imaginer que ces photos sortaient de ton travail. !!  je pensais qu'elles étaient trouvées dans des " séries " !! mes propos étaient au vu  des candidats de ton Koh Lanta Nicaragua
Je rentrais dans les commentaires de présentation. !!
pas du tout  pour dénigrer ton travail ( que j'ignorais totalement , sans doute ais je mal lu le début  )
Bonne soirée , bises

Perrine fait peur , elle dit bien avoir du mal à s'entendre avec les jeunes !!

Bon en même temps, DameCroco est aussi critique sur le physique de tes candidats que l'ensemble de BIG sur les photos qu'on a avant chaque saison ce qui est plutôt bon signe

Daphné à l'air de porter sur ses épaules tous les malheurs du monde  !!
Rebecca m'a l'air toute craintive ....si un candidat lui parlait un peu fort , elle fondrait en larmes. ???
Pauline. ?? Adjudant Chef !!

Oui Nitrus , c'est ?? Un délit de faciès

Épisode 1, première partie.

1er jour.

Au large du Nicaragua, un bateau, quelque peu vieillot, navigue en directions d’îles sauvages et inhabitées. À son bord, 20 aventuriers s’apprêtent à vivre le rêve de leur vie : se retrouver naufragés sur des îles aussi paradisiaques qu’infernales, sans nourriture et sans abri, loin de leurs proches et de leur confort occidental. Il leur faudra survivre à un environnement difficile, mais surtout, survivre aux autres. Tous espèrent échapper à l’élimination lors des redoutables conseils qui rythmeront leur aventure afin d’atteindre le carré final puis, peut-être, se voir décerner le titre d’ultime survivant. Pour y parvenir, ils devront faire preuve d’abnégation, de courage, de force, mais aussi de persévérance et de ruse. Au départ, ils sont 20. À la fin, il n’en restera qu’un.

Mais la finale est encore très loin. Pour l’heure, l’aventure n’a pas encore démarré, et les candidats commencent tout juste à faire connaissance.

- Théophraste : Bonjour, je m’appelle Théophraste.
- Véronique : Enchantée, moi c’est Véronique.
- Victor : Je suis Victor. Vous faites quoi dans la vie ? Avant que vous me demandiez, je suis policier.
- Zoraïda : Wesh, t’es sérieux ? T’es un keuf ?
- Victor : Euh… ben oui.
- Zoraïda : Oh putain la lèrega !

La dénommée Zoraïda s’éloigne du petit groupe.

- Victor (l’air étonné) : J’ai dis quelque chose qu’il fallait pas ?
- Daphné : Non, elle a justeuh l’air ung peu spaceuh.
- Véronique : Sinon moi je suis bibliothécaire, mais j’aime aussi le ski.
- Daphné : Daphné, serveuse.
- Théophraste : Moi je suis chef d’entreprise.
- Véronique : Ah c’est pratique ça, du coup tu as l’habitude de diriger, tu vas pouvoir être leader dans ton équipe !
- Théophraste : Euh… Peut-être, diriger une entreprise et diriger une tribu, ce n’est pas forcément la même chose.

Interview de Véronique : Ça fait bizarre de se retrouver sur un bateau au bout du monde avec de parfaits inconnus. Ça me change des montagnes, c’est sûr. J’essaie de faire connaissance avec les autres, mais c’est pas facile de s’y retrouver avec tous ces prénoms à mémoriser. Ce sera plus facile quand on sera divisés en équipe, il y aura moins de noms à retenir.

Interview de Théophraste : Je m’efforce d’aller à la rencontre du plus grand nombre de personnes possibles, pour favoriser mon intégration dans ma future équipe et donc la cohésion de celle-ci. Mais je reste vague sur mon métier : en réalité je suis croque-mort, mais je crains que cela soit un peu mal perçu par les autres candidats et qu’ils jugent cela glauque, alors je leur dis que je suis chef d’entreprise. Cela correspond à la réalité : dans mon agence de pompes funèbres, je m’occupe de la direction et parfois des relations avec les clients, mais je ne m’occupe d’aucune tache manuelle : je ne fabrique pas de cercueil et ne m’occupe pas de leur livraison.

Interview de Daphné : Avé d’autreuh canndidats ong s’est présanntés. J’espèreuh que je leur ai laissé uneuh bonneuh impressiong. Le problèmeuh c’est que je suis timideuh donc-euh j’ai ung peu de maleuh, c’est souvent ung peu difficileuh de bieng m’inntégrer.

- Félix : Salut, moi c’est Félix, et dans la vie je suis musicien.
- Florian : Tu veux dire, musicien professionnel ?
- Félix : Et oui !
- Florian : La classe. Quand j’étais gosse, je rêvais de devenir pianiste professionnel. Mais j’ai vite abandonné. Ça demande trop de boulot et les places sont vraiment trop chères. Quel genre de musique ?
- Félix : Surtout du classique. Je joue du piano, de la flûte traversière, de la clarinette, du violon et du violoncelle.
- Delphina : Et ben ça en fait, des instruments. Au fait, moi c’est Delphina. Je suis psychologue.
- Florian : Une psy ? Ça roxxe ça, comme ça si j’ai pas le moral, je viendrai te voir. D’ailleurs je ne me suis pas présenté : Florian, informaticien.
- Delphina : Ça se voit.
- Florian : À ce point-là ?
- Félix : Ah ça je confirme, même un aveugle verrait que t’es un geek.

Interview de Florian : J’ai pu discuter avec Félix et Delphina, qui m’ont l’air sympa. C’est sûrement un peu tôt pour ça, mais j’espère que ce sont les prémices d’une future alliance.

Interview de Delphina : Pour l’instant, on se croirait presque en croisière. Tout le monde s’entend bien sur ce bateau. Ça discute, ça rigole, tout le monde est insouciant et moi la première. Sauf qu’on est dans Koh-Lanta. Tout ça, c’est le calme avant la tempête. En tout cas je viens de faire connaissance avec Florian et Félix, avec qui le courant passe bien. J’aimerais croire qu’une bonne entente reste possible même après que le jeu ait démarré, et je ferai tout pour que ce soit le cas dans mon équipe dans laquelle j’espère retrouver ces deux-là. Mais je sais comment fonctionne l’esprit humain. Dans des conditions aussi dures que Koh-Lanta, les clashs et les drames sont inévitables, et il y aura forcément des éléments perturbateurs. Je me demande si j’arriverai à les empêcher ou au moins à les amoindrir.

Interview de Félix : J’espère que Delphina sera dans mon équipe, je crois que c’est quelqu’un de bien en qui je peux avoir entièrement confiance, ce qui est plutôt rassurant dans un contexte comme celui de Koh-Lanta. Florian, lui, c’est sûrement quelqu’un avec qui j’aurais pu être pote si on s’était rencontrés dans la vie réelle. Mais là, dans le jeu, je ne sais pas, il m’a l’air un peu roublard, je ne suis pas sûr de pouvoir lui faire confiance. Et comme je ne suis pas sportif, j’ai vraiment intérêt à être très bien intégré et à avoir des alliés fiables, j’ai regardé la plupart des saisons et les plus faibles sportivement sont presque toujours éliminés au début.

- Pauline : Ouah bonjour ! Je m’appelle Pauline. Dis-donc, quels muscles !
- Fouad : Ah ben j’espère bien, la muscu c’est toute ma vie !
- Pauline : Tu veux dire que tu vis de ça ?
- Fouad : Oui, je participe régulièrement à des championnats de body-building, et je gagne assez souvent. Je suis sportif de haut niveau, si tu préfères.
- Pauline : Ben moi je suis prof de sport, et je peux te dire que j’aimerais bien que plus de mes élèves suivent ton exemple. J’en ai plein qui sont aussi épais qu’une allumette et qui chialent quand je leur demande de faire un tour de stade. Et après ils viennent encore se plaindre parce qu’ils récoltent une mauvaise note et disent à leur prof principal que je suis trop sévère.
- Grégory : C’est parce que ce sont des oméga. Dans une meute, les gens comme eux seraient tout en bas de l’échelle. Moi ? Grégory, pour vous servir. Si vous aimez les chiens, on devrait bien s’entendre.
- Pauline : Ma grand-mère avait un chien quand j’étais petite, j’aimais bien jouer avec lui.
- Grégory : Ça devrait compter. Dites, vous croyez qu’on va bientôt arriver ? Ça fait des heures qu’on est sur le bateau.
- Fouad : Je sais pas. Personne ne sait ce qui nous attend. Après tout, c’est Koh-Lanta, il peut se passer n’importe quoi.
- Pauline : En attendant, j’espère qu’on sera dans la même équipe, tous les trois. J’ai envie d’être dans une équipe qui gagne avec des gens forts qui en veulent, et j’en ai vu quelques uns sur le bateau qui ont l’air tout faibles. Le genre à avoir des sales notes en sport à l’école. J’ai vraiment pas envie d’être avec eux.
- Fouad : Ouais, c’est clair que j’aurais les boules de me retrouver dans une équipe de nuls qui enchaînent les défaites et de me retrouver ensuite en infériorité à la réunification à cause de ça, alors que moi de mon côté j’aurais tout donné.

Interview de Pauline : Y’a pas photo, faut que je sois dans la même équipe que Fouad et Grégory, ils sont très forts et comme moi aussi je suis très forte on ferait une super équipe, on gagnerait toutes les épreuves. Et comme on s’entend bien, même si on perdait, on se débarrasserait des faibles et des bons à rien.

Interview de Fouad : Pauline a fait savoir qu’elle espère être dans la même équipe que moi. Moi, je ne suis pas certain de vouloir me retrouver dans son équipe, elle a l’air assez caractérielle et ça risque de mettre une mauvaise ambiance.

Si la plupart des candidats discutent, d’autres, en revanche, font bande à part. C’est notamment le cas de Sylvain, agriculteur du Lot, peu habitué aux voyages en mer et de nature solitaire.

Interview de Sylvain : Ce n’est pas la grande forme. Je n’avais jamais pris le bateau de ma vie, je crois que j’ai ce qu’ils appellent le mal de mer. Moi, je vis dans le Quercy, je suis un homme de la terre, la mer c’est à 200 km de chez moi et je n’y vais jamais. Même mon signe astrologique, le taureau, est un signe de terre, c’est vous dire. Les bateaux, c’est définitivement pas pour moi. Vivement qu’on arrive à destination. Une fois sur le camp, là je pourrai être moi-même, mais sur le bateau, urgh. Je ne comprends pas comment font les autres pour parler et marcher comme si de rien n’était.


Le bateau finit par arriver en vue d’un archipel, et se dirige vers une plage digne des plus belles images de vacance : mer, sable blanc, cocotiers, jungle, ciel bleu, tout y est. Soudain, le bateau s’arrête, suscitant l’interrogation et l’étonnement chez les candidats : la plage doit bien se situer à 200 mètres. C’est alors que le bruit d’un moteur se fait entendre : une pirogue se rapproche des candidats. À son bord, un unique occupant : Denis Brogniart.

- Denis : Bonjour à tous !

Quelques chuchotements sont audibles parmi les candidats. Certains se demandent si c’est vraiment Denis Brogniart, tandis que d’autres savent bien que ça ne peut être que lui. Plusieurs “ Bonjour Denis ” désordonnés se font entendre.

- Denis : Bienvenu dans l’archipel d’Uichtitlan, où vous allez vivre une aventure exceptionnelle. Actuellement, vous êtes vingt face à moi. Mais dans quarante jours, seul l’un ou l’une d’entre vous restera, et se verra décerné le titre tant convoité d’ultime survivant. Et votre aventure commence… maintenant ! Je vais gagner la plage et votre but sera de me rejoindre. À côté de moi se trouvera un poteau en bois, il vous faudra le toucher pour valider votre course. Vous vous en doutez, pour cela, il va falloir plonger, et nager. Sachez que le premier homme et la première femme à me rejoindre auront un avantage pour la suite. Bonne chance à tous !

Les réactions des candidats sont très diversifiées. Certains réagissent au quart de tour, rassemblant leurs affaires et les balançant par dessus bord avant de plonger eux-mêmes en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il s’agit de Fouad, Pauline, Marcel, Grégory, Victor et Rébecca.

Alors que Florian rassemble ses affaires, il se rend compte qu’un autre candidat, un jeune homme blond, petit et extrêmement maigre, au visage maladif, est en difficulté.

- Yoan : Mais que, il y a un problème ! Comment que je fais pour aller à la plage, moi ?
- Florian : Comment ça ? C’est pourtant clair, tu prends tes affaires, tu les jettes dans l’eau, tu plonges et tu nages jusqu’à la plage.
- Yoan : Mais je peux pas ! Que je sais pas nager.
- Florian : Oh merde… L’ennui c’est que je suis loin d’être un bon nageur moi-même, je vais déjà galérer pour atteindre la plage tout seul, alors aider quelqu’un ! Il faudrait quelqu’un qui nage bien, mieux que moi en tout cas.
- Yoan : Oula ! Je sais pas que qui il sait nager ou pas, moi.
- Florian : Bon reste là, je vais demander à ceux qui sont n’ont pas encore plongé.

Florian regarde rapidement tout autour de lui. À proximité, une grande blonde athlétique à qui il n’a pas encore parlé est en train de défaire des nœuds en pestant.

- Freya : Yo bôôrdel, j’aurais paas dû serrer ces nœuds aussi fôôrt…
- Florian : Euh excuse-moi, est-ce que par hasard tu saurais nager ?
- Freya (l’air surprise) : Hein ? Ben bieenn sûr que je sais, pourquoi ?
- Florian : C’est à cause de… zut je connais pas son nom. (Il se retourne vers Yoan) EH ! C’EST QUOI TON NOM DÉJÀ ?
- Yoan : Yoan.
- Florian : Yoan… (se retournant vers Freya) Donc c’est à cause de Yoan, il ne sait pas nager et il a besoin d’aide.
- Freya : Il sait pas naager ? Il y a encore des caanndidats qui viennent à Kôôh-Lanta sans savoir nager ? Ils sont foouus ou quoi ?
- Florian : Ah ben ça faut leur demander. Alors, tu veux bien l’aider ? Parce que moi je ne sais nager que la brasse et encore pas très bien, alors je me vois mal l’aider à atteindre la plage.
- Freya : Ok je vais l’aaiider. Mais seulement quand j’aurais dééfais ces nœuds. De toouute façon, j’ai perdu teellement de temps maintenant que pour arriver preemière, c’est loupé.
- Florian : Pourquoi t’as attaché tes affaires à cette barre en fait ?
- Freya : Pour rien à part peerdre du temps, visiblement.
- Florian : C’est une bonne raison.

Soudain, les affaires de Freya se libèrent.

- Freya : Ah, enfin. On va pouvoir y aaller.

Peu de temps après, Yoan, Freya et Florian se retrouvent au bord du bateau, s’attendant à ce que Yoan plonge. Tous les autres candidats sont déjà dans la mer, en train de se précipiter vers la plage. Certains sont même déjà presque arrivés. On distingue notamment la silhouette massive de Fouad se rapprocher de Denis.
Leurs affaires à tous les trois ont déjà été jetées par-dessus bord et les attendent dans la mer. Yoan est complètement paniqué, il tremble comme une feuille et n’ose pas sauter.
- Yoan : Olalalalalalalalalalalalala…
- Florian : Allez Yoan ! Courage ! Ce n’est qu’un tout petit plongeon de rien du tout.
- Yoan : De rien du tout ? On est à au moins cent mètres plus dessus que la mer !
- Freya : Tu riigôles ? Y’a même pas deeuux mètres !
- Florian : Il doit bien y en avoir trois, quand même.
- Freya : Yô taaiis-toi, tu vas lui faire peur !
- Florian : Ça je crois que c’est déjà fait…
- Yoan : Je peux pas ! C’est trop dur. Et trop haut.
- Freya : Dans ce cas, y’a pas treennte-six solutions.

Sans ménagement, Freya pousse Yoan. Déséquilibré, celui-ci tente de marcher vers l’avant pour se rétablir, mais étant déjà au bord du bateau, il tombe vers la mer.

- Yoan : AAAAAAAAHHHHHH !!!! * PLOUF * AU SECOURS ! À MOI ! JE VAIS ME NOYER ! JE SAIS PAS NAGER !
- Florian : J’espère qu’il sera pas dans mon équipe, celui-là…
- Freya : Et moii donc. Tu paarles d’un aventurier !

Freya se jette dans la mer, et vole au secours de Yoan qui se débat pitoyablement. Elle lui demande de s’agripper à elle, ce qu’il fait, et il commence à se calmer. Entre-temps, Florian les a rejoint dans la mer.

Tant bien que mal, tous les trois progressent vers la plage avec leurs affaires. Mais entre Freya qui doit à la fois ramener Yoan (le visage blême, paralysé par la peur), les affaires de ce dernier et ses propres affaires, et Florian qui nage très lentement, leur progression est au mieux laborieuse.

Loin devant, d’autres candidats n'ont pas ce genre de souci. En tête de peloton, on retrouve Fouad, Victor, Grégory, Pauline et Rébecca qui avancent à toute vitesse. En milieu de peloton, Jacques-Édouard, Marcel, Lucie et Daphné avancent également à un rythme régulier. Sylvain, Annaëlle, Perrine et Véronique ont un peu plus de difficulté. Zoraïda, Théophraste, Delphina et Félix sont à la traîne et avancent au même rythme que Florian. Ils ne sont devant lui que parce qu’ils sont partis plus tôt. Freya, Yoan et Florian ferment clairement la marche.

Bientôt, les premiers candidats atteignent la zone où ils ont pied. Cela ne change rien à leur ordre d’arrivée.

- Denis : Les premiers candidats arrivent. Je vous rappelle qu’il vous faut toucher le poteau à côté duquel je me tiens pour valider votre parcours.

Fouad, qui vient d’atteindre la plage, court comme un dératé vers Denis, et est le premier à toucher le poteau.

- Denis : Top ! Fouad, premier homme à me rejoindre !
- Fouad : Ouais ! Ouais ! Ouais ! Ouaaaaiiiis !

Fouad fanfaronne et montre ses muscles pour célébrer sa victoire. Pendant ce temps, Victor rejoint la plage, suivi de Pauline, Grégory et Rébecca.

- Denis : Top ! Victor, deuxième homme !

Pauline, Rébecca et Grégory sont au coude-à-coude. Difficile de savoir lequel arrivera en premier.

- Denis : Top ! Pauline, première femme ! Grégory, troisième homme ! Rébecca, deuxième femme !

Un à un, les autres candidats arrivent à leur tour, et Denis annonce leur arrivée au fur et à mesure.

- Denis : Marcel, quatrième homme ! Lucie, troisième femme ! Jacques-Édouard, cinquième homme ! Daphné, quatrième femme !  Sylvain, sixième homme ! Suivi de prêt par Véronique, cinquième femme ! Perrine, sixième femme ! Annaëlle, septième femme ! Les autres ont plus de mal. Delphina, huitième femme ! Théophraste, septième homme ! Félix, huitième homme ! Zoraïda, neuvième femme ! Il ne reste plus que trois candidats.

Lentement, Freya, Florian et Yoan se rapprochent. Freya atteint enfin la plage, et laisse sur place Yoan qui s’écroule, exténué. Florian atteint la plage à son tour quelques secondes plus tard, tandis que Freya fonce en direction du totem.

- Denis : Top ! Freya, dernière femme. Florian, neuvième homme ! Il ne reste plus qu’un candidat.

Yoan avance péniblement, sous les regards de tous les autres candidats. Contrairement aux autres, il se contente de marcher vers le totem. Après un temps qui lui a semblé une éternité, il atteint enfin le totem.

- Denis : Top ! Yoan, dernier homme. Tous les candidats sont maintenant arrivés.

Les candidats sont debout, en ligne, faisant face à Denis, qui s’apprête à leur expliquer la suite du déroulement de l’aventure.

- Denis : Tout d’abord, félicitations à tous, vous avez tous réussi à atteindre la plage, même si certains d'entre vous ont eu plus de difficultés que d'autres. Je me tourne d’abord vers vous, Florian, Freya et Yoan. Vous êtes les trois derniers. Et ce n’est pas sans me surprendre. Freya, quand je vous regarde, vous me paraissez très sportive, et pourtant vous arrivez dernière des femmes. Et avant-avant-dernière du classement global. Que s’est-il passé ?
- Freya : En fait, Yoan ne sait pas naager. Du coup je l’ai aaiidé à aatteindre la plage. Fôôrcément, ça m’a fait perdre un peu de temps. Mais c’était pour la bôônne cause.
- Denis : Je vois. Est-ce vrai, Yoan ? Vous ne savez pas nager ?
- Yoan : Ben, que ouais que c’est vrai, je sais pas nager. C’est bien que elle m’a aidé que tout seul je pouvais pas.
- Denis : C’est ça aussi Koh-Lanta, la sportivité, le fair-play, venir en aide aux candidats en difficulté (certains candidats haussent les sourcils en entendant cette remarque, l’air sceptique). Je me tourne maintenant vers vous, Fouad. À l'inverse de Yoan, vous êtes arrivé premier. Qu’est-ce que ça signifie pour vous, un tel résultat en tout début d’aventure ?
- Fouad : Ah ben je suis très content, mes proches vont sûrement être fiers de moi, c’est tout à fait l’image de moi que je voulais donner. J’espère que ça va continuer comme ça.
- Denis : C’est tout le mal que je vous souhaite en tout cas. Et vous, Victor ? Vous êtes arrivés deuxième, derrière Fouad. Pas trop déçu d’avoir manqué la première place d’aussi peu ?
- Victor : Ah mais pas du tout. Je suis très content pour Fouad. Pour moi, le fair-play et le mérite sont très importants, et si Fouad est arrivé premier c’est qu’il le mérite et je respecte sa victoire.
- Denis : Je vois. Et vous, Pauline, vous êtes la première des femmes. J’imagine que vous en tirez une certaine fierté.
- Pauline : Ouais. Je suis quelqu’un de sportive, je suis même prof de sport, alors c’est normal que j’arrive dans les premiers.
- Denis : Mais n’auriez-vous pas préféré être première tout court au lieu d’être seulement première des femmes ?
- Pauline : Ah ben je vous mentirais si je disais non, c’est toujours mieux d’être numéro 1. Mais Fouad et Victor sont très forts, ça aurait été difficile de les battre sur cette épreuve. J’aurai l’occasion de prendre ma revanche sur une autre épreuve.
- Denis : Nous verrons. En effet, de nombreuses épreuves individuelles vous attendent encore, mais nous n’en sommes pas encore là. Pour l’instant, je vous avais annoncé que le premier homme et la première femme auraient un avantage pour la suite. Il est temps de découvrir cet avantage. Fouad, Pauline, félicitations ! Vous êtes tout deux capitaines d’équipe.

Fouad et Pauline se réjouissent à l’annonce de cette nouvelle.

- Pauline : C’est bien de pouvoir choisir son équipe, comme ça je suis sûre d’être avec des forts. Je suis juste un peu déçue, parce que ça veut dire que je ne pourrai pas être dans la même équipe que Fouad.
- Denis : Telle est la règle de Koh-Lanta. Fouad, vous êtes arrivé premier du classement global, l’avantage est donc pour vous : vous allez non seulement choisir en premier, mais en plus vous pouvez choisir la couleur de votre tribu. Rouge ou jaune ?
- Fouad : Vraiment ? C’est génial. Dans ce cas, je choisis le rouge.
- Denis : Une raison particulière pour ce choix ?
- Fouad : Oui, ce sont toujours les rouges qui gagnent.
- Denis : Tout le monde dit toujours ça. Pourtant, plusieurs vainqueurs de l’histoire de Koh-Lanta venaient de l’équipe jaune.
- Fouad : C’est possible, mais je garde le rouge.
- Denis : Très bien. Vous êtes donc rouge. Je vais vous demander de vous placer à ma droite. Pauline, je vous demanderai de vous placer à ma gauche.

Tandis que Pauline et Fouad s’exécutent, Denis sort un bandeau rouge et un bandeau jaune d’une boîte. Il donne le bandeau rouge à Fouad.

- Denis : Fouad, voici votre bandeau (Denis sort un bandeau rouge d’une boîte et le donne à Fouad). Votre équipe s’appelle les Nanuk.
- Fouad : Super.
- Denis (se tournant vers Pauline, en lui donnant le bandeau jaune) : Pauline vous l’avez compris, vous serez capitaine de l’équipe jaune, les Ukaleq.
- Pauline : Moi ça me va, le jaune c’est ma couleur porte-bonheur.
- Denis : Il est maintenant temps de former vos équipes. Je vous demanderai d’alterner entre homme et femme, en commençant par choisir quelqu’un du sexe opposé, puis d'alterner à chaque fois. Ceux qui sont appelés, je vous demanderai de prendre votre bandeau, puis de vous placer auprès du reste de votre équipe. Fouad, vous êtes le premier à choisir. Vous devez choisir une femme.

Tandis que Denis sort un bandeau rouge de la boîte, Fouad inspecte chacun des candidats. Mais sa décision est prise rapidement.

- Fouad : Freya.
- Denis : Pourquoi ce choix ?
- Fouad : Parce que je pense que c’est la plus forte des femmes, peut-être même la plus forte hommes et femmes confondus, après moi bien sûr. En plus elle a aidé, euh…
- Denis : Yoan ?
- Fouad : Yoan à atteindre la plage alors qu’il ne sait pas nager, donc ça veut dire qu’elle a l’esprit d’équipe.

Freya rejoint Denis pour récupérer son bandeau, le sourire au lèvre à l’idée d’avoir été choisie la première, avant de se placer à côté de Fouad.

- Denis : Pauline, c’est à votre tour. Vous devez choisir un homme. Qui choisissez-vous ? (Denis sort un bandeau jaune de la boîte).
- Pauline : Grégory. On a pu discuter sur le bateau et on s’entend bien, et il a l’air fort.

Grégory va chercher son bandeau et rejoint Pauline, l’air satisfait.

- Denis : Bien. Fouad, quel homme choisissez-vous ?
- Fouad : Victor. C’est encore un choix basé sur la sportivité.
- Denis : Très bien. (Victor récupère son bandeau et rejoint son équipe) Pauline, quelle femme choisissez-vous ?
- Pauline : Rébecca, car elle est arrivée juste après moi à la plage.

Tour à tour, Fouad et Pauline continuent de former leurs équipes.

- Fouad : Véronique. Je sais qu’il y a des épreuves où il est utile d’avoir quelqu’un de petit et mince comme elle.
- Pauline : Jacques-Édouard. Il a l’air un peu plus âgé donc peut-être que son expérience sera utile.
- Fouad : Marcel. C’est le doyen, je suis sûr qu’il aura beaucoup de sagesse et d’expérience à nous apporter. Et en plus il a l’air plutôt en forme pour son âge.
- Pauline : Delphina. Je ne sais pas pourquoi, mais je la sens bien.
- Fouad : Perrine. Un peu comme pour Marcel, je pense qu’elle combine l’expérience et la sportivité.

Pauline semble hésiter. Delphina lui chuchote à l’oreille.

- Pauline : Félix. Apparemment Delphina veut l’avoir dans son équipe.

De la même manière, Freya chuchote à l’oreille de Fouad quand il doit faire son prochain choix.

- Fouad : Florian. Freya m’a conseillé de le prendre, il a aussi contribué à aider Yoan donc ça veut dire qu’il a l’esprit d’équipe.

Pour le choix suivant de Pauline, c’est toute l’équipe jaune qui se concerte.

- Pauline : Lucie. Je pense que c’est la plus sportive des filles restantes.

Fouad s’apprête alors à faire son prochain choix, mais Denis annonce quelque chose de complètement différent.

- Denis : Voilà. C'est fait. Vos deux équipes sont à présent au complet. Vous connaissez la composition des Nanuk et des Ukaleq.

Cette annonce provoque l’étonnement général. En effet, les deux équipes comportent chacune sept membres. Ce qui signifie que six candidats n’ont pas été choisis, et n’appartiennent à aucune équipe. Les six concernés se regardent, s’interrogeant sur leur avenir dans l’aventure.

- Denis : Comme vous l’avez sûrement déjà constaté, six d’entre vous n’ont pas été appelés. Il s’agit d’Annaëlle, Daphné, Sylvain, Théophraste, Yoan et Zoraïda. Vous vous demandez sans doute ce qui vous attend, n’est-ce-pas ? Sylvain, qu’en pensez-vous ?
- Sylvain : Ben, je suis un peu inquiet, comme je ne suis dans aucune équipe, si ça se trouve mon aventure s’arrête là.
- Annaëlle : Je ne pense pas. Ils ne vont pas éliminer six candidats d’un coup.
- Daphné : T’es sûreuh ? Moi je pannse que c’est possibleuh.
- Zoraïda : Wesh vazi j’suis dégoûtée ! Pourquoi y m’ont pas prise !
- Denis : Vous vous demandez ce qui vous attend, et bien, vous allez le savoir. Sachez que c’est une première dans l’histoire de Koh-Lanta. Depuis tout ce temps, vous êtes habitués aux habituelles équipes rouges et jaunes. Mais pour la première fois, une troisième équipe viendra se joindre aux deux autres.

Les candidats rouges et jaunes sont sous le choc, tandis que les six candidats orphelins d’équipe applaudissent et se réjouissent à l’idée de faire partie de l’équipe inédite du jeu. Tandis qu’ils célèbrent leur appartenance à la troisième équipe, Denis sort quelque chose de la boîte : six bandeaux.

- Denis : Annaëlle, Daphné, Sylvain, Théophraste, Yoan, Zoraïda… Félicitations ! Vous êtes les premiers candidats de l’histoire de Koh-Lanta à former l’équipe bleu ! Vous êtes les Siktali !

Denis leur distribue leurs bandeaux, tandis que tous les candidats les applaudissent, certains de manière plus naturelle que d’autres.

Un peu plus tard, les trois équipes se tiennent face à Denis.

- Denis : À présent, les trois équipes ont été formées. Deux équipes de sept, une équipe de six. Les Siktali, sachez que puisque contrairement aux autres équipes, vous ne vous êtes absolument pas choisis, et que vous êtes un de moins, vous allez temporairement avoir droit à des avantages compensatoires. Soyez assurés que vous aurez l’occasion de prendre votre revanche. Sachez aussi que ces avantages, bien qu’intéressants, ne suffiront évidement pas à eux seuls à garantir votre victoire.
Tout cela étant dit, vous allez avoir très rapidement l’occasion de tester ces équipes nouvellement formées. Tout de suite, devrais-je dire. Car la première épreuve de confort… c’est maintenant !

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Bilan : composition des équipes :

Nanuk : Fouad (31 ans), Freya (22 ans), Victor (25 ans), Véronique (34 ans), Marcel (52 ans), Perrine (47 ans), Florian (21 ans).
Ukaleq : Pauline (26 ans), Grégory (33 ans), Rébecca (28 ans), Jacques-Édouard (39 ans), Delphina (30 ans), Félix (29 ans), Lucie (36 ans).
Siktali : Annaëlle (28 ans), Daphné (30 ans), Sylvain (41 ans), Théophraste (37 ans), Yoan (24 ans), Zoraïda (42 ans).


Quelle équipe saura s’imposer ? En quoi l’aventure sera-t-elle différente avec trois équipes au lieu de deux ? En quoi consiste l’avantage compensatoire auquel auront droit les bleus ? La réponse très bientôt.

C'est très cliché mais ça me fait beaucoup rire.

Une tribu de six, WTF ??

Est-ce que tu pourrais nous rappeller les âges dans les tribus aussi ?
J'ai un peu de mal à me souvenir des 20 avec juste les prénoms.

Les noms de leurs tribus fait très Groenland

Sauf Siktali qui fait plutôt indien

Zoraïda m'éclate déjà

Grégory a l'air plus fort que dans sa présentation, il est drôle en tout cas.

C'est parti pour ce KOH LANTA mais je remarque que ZOREIDA ne s'est pas presentée au début , est partie se planquer ( ??? ) à l'annonce de VICTOR sur sa profession !!

C'est quand la prochaine partie ? Stp

Épisode 1, deuxième partie : épreuve de confort

- Denis : […]Cela étant dit, vous allez avoir très rapidement l’occasion de tester ces équipes nouvellement formées. Tout de suite, devrais-je dire. Car la première épreuve de confort… c’est maintenant !

L’enthousiasme affiché par les candidats à l’idée de disputer leur première épreuve est très variable suivant les équipes. Ainsi, les rouges sont les plus enthousiastes et ont hâte d’en découdre, tandis que les bleus affichent une certaine appréhension.

- Denis : Pour votre premier confort, vous allez disputer une course d’obstacles. Vous enfilerez chacun un harnais, lui-même attaché à un fil conducteur, de la même couleur que votre équipe, qu’il vous suffira de suivre pour avancer. Différents obstacles ont été placés sur le parcours pour ralentir votre progression. Mais ce n’est pas tout. Plusieurs objets pouvant s’avérer utile à votre survie ont été placé sur le parcours. Vous pouvez choisir de les récupérer ou non, sachant que chaque objet récupéré pourra vous ralentir ou rendre la suite du parcours plus difficile. Une fois arrivé au bout du parcours, vous pourrez retirer votre harnais. La ligne d’arrivée se trouve juste à côté de moi, il s’agit de la ligne verte que vous voyez ici au sol. La plus grande partie du parcours se fera dans la forêt. La première équipe dont tous les membres franchissent la ligne d’arrivée remporte l’épreuve. Si l’un d’entre vous tente de tricher en retirant son harnais avant d'avoir franchi la ligne d'arrivée, son équipe sera automatiquement disqualifiée.
Les Siktali, sachez que votre avantage commence tout de suite. Vous l’avez peut-être remarqué : il n’y a que deux fils conducteurs, un de couleur rouge et un de couleur jaune. Vous n’allez pas disputer cette épreuve. À la place, vous aller pouvoir observer tranquillement les deux autres équipes. À la fin, vous remporterez automatiquement une récompense équivalente à ce qu’aura remporté l’équipe gagnante.

Des sourires satisfaits s’affichent chez l’équipe bleue, alors que les autres ont l’air dégoûtés. Certains, notamment Victor, se plaignent que c'est abusé, et que le mérite est bafoué. Les bleus s’installent sur un banc pour observer l’épreuve, tandis que les rouges et les jaunes se mettent en place.

- Denis : Avant de commencer, dans un souci d’équité, les Nanuk, vous avez un homme de plus que vos adversaires, l’un d’entre vous ne participera pas. Les Ukaleq, vous avez une femme de plus que vos adversaires, donc de la même manière, l’une d’entre vous ne participera pas. C’est vous qui choisissez qui mettre sur la touche, mais avec une restriction pour la suite : toute personne exemptée d’épreuve ne pourra plus être exemptée jusqu’à ce que toutes les personnes du même sexe de son équipe aient été exemptées à leur tour. Je vous laisse trente secondes pour faire votre choix.
- Véronique : Purée, elles sont tordues les règles cette année !
- Florian : Ouais, dans Survivor les règles pour équilibrer les équipes sont quand même largement plus simples…
- Denis : N’ayez crainte. Pour les têtes-en-l’air, je rappellerai à chaque fois qui peut être mis sur la touche ou non.

Les équipes rouges et jaunes se concertent, et font leur choix. Chez les rouges, Marcel ne participera pas (ils ont décidé qu’il fallait garder les plus forts pour les épreuves d’immunité, Marcel s’est alors désigné pour ne pas faire l’épreuve de confort), tandis que chez les jaunes, c’est Delphina qui sera exemptée d’épreuve (elle pense être la moins performante de son équipe sur ce genre d’épreuve). Tous deux se placent à côté de Denis.

Denis accorde encore deux minutes aux participants pour achever leur préparation et établir leur stratégie. En effet, l’ordre des participants est important : puisque dans chaque équipe, tous seront attachés au même fil conducteur (qui est en fait une corde métallique très solide), ils ne pourront pas se dépasser mutuellement et devront avancer dans le même ordre du début jusqu’à la fin. De plus, il leur est interdit d’abandonner en cours de route.

- Denis : Tout le monde est en place ? Prêt ? 3… 2… 1… Top ! C’est parti !

Les rouges comme les jaunes s’élancent. Chaque équipe a sa propre stratégie : chez les rouges, Freya est à l’avant, suivie respectivement de Florian, Victor, Véronique, Perrine et enfin Fouad fermant la marche. Chez les jaunes, Grégory est à l’avant, suivi de Pauline, Rébecca, Jacques-Édouard, Lucie et enfin Félix.

Au départ, le parcours est facile : il suffit aux candidats de courir sur le sable. Les rouges prennent une légère avance. Perrine a un peu de mal à suivre le rythme, mais Fouad l’aide à avancer. Chez les jaunes, les trois premiers finissent par creuser l’écart avec les trois derniers. Félix est indiscutablement le plus lent de son équipe. Rapidement, les fils conducteurs se dirigent vers la forêt.

Pendant ce temps, en bons spectateurs, les bleus commentent les prestations des deux équipes.

- Théophraste : Qui va gagner, à votre avis ?
- Sylvain : Je ne sais pas, c’est très serré pour l’instant.
- Annaëlle : Non, le résultat est évident. Ce sont [...]

À l’entrée de la forêt, les rouges découvrent que des planches ont été attachées à un arbre. Il leur est possible de les récupérer, mais pour cela il leur faut dénouer plusieurs cordes.

- Freya : Les planches ça seert à rien, on coonntinue.

Les rouges, s’étant préalablement mis d’accord pour que Freya dirige, suivent cette instruction et poursuivent leur course.

Chez les jaunes en revanche, la question des planches fait débat.

- Rébecca : On devrait faire comme eux, et zapper les planches, déjà qu’ils sont en avance.
- Pauline : Nan. Les trois derniers sont à la traîne de toute façon. Commence à dénouer les cordes et laisse les autres te relayer quand ils arrivent. Moi et Grégory on continue.
- Rébecca : Mais ça sert à rien ! On va perdre encore plus de temps !
- Pauline : Ah bordel commence pas. Si on perd du temps c’est parce que derrière ils avancent comme des escargots. Exécution !

Les rouges arrivent en vue du premier obstacle : un mur de trois mètres de haut, constitué de plusieurs poutres placées horizontalement, qu’il est possible d’escalader comme une échelle. Un sac les attend au pied du mur. Arrivée au mur, Freya remarque qu’il y a écrit “ branches et brindilles sèches ” sur le sac.
- Freya : Ok, les branches, je prend.

Grégory prend la même décision lorsqu’il arrive devant le sac prévu pour son équipe. Freya lance le sac par-dessus le mur avant de l’escalader. Elle doit s'y reprendre à deux fois, car son premier lancer était trop vertical pour que le sac passe de l'autre côté. Grégory ne pense pas à lancer le sac et c’est encombré de celui-ci qu’il escalade le mur, mais cela ne le ralentit pas outre mesure. Il a tôt fait d’atteindre l’autre côté du mur, suivi immédiatement par Pauline. Rébecca n’est pas très loin derrière, tandis que beaucoup plus loin, on distingue Jacques-Édouard portant les planches, suivi de Lucie et Félix. Tous trois courent aussi vite qu’ils peuvent pour rattraper leur retard.

Freya se fait dépasser par Grégory et Pauline, car elle est restée en haut du mur pour pouvoir aider Florian au cas où. Cela s’avère néanmoins inutile, car celui-ci parvient à grimper sans problème. Freya et Florian ont atteint l’autre côté du mur, tandis que Victor l’escalade et que Véronique attend qu’il ait terminé.

Cet obstacle ne pose finalement de difficulté à personne. Tour à tour, Victor, Rébecca et Véronique le franchissent. Très rapidement, c’est au tour de Perrine et de Fouad d’arriver. Perrine a du mal à grimper le mur, mais elle est aidée par Fouad et ne perd donc pas de temps. Alors que tous deux ont franchi l’obstacle, Jacques-Édouard, Lucie et Félix arrivent enfin. Jacques-Édouard grimpe le mur tandis que ses coéquipiers font passer ses planches à travers les espaces entre les poutres constituant le mur.

À l’avant, Grégory arrive en vue d’un lac où se trouve le deuxième obstacle : des rondins de bois plutôt minces forment une sorte de grillage au-dessus de l'eau, en-dessous duquel il faut ramper pour avancer. Avant cet obstacle se trouve une corde, longue et solide, qui peut s’avérer utile pour la survie, mais est relativement lourde.

- Pauline : Rébecca ! Dis aux trois traînards de ramasser la corde quand ils seront là.
- Rébecca : Tu veux qu’ils arrivent le mois prochain ou quoi ? Il vaut mieux que ce soit l’un de nous qui la prenne.
- Pauline : Ne discute pas ! Moi et Grégory on doit avancer le plus vite possible.
- Rébecca : Ouais ben, moi je prends la corde. Ça ne sert à rien de surcharger ceux qui ont déjà du mal à avancer.

Chez les rouges, les négociations sont plus faciles.

- Freya : Viictôr ! Je pose mon saac de branches pour prendre la côôrde, preennd-le à ma place.
- Victor : Ça marche.

Un à un, les aventuriers franchissent le nouvel obstacle les forçant à ramper dans l’eau. Cela les ralentit et permet à Jacques-Édouard, Lucie et Félix de rattraper leur retard. Freya est la première à sortir, mais Grégory la talonne. Pauline suit Grégory comme une ombre, tandis que Florian a pris un peu de retard, forçant Victor à ralentir sa progression. Rébecca passe devant eux.

L’obstacle suivant est un pont de singe, situé au-dessus de l’eau. Chaque équipe a un pont de singe dédié. Les candidats doivent éviter à tout prix de tomber. Étant attachés au fil conducteur, cela ne serait pas synonyme de plongeon, mais remonter sur le pont de singe, ou bien le passer avec les mains, serait fastidieux et leur ferait perdre un temps considérable.

- Grégory : Je comprends mieux pourquoi ils nous ont fait enfiler des harnais.

Avant cet obstacle se trouvent des bambous.

- Freya : Les baammbous, on laisse toommber. On pourra paas passer le poonnt avec, et toouute façon ça sert à rien.

Chez les jaunes, Pauline a un avis tout autre sur la question.

- Pauline : Ah, les bambous, c’est pratique pour faire une cabane, je prends.
- Rébecca : Hein ? Mais c’est du suicide, comment tu veux traverser le pont avec ça ?
- Pauline : Tu le fais exprès de tout le temps contester mes décisions, ou quoi ?
- Rébecca : J’y peux rien si tu prends tout le temps des mauvaises décisions.
- Pauline : Moi au moins je prends des décisions, alors l’ouvre pas trop.

Les rouges comme les jaunes ont décidé de faire passer les candidats un à un, pour éviter qu’ils ne se gênent mutuellement en faisant vibrer le pont. Freya traverse le pont relativement facilement, malgré la corde qu’elle a récupéré plus tôt, qu’elle a passé autour du bras et qui la handicape. Grégory, lui, a du mal avec le sac de branches. Avec sa main droite, il doit à la fois agripper la corde supérieure du pont et tenir le sac, ce qui le fatigue. Arrivé au milieu du pont, le sac lui échappe des mains, et tombe dans l’eau, perdu à jamais.
- Grégory : Et flûte et crotte et zut !
- Pauline : C’est pas grave, c’est que des branches, on en trouvera d’autres une fois sur le camp.
- Rébecca : Ben tiens, quand c’est lui, il se fait pas engueuler…

Florian et Pauline, qui a finalement abandonné l'idée de ramasser les bambous, passent le pont assez facilement.

Victor, qui transporte lui aussi un sac de branches, est plus minutieux que Grégory. Il avance lentement, mais sûrement, et parvient de l’autre côté du pont avec le sac. Seulement, cela a fait perdre du temps à son équipe. Jacques-Édouard, Lucie et Félix ont à présent rattrapé leur retard, puisque pendant le passage de Victor, Rébecca a pu traverser le pont et Jacques-Édouard a entamé sa traversée. Il en est déjà à la moitié du pont. Cependant, il a dû abandonner ses planches, ne sachant pas comment traverser le pont tout en les transportant. Chez les rouges, Véronique, Perrine et Fouad doivent encore traverser.

À l’avant de la course, Freya et Grégory arrivent en vue de deux petites plate-formes posées sur l'eau. Sur chacune d'elles a été placée une énorme grappe de bananes. Grégory récupère celle destinée à son équipe, tandis que Freya charge Florian d’en faire de même pour les rouges. Puis, ils atteignent très rapidement l’obstacle suivant : une plate-forme située à environ trois mètres au-dessus de l’eau, et conçue de telle sorte que le seul moyen de l’atteindre est de grimper une corde prévue à cet effet. À l'arrière de la plate-forme, un toboggan débouche sur la terre ferme.

Freya grimpe sur la plate-forme, puis demande à Florian de lui lancer la grappe de bananes. Il s’exécute et elle la rattrape au vol. Ensuite, Florian grimpe à la corde. Il a un peu de mal sur la fin, mais Freya lui tend une main qu’il attrape, et le hisse jusqu’à la plate-forme avant de se précipiter vers la suite du parcours. Une fois Florian sur la plate-forme, Victor lui lance son sac de branches, qu’il parvient à rattraper.

Les jaunes adoptent une tactique similaire pour amener les bananes sur la plate-forme : Grégory monte, Pauline lui lance les bananes, et il les attrape au vol avant de se précipiter vers la suite du parcours.

À l’arrière, Perrine vient de terminer difficilement le pont de singe, et Fouad doit encore le traverser. Chez les jaunes, Jaques-Édouard et Lucie ont réussi à traverser. Félix est le dernier jaune à devoir passer cet obstacle. Mais alors qu’il en arrive à la moitié, catastrophe ! Fatigué, il lâche la corde supérieure, et tombe. Le voilà suspendu dans le vide.

- Félix : Oh non ! C’est pas vrai ! Comment je fais maintenant ?
- Jacques-Édouard : Déjà ne panique pas. Attrape la corde du bas une fois et avance avec les mains.

Félix suit les instructions de Jacques-Édouard. Par chance, le fil conducteur a été placé de sorte que Félix puisse attraper la corde sans trop de difficulté. Il parvient donc à poursuivre son avancée, mais au ralenti.

- Félix : Pfou ! C’est fatiguant de faire comme ça.
- Lucie : C’est pour ça qu’il ne fallait pas tomber.
- Félix : Oui bon… Ça aurait pu vous arriver aussi.
- Jacques-Édouard : On s’en fout de savoir qui aurait pu le faire ou pas, ce n’est pas un concours de qui fera le plus de gaffes, l’important c’est de continuer d’avancer.

Pendant ce temps, Fouad a traversé le pont à toute vitesse et se dirige déjà vers le prochain obstacle.

À l’avant, Freya et Grégory sont de retour sur la plage, ils arrivent au dernier obstacle : un mur en bois à démolir. À cet effet, un marteau de charpentier a été placé au pied du mur. D’un côté se trouve un coffre fermé à clé, sur lequel sont gravés des motifs représentant du manioc. De l’autre se trouve une boite en bois, avec des dessins de clé dessus. Freya comme Grégory comprennent que la clé du coffre se trouve à l’intérieur et qu’il faut défoncer la boîte pour ouvrir le coffre. Grégory décide de s’attaquer au mur et de laisser la boîte tranquille, tandis que Freya préfère ouvrir la boîte.

- Freya : J’ai l’iimmpression d’être déjà de reetour au boouulot…

Florian, Victor et Véronique arrivent à ce moment-là. Ils ont tôt fait de comprendre de quoi il retourne.

- Florian : Casse d’abord le mur, au cas où on manque de temps à la fin. Tu pourras toujours t’occuper du coffre après.
- Freya : Ok.

À l’arrière, grâce à l’aide de Fouad, Perrine vient de réussir son grimpé de corde. Du côté jaune en revanche, Félix vient péniblement de terminer le pont de singe. Lui, Lucie et Jacques-Édouard sont en stress, car les rouges sont loin devant maintenant, et courent vers leur prochain obstacle.

La destruction des murs rouge et jaune progresse. Grégory et Freya s’acharnent sur leurs murs respectifs. Freya progresse plus rapidement, le trou dans le mur étant presque assez grand pour la laisser passer.

- Véronique : Prévois bien large, il faut que Fouad puisse passer.
- Florian : Ouais, ce serait bien que quand il arrive, il n’ait plus rien à faire d’autre que passer, vu que cette épreuve va se jouer sur le dernier.
- Victor : Non mais Fouad, il a limite juste à foncer sur le mur comme un bélier pour le détruire, y'a pas de souci à se faire.

Chez les jaunes, bien que Grégory n’ait pas terminé son travail, Pauline se demande surtout ce que font les trois derniers.

- Pauline : Bon sang mais qu’est-ce qu’ils fichent encore, les trois branlots ? Ils ont fait une sieste en cours de route ou quoi ? Si on perd à cause d’eux ça va chier des bulles.
- Rébecca : Relax, de toute façon même s’ils étaient là ça ne changerait rien, vu qu’on ne peut pas passer. En plus, il manque aussi des rouges, ils sont peut-être encore plus en retard.
- Pauline : Impossible. Regarde là-bas, y’a la vieille des rouges qui vient de monter à la corde. Les nôtres sont toujours portés disparus.

Certains candidats étant de retour sur la plage, les bleus peuvent de nouveau commenter leurs performances.

- Annaëlle : 4 rouges déjà arrivés, seulement 3 jaunes. Et à écouter Pauline, les derniers jaunes sont dans les choux. C’est bien les rouges qui gagnent.
- Zoraïda : Wesh c’est trop des bolosses les jaunes.
- Yoan : Ouais trop ils sont nuls. * rire débile *
- Sylvain : En fait je m’en fous de qui gagne, j’espère juste qu’ils ont ramené plein de trucs, comme ça on aura plein de trucs aussi.
- Annaëlle : C’est quand même bien de connaître le niveau des deux autres équipes, vu qu’on va devoir les affronter.
- Daphné : Et ça va êtreuh quelquechoseuh ça, vu notreuh niveau ong va se faireuh rétamer.
- Théophraste : Il est évident que si tu te montres aussi défaitiste dés le départ, nous sommes très mal partis et nos chances de gagner sont minces. Craindre la défaite provoque la défaite.
- Daphné : Mais regareuhdez ! Tous les grannds sportifs song chez les jauneuh ou les rougeuh !
- Annaëlle : Il faut jamais se fier aux apparences, très souvent on a des surprises. Et on doit quand même avoir un ou deux sportifs chez nous...
- Théopraste : Il n’y a pas que le niveau sportif, il y a aussi la cohésion. Et cela, les jaunes semblent en manquer grandement.

Fouad vient de franchir l'obstacle du grimpé de corde, et court rejoindre ses coéquipiers, toujours occupés avec le mur. Jacques-Édouard, Lucie et Félix arrivent tout juste à la corde.

À force d’acharnement, Freya a creusé un trou dans le mur suffisamment large pour que même Fouad puisse passer. Bien que fatiguée, elle s’apprête alors à défoncer la boîte contenant la clé du coffre.

- Victor : Attends, je m’occupe de la boîte. Tu es fatiguée, termine le parcours et repose-toi.
- Florian : Oui, je pense que tu as fais ta part du boulot là.
- Freya : Ok.

Freya repose le marteau, et franchit le mur. De l’autre côté, le fil conducteur conduit tout droit vers la ligne d’arrivée.

- Denis : Les premiers candidats arrivent. Pour valider votre parcours, vous devez franchir la ligne verte.

Freya s’exécute, suivie par Florian.

- Denis : Top pour Freya ! Top pour Florian !

Véronique, elle, étant derrière Victor, est contrainte d’attendre puisque celui-ci est occupé à défoncer la boîte. La tâche est plus compliquée qu’il n’y paraît, car les parois qui la constituent sont plus bien épaisses que le mur. Victor a plus l'impression d'enfoncer la boîte dans le sol que de la démolir.

Grégory a lui aussi creusé un passage dans son mur, assez grand pour le laisser passer facilement. En principe, si lui peut passer, toute son équipe peut. Grégory franchit le mur et valide son parcours.

- Denis : Top pour Grégory !
- Pauline : Eh ! Et la boîte alors ?
- Grégory : Oui ben je suis fatigué. Tu as deux mains, alors si tu veux l’ouvrir, tu prends le marteau et tu te débrouilles. De toute façon on va perdre, alors à quoi bon se fatiguer.

En effet, Perrine et Fouad arrivent, tandis qu’au loin, on remarque que Jacques-Édouard vient tout juste de terminer de grimper à la corde.

- Pauline : C’est vrai que c’est pas faux. Quelle bande de bras cassés ces trois-là.
- Rébecca : Ça va, pas la peine de les accabler, ils ont juste eu un mauvais moment.
- Pauline : Un mauvais moment ? Ils sont complètement à la ramasse…

Victor a pas mal progressé dans la destruction de la boîte, mais à présent que Fouad arrive, il envisage de demander à celui-ci de le relayer.

- Victor : Fouad, tu peux prendre ce marteau, défoncer cette boîte, prendre la clé et l’utiliser pour ouvrir le coffre ? Tu feras ça mieux que moi.
- Fouad : Oui, ça devrait le faire.

C’est au tour de Lucie de grimper à la corde. Mais alors qu’elle était presque arrivée en haut, elle lâche et tombe dans l’eau.

- Lucie : C’est pas vrai ! Merde ! Pourtant normalement j’y arrive à faire ça.
- Félix : C’est le stress, tu te mets trop la pression.
- Lucie : Mais forcément je me mets la pression, l’équipe risque de perdre à cause de nous.
- Félix : C’est pas grave, on sera trois à se faire tuer. Jacques-Édouard pour les planches, moi pour le pont de singe et toi pour la corde.
- Lucie : Ouh là là… On va se prendre un de ces savons. Et si y’a un vote ils vont sûrement voter contre nous maintenant.
- Jacques-Édouard : Calmez-vous un peu tous les deux une fois ! On ne va pas se faire “ tuer ”. Les autres savent que ce n’est qu’une épreuve et en plus, c’est un confort, même pas une immunité.

Victor, Véronique et Perrine ont validé leur parcours. Dépitées, Pauline et Rébecca ont abandonné tout espoir de gagner tout en récupérant le contenu du coffre, et ont également validé leur parcours. Fouad frappe comme un sourd la boîte, qui finit enfin par céder. Il récupère la clé, et ouvre le coffre. Comme suspecté par son équipe, il contient bien des racines de manioc. Fouad les récupère, puis se dirige triomphalement vers la ligne d’arrivée.

- Denis : Top pour Fouad ! La victoire est pour les rouges ! Bravo !

Les rouges exultent. Ils sautent de joie, se congratulent, s’enlacent. Fouad se libère de son harnais et rejoint ses coéquipiers.

Un peu plus tard, les trois équipes, chacune au complet, font face à Denis pour le débriefing.

- Denis : Félicitations, les rouges. Vous venez de remporter la première épreuve en équipe de votre aventure.
- Fouad : Oui, c’est génial, j’espère que ce n’est que le début d’une longue série. Je suis trop fier de mon équipe.
- Denis : En revanche, vous, les jaunes, vous avez perdu. Qu’est-ce qui vous a manqué, selon vous ?
- Pauline : Cette épreuve se jouait sur le dernier de chaque équipe. Certains d’entre nous ont fait n’importe quoi à l’arrière.
- Lucie : Je suis désolé si je vous ai fait perdre.
- Pauline : Ça sert à rien d’être désolée maintenant. Fallait être meilleure que ça pendant l’épreuve !
- Delphina : Et ça ne sert à rien de s’énerver maintenant. Ce qui est fait et fait.
- Denis : Delphina, vous n’avez pas participé à cette épreuve. Pensez-vous que les choses auraient été différentes si quelqu’un d’autre avait été mis à l’écart à votre place ?
- Delphina : Je ne dis pas qu’avec moi mon équipe aurait gagné. Je crois vraiment que chacun a donné le meilleur de lui-même et que ça n’a simplement pas suffi.
- Pauline : Ben dis-donc, si Lucie et Félix ont donné le meilleur d’eux-mêmes sur ce coup-là, qu’est ce que ça doit être quand ils ne se donnent pas à fond !
- Delphina : Je comprends que tu sois frustrée d’avoir perdue, c’est normal en fait, mais si tu réagis comme ça, tu vas juste mettre la pression à toute l’équipe et ça va être encore pire ensuite. Il faut rester calme, comprendre pourquoi on a perdu et ne pas refaire la même erreur.
- Pauline : Tu m’en diras tant. Une erreur ? Je t’écoute, quelle était notre erreur, madame Je-Sais-Tout ?
- Delphina : Je ne prétends pas tout savoir, mais il y a forcément des choses qu’on a mal faites et qui expliquent notre défaite. Si on veut gagner, il faut qu’on les découvre, ce n’est pas en hurlant sur ceux qui sont arrivés derniers qu’on va arranger les choses.
- Denis : Les rouges, à votre avis, pourquoi les jaunes ont-ils perdu cette épreuve ? Florian ?
- Florian : Je n’en sais rien, je me suis surtout préoccupé de ce que faisait mon équipe, je n'ai pas vraiment vu ce qu'ont fait les jaunes.
- Victor : C’est une question de stratégie. Nous on a mélangé les plus forts avec les plus faibles pour pouvoir les aider. Eux ils ont mis les forts devant et les faibles derrière, c’est pour ça que les plus faibles n’avançaient pas.

Florian et Freya font la grimace, mécontents que Victor ait donné un conseil utile à l’équipe adverse.

- Denis : Et vous les bleus ? Vous avez observé ce match à distance, qu’en pensez-vous ?
- Annaëlle : On en discutait entre nous. On est plutôt d’accord.
- Théophraste : De plus, l’équipe des rouges avait un leader. L’équipe des jaunes n’en avait pas.
- Pauline : Ça c’est faux, je suis le leader des jaunes. Je suis capitaine et c’est moi qui donnais les ordres pendant l’épreuve. J'y peux rien si mes ordres ont mal été suivis.
- Delphina : Être leader, ce n’est pas juste aboyer des ordres. C’est aussi savoir se remettre en question et motiver les autres. Ton comportement se rapproche plus de celui d’un tyran.
- Denis : Méditez sur tout cela, les jaunes. Cela pourrait vous être très utile demain, pour l’épreuve d’immunité. Croyez-moi, aucun d'entre vous ici présent n'a envie de perdre une épreuve d'immunité. (Annaëlle marmonne un "tu parles !" entre ses dents, mais personne ne l'entend.)
Mais pour l’heure, je suis sûr que vous avez tous hâte de rejoindre vos camps respectifs. Sachez que vous trouverez sur vos camps du matériel de base indispensable à la survie, ainsi que 3 kg de riz par équipe. Les rouges, vous avez gagné au cours de l’épreuve un sac contenant des branches et des brindilles, idéales pour permettre à un feu de prendre, ainsi qu’une corde, des bananes et du manioc. Les bleus, comme convenu, vous trouverez tout cela également en arrivant sur votre camp.
Je donne à chaque équipe une carte pour rejoindre votre campement. Des pirogues vous emmèneront sur vos îles respectives. Une fois arrivés sur l’île, à vous de trouver votre campement grâce à la carte.

Ahah c'est cool d'avoir mixé ces deux épreuves-là, ça fout un sacré bordel.

J'espère voir la pseudo cheftaine Pauline se faire blindside par une alliance des 3 "faibles" + la psy Delphina.

J'aime bien les dessins des candidats. 3 équipes, j'aurais fait 18 candidats, pas grave on verra comment va se dérouler cette fic.

C'est vrai qu'au début, j'ai pensé à faire 18 candidats au lieu de 20, mais finalement j'ai plusieurs raisons de m'être quand même rabattu sur 20.

Je mets en spoiler pour ceux qui liraient ce post sans avoir lu la première partie de la fic:

PS : Oui, la suite arrive bientôt.

Épisode 1, troisième partie : Arrivée sur le campement

Nanuk

Encore sous l’euphorie de leur récente victoire, c’est enthousiastes que les Nanuk débarquent sur leur île.

- Victor : Bon, ben reste plus qu’à trouver le camp maintenant.
- Véronique : Et plus qu’à construire une cabane. Et faire du feu. Et trouver de quoi manger.
- Florian : Ça va, on a trois kilos de riz et du manioc.
- Marcel : Et tu veux le faire comment ton riz, sans feu, gros malin ?
- Victor : Bon, euh, qui c’est qui sait bien lire une carte ?
- Marcel : Moi ! J’étais militaire avant, laissez faire l’expert, je vais vous montrer.

Marcel arrache presque la carte des mains de Victor et la regarde rapidement.

- Marcel : C’est par là, il faut aller à droite. Le camp est de l’autre côté de l’île.
- Freya : Éévidemment, fallait qu’il nous fassent déébarquer le plus loin pôôssible.
- Perrine : Bien sûr, ils auraient dû nous faire débarquer directement sur le camp. Et pourquoi pas y construire un hôtel cinq étoiles, pendant que tu y es ? C’est terrible ces jeunes, toujours à rouspéter !
- Freya : Ça va ! Je faisais juste un coonnstat.
- Victor : Eh oh ! Commencez pas à vous disputer sans raison. Direction le camp !

L’équipe des rouges débute alors son périple en suivant Marcel, qui les emmène droit vers la forêt.

Interview de Freya : Je suis plutôt coonntente de mon ééquipe, même si j’ai pas gaagné le droit de la coonnstituer. J’aurais fait à peu prêt les mêêmes choix que Fouad. À part Péérrine et Marcel. Moi j’aurais plutôt pris Deelphina et Sylvain. Je pense que ça va bieenn se passer avec Flôôrian, Victôr, Vééronique et Fouad. Même si j’aurais pas crû au déébut, je crois que Flôôrian va devenir mon meilleur aallié. Il est un peu biizarre, mais il est un peu drôôle aussi. Et on se coommplète bien parce que moi je suis plutôt maanuelle et lui est plutôt céérébral, donc on peut faire un bon duuo.

Interview de Fouad : Ça ne pourrait pas aller mieux. J’ai gagné la toute première épreuve, j’ai eu le droit de choisir mon équipe, j’ai donc pu prendre les meilleurs, et on a gagné le premier confort. C’est le pied. Pourvu que ça dure. On a une si bonne équipe que j’y crois, on va gagner toutes les épreuves et établir un record, on sera la première équipe à être passée zéro fois au conseil. J’espère que ma famille sera fière, surtout ma femme et ma fille.

Interview de Marcel : L’équipe a l’air pas trop mal physiquement, même si j’ai de sérieux doutes par rapport à Florian qui fait quand même pas mal mou du genou et Véronique qui est bien chétive. On verra ce que ça donnera, mais je les ai à l’œil. Ça sent les enfants gâtés à qui tout a toujours été offert et qui n’ont aucun sens de l’effort. J’ai aussi un petit peu de mal avec Fouad, si c’était moi qui avais formé les équipes, je ne l’aurais certainement pas choisi malgré ses gros muscles.

Interview de Perrine : Très sincèrement, j’étais plutôt mal à l’aise que Fouad m’aide sans cesse pendant l’épreuve. Qu’est-ce qu’il s’imagine ? Que comme je suis plus âgée que lui et qu’il est jeune et musclé, il vaut mieux que moi ? Peuh ! Je n’ai rien dit pendant l’épreuve parce que je voulais qu’on gagne, mais si ça continue comme ça, je ne vais pas rester silencieuse bien longtemps.

Interview de Florian : C’est pas si mal, comme début. Je suis tombé sur une team de forts. Mais du coup je flippe un peu, car je suis l’homme le moins fort de la team. Et comme en plus les hommes sont en surnombre chez nous, il y en a un qui ne participe pas aux épreuves, c’est-à-dire qu’il y a 75 % de chance que quelqu’un de plus fort que moi soit écarté des épreuves. J’ai peur que du coup ils se disent que je les handicape et qu’ils décident de m’éliminer pour éviter que des gens comme Fouad ou Victor soient écartés des épreuves. Heureusement, je n’ai pas fait de connerie pour l’instant, alors je ne devrais pas être trop sur la sellette. Il faudrait que la team évite les conseils assez longtemps pour que j’aie le temps faire des alliances et être safe.

Ukaleq

Les Ukaleq sont d’humeur bien plus maussade lorsqu’ils arrivent sur leur île. Jacques-Édouard, Lucie et Félix culpabilisent à cause de la défaite à l’épreuve de confort, et Pauline reste remontée contre eux.

- Félix : Ah, c’est cool, on est arrivés. Classe l’endroit.
- Grégory : T’attaches pas trop, le camp c’est pas ici.
- Delphina : C’est vrai que d’après la carte, il va falloir marcher.
- Lucie : Déjà ? Mais on sort à peine d’une épreuve.
- Pauline : Ah parce que t’es fatiguée en plus ? Pourtant, vu ce que t’as foutu, y’a pas de quoi l’être.
- Delphina : Non, non, non, non, non, non, non, et non ! On ne va pas remettre ça sur le tapis. Il faut qu’on trouve le camp et qu’on garde une bonne ambiance.
- Pauline : Non mais moi ça me gave, on est la seule équipe à ne pas avoir eu de récompense, tout ça parce qu’on a des nuls qui sont pas foutus de mettre un pied devant l’autre. Si seulement vous aviez fait ce que je vous ai dit correctement. Je vous ai dit tout ce qu’il fallait faire, limite je faisais l’épreuve à votre place, mais même comme ça vous n’êtes arrivés à rien.
- Jacques-Édouard : Bon alors déjà tu me parles pas sur ce ton, et ensuite on les a justement suivis, tes ordres. C’est toi qui nous as demandé d’aller derrière, on l’a fait. C’est toi qui voulais que je prenne les planches, je l’ai fait, ça m’a ralenti. Ce sont justement tes ordres qui nous ont fait perdre.
- Pauline : Mais n’importe quoi ! Vous êtes d’une mauvaise foi incroyable.
- Delphina : MAIS STOP ! On arrête de parler de l’épreuve, d’accord ? On a perdu, c’est comme ça, ça fait partie du jeu. Il y aura d’autres épreuves, on aura l’occasion de se rattraper plus tard. Pauline il faut vraiment que tu te contrôles, si tu t’emportes comme ça déjà maintenant, qu’est-ce que ça va être plus tard ?
- Pauline : C’est comme ça, je suis une compétitrice, je n’aime pas quand je perds.
- Delphina : Et tu crois que les autres sont contents d’avoir perdus ? Je ne pense pas. Il faut que tu comprennes que ta réaction n’apporte rien de positif à qui que ce soit. Les autres ne deviendront pas meilleurs juste parce que tu leur hurles dessus.
- Pauline : Ben si, c’est la formation à la dure. C’est comme ça qu’on forme les plus forts. T’as déjà entendu parler des Spartiates ? Tu crois qu’eux ils progressaient en étant gentils ?
- Delphina : * soupir * Ça va être dur… Bon, s’il-vous-plait, peut-on partir à la recherche de notre camp, dans le calme et la sérénité ?
- Grégory : C’est pas compliqué, il suffit de suivre la carte. Je vais vous le trouver votre camp.
- Pauline : Voilà, au moins un qui est volontaire et qui met la main à la pâte.
- Delphina : Très bien, on te fait confiance. Et Pauline, tu devrais l’aider. Vu que tu es capitaine, que t’es notre leader et tout, on compte sur toi pour nous montrer le chemin.
- Pauline : Bien sûr, en fait vous râlez beaucoup mais à la première difficulté, vous vous souvenez que vous avez besoin de mon leadership.
- Grégory : C’est assez normal en fait, c’est comme dans une meute. Les individus en bas de l’échelle essaient toujours de tester les individus en haut de l’échelle pour être sûrs que ceux-ci sont toujours à la hauteur. Il suffit de les rappeler à l’ordre pour qu’ils se souviennent où se trouve leur place.
- Delphina : Ah mais tout à fait, c’est exactement ça, comment as-tu deviné ?

Les Ukaleq se mettent en route vers leur campement. Deux groupes se distinguent nettement : Grégory et Pauline à l’avant, qui disposent de la carte et sont chargés de guider l’équipe. Les cinq autres les suivent en restant en retrait.

- Lucie : Elle est horrible Pauline, dans les épreuves elle est peut-être forte mais son caractère est affreux.
- Jacques-Édouard : C’est le genre à se croire tout permis. Qu’on n’ait pas été spécialement performants sur l’épreuve je veux bien, mais sa réaction dépasse les limites.
- Delphina : Il y a sûrement des événements dans son passé qui expliquent son comportement. Son cas serait sans doute assez intéressant…
- Lucie : C’est un peu l’excuse facile, ça. Moi aussi, j’ai vécu des moments difficiles, je ne suis pas devenue une harpie enragée pour autant.
- Félix : Ça, c’est ce que tu crois…
- Lucie : T’es con. * rires *
- Félix : En tout cas t’as géré, Delphina, en les chargeant tous les deux de nous guider, Pauline nous fout la paix, on est pénards et on a juste a les suivre tranquillement tandis que eux se tapent tout le boulot. Et en plus elle croit qu’on l’accepte comme leader.
- Lucie : Oui, merci Delphina.
- Delphina : Ah mais c’est rien. Moi je veux juste qu’il y ait une bonne ambiance dans l’équipe. Ça leur fera les pieds. Et puis, d’après Pauline on est nuls, faibles, et débiles. On ne va quand même pas demander à des ratés comme nous de trouver un campement ?

Interview de Félix : Pour l’instant, le bilan est mitigé. D’un côté, j’ai déjà été identifié comme étant faible aux épreuves. Mais d’un autre côté, je suis globalement content de l’équipe dans laquelle je me trouve, à part Pauline qui est insupportable. Mais avec Lucie, Jacques-Édouard et Delphina, on s’entend très bien. Il y a aussi Rébecca qui est plutôt sympatique mais assez discrète. Celui que je n’arrive pas à saisir c’est Grégory, il est très bizarre ce type. Il n’est pas méchant mais il suit Pauline comme un toutou.

Interview de Lucie : Après l’épreuve je stressais, j’avais très peur que tout le monde me crie dessus à cause de la défaite, mais en fait y’a juste Pauline qui râle et personne ne l’apprécie à part Grégory. Delphina a même pris ma défense. Delphina elle est top, je suis contente qu’il y ait quelqu’un comme elle dans mon équipe. Du coup ça va mieux. J’ai moins peur d’être éliminée s’il y a un vote. Moi maintenant mon choix est fait, si jamais mon équipe perd une épreuve d’immunité je vote contre Pauline, et j’espère qu’il y en aura assez pour faire pareil.

Interview de Pauline : Avec Grégory, on est partis à la recherche du camp. Je dois dire que ce n’est pas plus mal que les autres restent en arrière, surtout les trois branquignols, ils n’auraient fait que nous gêner dans nos recherches. Franchement leur attitude m’inquiète : ils ne se contentent pas d’être mauvais, il faut en plus qu’ils refusent de reconnaître leurs erreurs. Je ne vois pas comment ils espèrent s’améliorer dans de telles conditions, et ce n’est pas comme ça qu’on va gagner des épreuves. En plus Delphina les défend, du coup ça va les conforter dans leur médiocrité.

Interview de Grégory : Moi jusque-là, je m’éclate. Je me débrouille plutôt bien aux épreuves et ce qu’il se passe dans notre meute jaune, c’est plutôt rigolo. Au sommet il y a Pauline qui est l’alpha, juste après il y a moi qui suis le bêta, et les autres ce sont des gamma. Lucie va peut-être même devenir une oméga, le bouc-émissaire tout en bas de la hiérarchie et contre qui toute la meute se déchaîne. Moi ça me convient très bien d’être deuxième plutôt que premier, c’est une position bien plus confortable, moins risquée et plus facile à tenir.

Siktali

L’ambiance est calme chez les Siktali, qui découvrent leur île.

- Daphné : Beuong, on fait comment mainteuhnant ? J’ai la carteuh mais je ne sais pas si je sais la lireuh correctemeng.
- Théophraste : Il suffit juste d’être sûr que tu la lises dans le bon sens, après c’est facile.
- Daphné : Et commeng je sais qu’elle est dans le bonn sens ?
- Annaëlle : La petite croix rouge au bord de la mer, c’est l’endroit où on débarque. Et la mer tu sais de quel côté elle est en vrai, t’as juste à orienter la carte. Ou sinon t’utilise la boussole.
- Daphné : C’est commpliqué quannd mêmeuh.
- Sylvain : Sinon donne, moi je le fais.
- Annaëlle : Au pire y’a une autre solution. D’après la carte le camp est à peu prêt en face. Si vous ne voulez pas vous fatiguer, au lieu de chercher à se repérer dans la forêt, on a qu’à longer la cote.
- Théophraste : Tu envisages de faire le tour de l’île au lieu de prendre le chemin direct ? Mais cela rallongerait inutilement.
- Annaëlle : Peut-être, mais pas tant que ça. Ça multiplie la distance par environ 1.6, vu que l’île est à peu prêt ronde. Mais à côté de ça, je suis sûre que le centre de la forêt est très pénible à traverser, plus que la périphérie. Il doit y avoir des marécages, de la végétation épaisse, ou va savoir quoi. En faisant le tour, on devrait éviter les pires endroits, et par moment on aura juste à marcher sur la plage, au lieu de marcher dans la boue ou je ne sais trop quoi. Et en plus, si on va au centre de la forêt, on risque de se perdre un peu, si ça se trouve on va en ressortir au mauvais endroit et on cherchera le camp au mauvais endroit. Alors que si on fait le tour, ça prendra le temps qu’il faudra, mais au moins on est sûrs de trouver le camp quoi qu’il arrive et sans trop se fatiguer, vu qu’il est forcément prêt de la plage. Pour résumer, ce qu’on perd en longueur, on le gagne en facilité.
- Théophraste : Je ne sais pas, je ne suis pas sûr que ce soit aussi simple.
- Daphné : Si ça veut direuh qu’onn n’a pas besoing de se préoccuper de la carteuh, moi ça me convieng.
- Annaëlle : On a qu’à voter.
- Théophraste : Pourquoi pas, ceux qui veulent contourner l’île, levez la main.

Les mains d’Annaëlle, Daphné et Sylvain et lèvent.

- Théophraste : Bon, qui est pour passer par le centre de l’île ?

Deux mains se lèvent, celles de Théophraste et Zoraïda.

- Zoraïda : Moi en fait j’m’en balek alors j’vote au hasard.
- Théophraste : 2 voix. Contre 3. Bon, qui c’est le suisse qui n’a pas voté ?

Yoan lève la main.

- Yoan : Moi que j’suis suisse.
- Annaëlle : 3 voix contre 2, et encore dans les deux y’a un vote à moitié blanc. Contourner l’île gagne.
- Théophraste : Il semblerait que oui, en effet.

Daphné donne la carte à Sylvain.

- Daphné : Tieng, onn sait jamais, elleuh pourrait quand mêmeuh nous servir.

Le groupe des Siktali se met alors en marche, longeant la côte, espérant ainsi trouver le camp plus facilement qu’en prenant le chemin direct.

Interview de Théophraste : Annaëlle nous a proposé de contourner l’île au lieu de passer par le centre. Soit-disant que c’est plus simple comme cela. Je ne suis pas totalement convaincu, mais puisque la majorité approuve, qui suis-je pour contester ? Je crois en la démocratie donc même si je ne suis pas d’accord, j’accepte la décision collective de notre équipe des bleus.

Interview d’Annaëlle : En fait, mon idée de contourner l’île, c’est un peu un coup de poker. Est-ce que ça va vraiment faciliter notre avancée ? Je ne suis pas sûre, je n’ai jamais mis les pieds dans cette forêt. Si le voyage s’effectue sans trop de difficulté, les autres vont peut-être se dire qu’on a atteint le camp en partie grâce à moi, et ça m’aidera à me faire mieux voir. Ou peut-être pas. Ce n’est pas ça le plus important. Mon but premier, c’était de voir qui pourrait facilement se ranger à mon avis, même sans savoir vraiment de quoi il retourne. J’ai eu la réponse que je voulais. Daphné et Sylvain se sont laissés facilement convaincre, Zoraïda s’en fout, Yoan n’a absolument rien compris, et Théophraste est le seul à contester. Il n’y en a donc qu’un dont je dois me méfier dans cette équipe, c’est Théophraste. Heureusement que je n’ai pas eu cinq nons parce que là je me serais sentie très conne.

Interview de Sylvain : Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou pas de contourner l’île au lieu d’aller tout droit, je ne connais pas cet environnement qui me change énormément du Quercy, mais je suppose qu’Annaëlle a de bonnes raisons de vouloir faire comme ça, c’est pour ça que j’ai approuvé son idée. Moi je dis toujours que quand on ne sait pas, il faut faire confiance à ceux qui savent. En plus, comme j’ai souvent un peu de mal avec les gens que je ne connais pas, peut-être que si j’approuve les propositions des autres, ils vont être contents et vont plus m’apprécier.

Interview de Zoraïda : Abusé comment y se compliquent trop la vie les autres avec leurs histoires trop chelou de centre, de périphérie et tout et tout. Y disent que contourner ça va être plus facile. Wesh, t’sais ce qu’est l’plus facile ? Faire comme moi, moi j’les suis, j’dis rien, j’gamberge pas, j’laisse les aut’ faire quand c’est la zermi, c’est ça l’plus fastoche et l’moins fatiguant.

Nanuk

Les Nanuk progressent à travers la forêt. Au cours de leur périple, ils ont droit à tout : passages dans la boue, végétation épaisse, insectes, bruits inquiétants. Plusieurs candidats se sont déjà fait piquer par des insectes qu’ils n’ont pas su identifier.

Interview de Victor : Je me suis fait piquer par des sortes de moustique. Ça me gratte un peu, mais ça va. Mais faudrait pas que ça se reproduise trop souvent non plus.

- Véronique : On l’aura mérité, notre accès au camp. Dis, Marcel, c’est encore loin ?
- Marcel : Qu’est-ce que j’en sais si c’est encore loin ou pas ? On a quelques kilomètres de marche, dans la forêt ça prend du temps.
- Véronique : Et jusque là, on en a fait combien ?
- Freya : Troiis ou quaatre je pense.
- Perrine : En tout cas c’est pas en nous cassant les pieds toutes les cinq minutes à demander si c’est encore loin qu’on avancera plus vite. Moi quand j’avais ton âge, je savais profiter de l’instant présent, je ne m’attendais pas à avoir tout tout de suite.
- Marcel : C’est ce que je dis toujours, génération de pourris gâtés.
- Véronique : Rolala… Si on ne peut même plus poser une question.
- Victor : Dites euh… pourquoi vous vous disputez ? Il n’y a vraiment pas de raison, on a une équipe qui fonctionne bien, ce serait vraiment dommage de tout gâcher par de vaines disputes.
- Fouad : C’est peut-être parce qu’on n’a pas l’habitude de la jungle, ça rend tout le monde nerveux. Ça ira mieux une fois arrivés au camp.
- Marcel : De toute façon, on devrait bientôt sortir de la forêt, et arriver directement sur notre campement.
- Véronique : Ah ben c’est cool ça.

Interview de Véronique : Perrine qui me parle de profiter de l’instant présent alors qu’on galère… Oui y’a de jolis endroits par ici, mais y’a aussi les bestioles bizarres, les plantes, si ça se trouve y’a même des lions, des tigres et des abeilles tueuses. Je serai quand même plus rassurée quand on sera arrivés sur notre campement que maintenant, perdue au milieu de nul part. Après si ça lui fait plaisir de se faire dévorer par une bête féroce, c’est son droit, mais moi ce n’est pas le cas.

Ukaleq

La progression des Ukaleq se fait dans une ambiance étonnement sereine. La mise à l’écart de Grégory et Pauline a porté ses fruits : ils avancent, guidés par la carte, en ignorant totalement le reste de leur équipe, qui les suivent en discutant tranquillement. Leur parcours évite les zones marécageuses, aussi ont-ils beaucoup moins de problèmes avec les moustiques que les Nanuk.

- Lucie : À part la végétation un peu agressive, c’est plutôt sympa, cette virée en forêt.
- Félix : En fait, c’est plus une jungle.
- Lucie : Ah ? Je n’ai jamais bien compris la différence.
- Jacques-Édouard : En fait c’est toi qui as raison, c’est bien une forêt tropicale, pas une jungle. Une jungle, c’est tellement dense que t’avances pas sans machette. Ici c’est un peu compliqué d’avancer sans rien, mais c’est quand même possible.
- Félix : Y’a quand même de drôles de bruit. Vous croyez qu’il y a des prédateurs ici ?
- Lucie : Oui, y’a Pauline.
- Félix : Non mais, sérieusement ?
- Delphina : Je ne sais pas, vu qu’on doit passer 40 jours ici, je suppose qu’ils ont choisi des îles où il n’y en avait pas, question de sécurité. Ce serait super dangereux sinon.
- Félix : Je sais pas, je ne suis pas convaincu.

Interview de Delphina : Ça me rassure de voir que quand on est tous les cinq, il y a une bonne ambiance. Ça veut dire que le problème vient bien de Pauline. On a donc un répit jusqu’à ce qu’on ait trouvé le camp. J’espère qu’après, elle se sera un peu calmée.

Devant eux, Pauline et Grégory sont un peu plus préoccupés.

- Pauline : Comment ça, tu n’es pas sûr de savoir où on est ?
- Grégory : Écoute je fais ce que je peux. Tous les endroits se ressemblent ici, comment veux-tu que je sache où on est. Je suis juste à peu prêt sûr qu’on va dans la bonne direction, c’est déjà pas mal.
- Pauline : Et si à la fin on débarque sur la mauvaise plage et qu’il y a rien, comment on fera pour savoir où aller ?
- Grégory : On verra bien. L’île n’est pas immense. On suit la bonne direction depuis le début, au pire on ne pourra pas se tromper de beaucoup.

Siktali

Le tour de l’île des Siktali s’effectue sans difficulté particulière, à part quelques insectes gênants par-ci par-là, des branches à la mauvaise hauteur, et la chaleur qui se fait de plus en plus sentir. Ils en profitent pour discuter de leur propre équipe et de leurs adversaires.

- Théophraste : Nous étions en pleine interrogation il me semble, pendant l’épreuve de confort. Y a-t-il des sportifs parmi nous ? Je crains que malheureusement, en ce qui me concerne, je ne suis pas le plus robuste. Je ne suis ni manuel ni sportif.
- Sylvain : Moi ça va, sauf sur les épreuves aquatiques. S’il y a des épreuves où il faut nager, ne comptez pas trop sur moi. Mais pour le reste, je suis votre homme.
- Daphné : Tu es trop modesteuh. Tu es déjà meilleureuh que Yoan.
- Zoraïda : ’azi c’est pas dur ça, Yoan il sait même pas nager.
- Annaëlle : De toute façon comme disait Théophraste, pour la victoire la cohésion ça compte autant que la force. Des fois y’a des équipes qui ont l’air nulles mais qui s’entendent bien et qui gagnent quand même.
- Daphné : Vous croyez qu’ong peut gagné des épreuveuh ? Mêmeuh s’il y a des gens supereuh forts chez les jaunes et les rouges ?
- Zoraïda : Trop. On va leur niquer sa mère aux rouges et aux jaunes !
- Daphné : Mais vous avez vu chez les rougeuh ? Ils ong un mec-euh tout grannd et tout foreuh. Et y’a aussi la granndeuh blonndeuh et Victor qui song très forts.
- Annaëlle : Fouad, Freya et Victor ? Ils ont sûrement des points faibles. Fouad par exemple, il va sûrement souffrir le martyr avec l’estomac vide. Avec quelqu’un comme lui, les 3 kilos de riz ils tiennent 1 jour, pas 40.
- Daphné : Oui mais mêmeuh, tu penseuh vraimeng qu’ong peut les battreuh ?
- Annaëlle : Ça dépendra du type d’épreuves et de comment on s’organise. Sur le papier on n’a peut-être pas la meilleure équipe mais ça ne veut rien dire, si on gère bien on peut s’en sortir. Et en dehors des épreuves, les jaunes je vous parie qu’ils vont avoir de gros problèmes de cohésion à cause de Pauline. Ça pourrait bien nous être favorables.
- Daphné : Ah oui, elle était trop méchannteuh avé les autres ! J’espèreuh que personneuh ne sera commeuh ça chez nous si onn perd.

Interview de Daphné : J’ai vraimeng peureuh que notre équipeuh ne soit pas au niveau pour les épreuveuh. Mais les autres ils disent que ça devrait aller et qu’on a nos channces, j’espèreuh qu’ils le penseuh vraimeng et qu’ils ne disent pas ça justeuh pour me rassurer.

Interview d’Annaëlle : Bon alors jusqu’ici, ça ne commence pas bien. Enfin, pas très bien. Dans notre équipe on n’est que six, et pas les six meilleurs. Je veux dire, à part Sylvain et Daphné, sportivement, notre équipe, ce n’est vraiment pas le top. Et pour ce qui est de la cohésion, ça va aussi être compliqué. Daphné a un gros problème de manque de confiance en elle et en l’équipe. Sylvain n’est pas très sociable. Théophraste on dirait un roman du 19ème siècle quand il parle, c'est un peu usant à la longue. Yoan je ne sais pas s’il est naturel ou s’il joue un rôle, mais on dirait un abruti complet, comme en plus il est faible ça va forcément en énerver certains. Zoraïda est un volcan, pour l’instant endormi. Et moi, disons que le travail de groupe, ce n’est pas trop mon truc.

Interview de Sylvain : J’ai déjà été identifié comme étant le plus fort physiquement de l’équipe. Ça fait plaisir, mais ça me fait peur en même temps. Je suis peut-être le plus fort des bleus, mais dans les autres équipes, y’a des gros calibres, surtout chez les rouges. Maintenant, mon équipe va en attendre beaucoup de moi. Il va falloir que je me montre à la hauteur. Mais au moins, je ne pense pas que mon équipe vote contre moi avant un bon moment : personne n’élimine jamais les forts au début. Qui aurait l’idée de m’éliminer moi alors que Théophraste, Yoan et Zoraïda sont sûrement beaucoup moins forts que moi ? Ce serait du suicide pour ceux qui restent, même si je n’arrive pas à me faire apprécier, mon équipe aura besoin de moi pour gagner les épreuves. Et sur le camp, je compte être très actif et me montrer utile, je suis quand même agriculteur, il faut que je fasse la fierté de ma profession. Franchement, un agriculteur qui vaut rien en survie, ça le fait pas. Ça devrait me faire marquer des points, même si ce n’est pas pour ça que je le fais.

Interview de Yoan : Que, ça fait trop bizarre que de parler au caméra. Comment que je sais que ça filme, moi ? Dis, c’est vrai que tu t’appelles Robert ? (des paroles inintelligibles sont audibles dans le fond) Ouais, que je suis trop content. Mon équipe, elle est trop, trop bien. Je suis sûr on va tout gagner les épreuves. L’île elle est jolie, y’a beaucoup d’arbres. Mais que je suis fatigué et j’ai faim, j’espère y’aura du homard au caviar ce soir, c’est mon plat préféré.

Nanuk

Après une longue marche, les Nanuk quittent enfin la forêt. Marcel, sûr de lui, se voit déjà félicité et remercié par ton son équipe pour avoir été le héros qui les a conduits vers leur campement.

- Marcel : Et voilà, on est arrivés. Admirez le travail !

Mais en guise de réponse, il n’a droit qu’à un grand silence. En effet, si les Nanuk ont bien atteint une plage, le drapeau marquant leur campement est lui totalement introuvable.

- Freya : Euh… T’es sûûr de ton coup là ? Je ne crois paas qu’il soit làà le campement. Tu as dû te troommper.
- Marcel : C’est impossible ! J’ai suivi la carte, c’est forcément ici. Le drapeau est juste bien caché.
- Véronique : Mais Denis a dit qu’il était sur le sable et qu’on ne devrait pas avoir de mal à le voir.
- Marcel : Si ça se trouve, il était là et le vent l’a fait partir. On est au bon endroit, je vous dis.
- Victor : Je suis d’accord avec les autres, le campement ne doit pas être là, mais on ne doit pas être très loin non plus. Dans la forêt, c’est vite arrivé de dévier un peu et de sortir au mauvais endroit.
- Marcel : Non mais puisque vous êtes si malins, trouvez-le vous même, votre camp, blancs-becs. Jamais content, je me coltine tout le boulot et vous trouvez encore le moyen de râler après.
- Florian : C’est pas une catastrophe non plus, Victor a raison, on doit être tout proches. Fais-voir la carte.
- Marcel : Je peux trouver tout seul, je n’ai pas besoin qu’on m’aide.
- Fouad : Marcel ! Trouver la camp c’est la tâche de toute l’équipe, tu n’es pas obligé de faire tout tout seul.
- Florian : Je suis sûr qu’on n’a plus qu’à longer la côte pour arriver dans même pas une demi-heure. Mais à condition de partir dans le bon sens. Je veux juste voir la carte pour savoir quel est le bon sens.

Fouad prend la carte des mains de Marcel.

- Marcel : Eh !

Toute l’équipe consulte la carte, sauf Marcel, boudeur.

- Florian : Les deux petites îlots qu’on voit là-bas, vous croyez que ça peut être ces deux petits cercles, sur la carte ?
- Freya : C’est pôôssible, dans ce cas ça veut dire qu’on n’est vraaiiment pas loin.
- Victor : Oui, là, dans dix minutes on y est. Bravo Marcel, tu nous as amenés tout prêt du camp.
- Marcel : Hmmm…
- Véronique : Bon ben on y va alors.
- Freya : Yo hopla c’est parti !

Perrine avance, mais n’est guère suivie.

- Victor : Euh… Perrine, tu vas où comme ça ?
- Perrine : Ben au camp, je croyais que vous vouliez tous y aller au plus vite.
- Victor : Oui mais… c’est de l’autre côté.
- Perrine : Ah bon ?

Ukaleq

Les Ukaleq, eux aussi, sortent de la forêt et arrivent sur une plage, toujours guidés par Grégory et Pauline.

- Félix : Naaaaaan ! Alors là, chapeau !

En effet, au milieu de la plage, un drapeau jaune portant le logo de Koh-Lanta Nicaragua ainsi que l’inscription “ Ukaleq ” saute aux yeux de l’équipe. Au pied de celui-ci se trouve un grand coffre contenant certainement le matériel de survie, ainsi que des casseroles et une boîte hermétique et solide contenant les 3 kg de riz.

- Delphina : Aucun doute possible, c’est bien notre camp. Bien joué, Grégory et Pauline.

La plupart des Ukaleq courent vers le drapeau, la mine réjouie. Grégory imite la position d’un chien assis, et hurle à la mort.

- Pauline : Voilà ce qu’on obtient quand on s’organise et qu’on s’applique. Prenez-en de la graine.
- Lucie : C’est cool, je suis bien contente qu’on soit arrivés. J’ai les jambes en coton. Et je commence à avoir trop chaud.
- Jacques-Édouard : Oui, le Soleil tape vraiment fort ici. Bon, on fait quoi maintenant qu’on est arrivés ?
- Pauline : Ben il faut qu’on s’active, et vite. Il faut qu’on construise une cabane, qu’on fasse du feu, qu’on trouve de la nourriture, surtout qu’on est la seule équipe à ne pas avoir gagné de récompense donc c’est encore plus dur. C’est pas le moment de glandouiller et de ne rien faire.
- Delphina : Pauline, tu recommences ! Je suis d’accord qu’il faut faire tout ça, mais après avoir marché aussi longtemps, il faut d’abord qu’on se repose un peu. Je propose qu’on pose tranquillement nos affaires, et qu’on fasse un peu mieux connaissance.
- Lucie : Ah oui, je suis d’accord, c’est une bonne idée.
- Félix : Je ne dirais pas non, je n’ai rien contre me mettre à l’ouvrage, mais seulement après une petite pause.
- Pauline : Mais on va perdre du temps pour rien ! Il va faire nuit avant qu’on ait commencé. J’ai pas envie de n’avoir rien à béqueter et de ne pas avoir d’abri pour cette nuit.
- Delphina : Ben écoute, si tu y tiens tant que ça, tu retournes dans la forêt et tu vas chercher du bois, et tu emmènes avec toi ceux qui sont impatients de travailler. Mais nous on fait d’abord une pause.

Finalement, Pauline décide de prendre une pause comme tout le monde.

Interview de Pauline : Grâce à moi et Grégory, on a trouvé le camp très facilement. J’ose espérer que maintenant, les autres vont comprendre qui c’est la patronne ici, que je suis indispensable, et vont arrêter de sans cesse contester mon leadership.

Interview de Rébecca : Alors oui, on a trouvé le camp facilement grâce à Pauline et Grégory. Mais je crois que Pauline essaie de s’attribuer tout le mérite à elle seule. Alors qu’en réalité, je crois plutôt que c’est surtout Grégory qu’on peut remercier.

Interview de Jacques-Édouard : Je suis content de découvrir mon camp une fois ! Mais maintenant il va falloir s’y mettre et s’organiser. Logiquement, c’est moi qui devrais faire la cuisine dans cette équipe, comme je fais ça tout le temps chez moi. Je vais aussi m’assurer que l’équipe soit bien organisée pour que le camp reste bien propre et bien rangé. Il faut absolument que le camp garde une bonne hygiène, certaines équipes par le passé se sont mal organisées et ça a à chaque fois fini en catastrophe.

Siktali

Les Siktali, qui marchent depuis des heures, commencent à fatiguer.
- Yoan : C’est encore loin ? Que je fatigue, je vais pas pouvoir continuer à marcher très longtemps.
- Théophraste : Aie confiance en toi-même. Tout cela, c’est dans la tête. Mais je maintiens que si on était passé par la forêt, on serait peut-être déjà arrivés.
- Daphné : Avé des peut-êtreuh, on peut fait pleing de choseuh. On serait peut-êtreuh en mauvais état.
- Zoraïda : Wesh, t’façon Yoan c’est un babtou fragile, il aurait eu du mal aussi si on était passés par la forêt. Faut rien attendre de lui.
- Daphné : Tu es dureuh avé lui quannd mêmeuh. Il t’a rieng fait, pas la peine d’êtreuh insultannteuh avé lui.
- Sylvain : Ne vous découragez pas, si je lis la carte correctement, on n’est plus très loin.

Nanuk

À leur tour, les Nanuk découvrent finalement le drapeau indiquant l’emplacement de leur campement, entouré du matériel de survie et du riz.

- Florian : Yes ! On a réussi ! Voilà notre campement.
- Freya : Ah ! On va pouvoir paasser aux choses séérieuses. Depuis le temps que je rêêvais de ce môôment !

Freya court vers le drapeau et se met à tourner autour de celui-ci en improvisant une danse tribale, à la manière des amérindiens dansant autour d’un totem. Elle est rapidement imitée par l’ensemble de la tribu, à l’exception de Marcel et Perrine.

- Perrine : Ah, ces jeunes ! Toujours avec leurs idées bizarres et leur insouciance.
- Marcel : Oui, ils se rendent comptent au moins qu’ils ont air complètement idiots avec leur procession ridicule ?

Un peu plus tard, les Nanuk ont retrouvé leur sérieux et décident d’organiser rapidement leur vie sur le camp :

- Victor : Bon alors, j’imagine qu’on est tous fatigués après l’épreuve de confort et le voyage en forêt, mais il faut quand même qu’on s’organise.
- Perrine : Moi je suis épuisée, je ferais bien une petite sieste, si vous le voulez bien.
- Freya : On a toouus besoin d’une paauuse, là n’est pas la queestion. La question c’est qu’eest-ce qu’on fait eennsuite.
- Victor : Il faut qu’on définisse les priorités : on commence par la cabane, le feu ou la nourriture ?
- Véronique : Sans feu, la nourriture ça va être compliqué. À part des coquillages et des fruits si on a de la chance, on ne pourra pas manger grand-chose.
- Marcel : On a pas besoin d’être dix mille sur la même tâche, il faut se répartir. Moi je fais le feu, je sais comment on fait, ça sera du gâteau.
- Fouad : Si on se répartit trop, à la fin aucune tâche n’avancera, je propose qu’on fasse d’abord la cabane et un abris pour le feu.
- Florian : Je suis d’accord. Si on fait du feu mais qu’on n’a pas d’abri et pas de cabane, on va le perdre à la première pluie, on sera tous trempés et on aura l’air idiots.
- Freya : Et en plus, pour faire du feu eett pour la cabane il faudra du boiis. Donc la preemière chose à faire c’est chercher du boiis. Moi je peux m'en chaarger.
- Fouad : Je m’occupe du bois aussi, on ne sera pas trop de deux.
- Véronique : Et l’eau aussi. N’oubliez pas l’eau. Je veux bien aller la chercher, quelqu’un vient avec moi ?
- Florian : Moi je veux bien.
- Victor : Et pendant ce temps, moi, Marcel et Perrine, on s’occupe de trouver le meilleur endroit pour la cabane et on réfléchit à ce qu’on va construire, ça vous va ?
- Freya : Ok pour moi.
- Marcel : Je ne suis pas d’accord. Il faut faire le feu.
- Freya : Le feu on le fera pluus tard.
- Victor : D’ailleurs il faudra aussi ramener des feuilles pour l’étanchéité. Quand on aura tout le matériel, on répartira de nouveau les tâches, il faudra que certains s’occupent de la cabane, et que d’autres essaient de trouver de la nourriture, même dégueulasse.

Interview de Freya : Çaa y est, on est aarrivés sur le camp ! Je suis trôp coonntente ! Yô maaiintenant je suis une suurvivante. Et en plus on s’est toouut de suite oorganisés, je sens qu’on va bieenn se débrouiller.

Interview de Fouad : Je reste sur ma bonne impression. Dès qu’on est arrivé sur le camp, on a parlé d’organisation, alors peut-être qu’on n’a pas encore peaufiné tous les détails, mais je trouve que c’est un bon début. Je suis confiant, on devrait construire la cabane assez rapidement, ensuite on s’occupera du feu, et une fois qu’on l’aura, je suis certain qu’on arrivera à trouver un bon rythme de croisière. Par contre, j’ai un petit creux quand même, je n’ai pas l’habitude de rester si longtemps sans manger.

Interview de Victor : L’équipe s’organise facilement et c’est tant mieux. Je pense que tout va se jouer maintenant : pour l’instant on n’est pas encore fatigués ou affamés, donc s’il y a un moment où il faut se donner à fond sur le camp c’est maintenant, pendant ces 40 jours, on ne sera plus jamais aussi en forme qu’aujourd’hui, alors il faut vraiment en profiter un maximum.

Interview de Florian : En fait je me suis porté volontaire pour aller chercher l'eau parce que c'est la tâche la plus easy.

Siktali

Après une longue marche, et alors que le Soleil commence à décliner, les Siktali atteignent enfin, à leur tour, leur campement. Leur drapeau bleu, accompagné du nécessaire de survie, du riz et de leur récompense gagnée à l’épreuve de confort, les attend.

- Daphné : Enfing ! J’ai cru que ça ne finirait jamais ! Je suis crevéeuh !
- Sylvain : T’en fais pas, tu n’es pas la seule.
- Yoan : Ouais, que moi j’en peux plus.
- Annaëlle : Ben je sais pas vous, mais moi, quitte à être à la plage, je vais me baigner dans la mer.
- Théophraste : Ne faudrait-il pas qu’on prépare notre organisation d’abord ?
- Daphné : On est vraimeng obligés de faire ça tout de suiteuh ? Moi ça me plaît l’idée du baing, on est fatigués, ça nous fera un bieng fou.
- Sylvain : Je suis d’accord. Je suis le premier à vouloir jouer les Robinsons, mais là, après le trek qu’on vient de faire, je n’ai qu’une envie c’est me reposer.

C'est ainsi que les Siktali, plus insouciants que les autres équipes, démarrent leur vie de camp par un bain dans la mer.

Interview d’Annaëlle : Il était grand temps qu’on arrive. Un peu plus et les autres allaient sérieusement remettre en question mon idée de rallonger le chemin et je me serais alors retrouvée en difficulté. Heureusement, l’arrivée sur le camp était tranquille, tout le monde voulait se reposer. J’ai subtilement suggéré qu’on aille se baigner dans la mer, d’une part parce que moi-même j’avais très envie de le faire, et d’autre part parce que ça ne peut que me permettre d’être mieux vue par les autres. Mais je ne me fais pas d’illusion : la survie, il va falloir que je m’y mette au plus vite ou ce sera la catastrophe. Ce n’est pas ma partie préférée, idéalement je préférerais m’éclipser en forêt pour faire des stratégies pendant que les autres travaillent, et ne m’occuper que de ma propre survie, mais si je fais ça je suis sûre de sortir au premier conseil car personne n’aime les fainéants qui n’apportent rien sur le camp. Donc par stratégie, je vais devoir faire de la survie : chercher du bois, nourrir les autres, et toutes ces choses. C’est un mal nécessaire.

Interview de Zoraïda : Ça pète ! On arrive enfin au bled et les autres y parlent de glander. Moi j’balisais, je croyais qu’y z’allaient me dire de chercher du bois et tout, mais en fait non, y veulent rien faire.

Interview de Théophraste : Quand notre équipe des bleus est arrivée sur le camp, mes coéquipiers ont tout de suite décidé de paresser dans l’oisiveté et de remettre le travail sur le camp à plus tard, et ce n’est pas sans m’inquiéter. L’après-midi est déjà bien entamé et il serait bon que cette nuit, on ait au minimum un abri pour dormir. Mais je comprends leur décision, le voyage a été éreintant et moi-même, je me verrais mal me mettre à l’ouvrage sans prendre une pause au préalable.

Ton équipe jaune n'est pas jaune mais d'un vert kaki absolument dégueu

Bon à part ça j'ai aucun truc négatif à dire, je me suis bien marré

tes candidats sont tous très caricaturaux mais c'est à mourir de rire

Marcel, Perrine et Pauline sont de grosses goat, ils vont se faire tej rapidement j'ai l'impression !

Freya est très drôle.

Yoan mais WTF ??? il a pas un problème d'attardement mental sérieux ?

Zoraïda aussi je la kiffe, elle me fait taper des barres

Ceux que je trouve les moins drôles et les moins intéressants sont Véronique, Daphné, Fouad, Lucie et Sylvain.

Florian a du potentiel, mais reste assez invisible pour le moment.

Annaëlle est géniale. Théophraste je l'entends parler dans ma tête quand je le lis.