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 Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua

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Nitrus
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeMer 4 Jan 2017 - 14:40

MDR Denis toujours aussi batard qui cherche à enfoncer les faibles comme Yoan ou Rebecca

Véronique a l'air assez observatrice et intelligente ce n'est pas un choix catastrophique

je comprends pas en revanche pourquoi Félix, Delphina, Florian et Véronique n'ont pas étudié le labyrinthe durant les deux premières phases de jeu comme l'ont fait Yoan et Annaëlle, ils sont cons, ils n'avaient que ça à foutre pendant que les autres s'activaient dans l'eau et sur les cibles, en plus ils auraient pû voir que Yoan et Annaëlle le faisait et faire comme eux

Rebecca va sûrement être OUT, j'ai l'impression qu'elle est fantomatique et que même dans la survie ou les épreuves elle ne fait plus que de la figuration, et ce serait risqué de dégager Pauline tout de suite

Je sens aussi que les jaunes vont tellement être francs au conseil (surtout Grégory et Pauline) et spontanés que Véronique va en connaitre un rayon sur les tensions au sein de leur ersatz (connard de mot, j'ai mit 5 minutes à le trouver sur google) de tribu

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https://www.youtube.com/watch?v=q6G6DGb4zP8
Guilleri
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeSam 7 Jan 2017 - 3:26

Épisode 2, partie 5 : Tractations.

Nanuk

C’est fiers et heureux que les Nanuk regagnent leur campement. Marcel plante le totem dans le sable, bien en vue.

- Freya : Beau boulot toouut le monde, on les a bieenn eues les autres ééquipes.
- Marcel : Ouais, vous pouvez me remercier. Si je n’avais pas été là, pas sûr qu’on aurait gagné, ce n’est pas pour rien que c’est à moi que Denis a donné le totem.
- Victor : Je vois surtout qu’on a eu deux victoires de suite. Et Pauline chez les jaunes qui disait qu’on ne gagnerait plus rien.
- Florian : Ouais, j’avoue qu’après l’épreuve, ça me démangeait de lui faire la remarque, surtout que son équipe est arrivée troisième. Mais bon, je me suis dit que ça ne valait pas le coup de s’abaisser à son niveau.
- Freya : Ouais c’est sûûr, c’est pas parce qu’elle côônne qu’il faut l’être aauussi.
- Véronique : En plus, on est biens question survie : on a déjà à manger pour ce soir, et on a pas mal de bois pour le feu, on peut se reposer et récupérer l’esprit tranquille.
- Victor : C’est vrai qu’on a été assez actifs ces derniers jours pour lever un peu le pied aujourd’hui.
- Perrine : Ben tant mieux, moi de toute façon je voulais faire une petite sieste.
- Véronique : Et en plus, moi demain, je vais observer le conseil, je me demande comment ça fait quand on est juste observateur.
- Marcel : Ben c’est comme à la télé, t’as jamais regardé l’émission ?
- Véronique : Bien sûr que non, c’est pas comme à la télé. Les conseils en vrai ça dure pas cinq minutes, tu devrais le savoir vu qu’on y était y’a trois jours. Et même si on prend pas en compte la durée, entre observer le conseil à la télé, chez soi depuis son salon, je pense pas que ce soit la même chose que l’observer en direct en étant sur les lieux.
- Marcel : La base c’est la même, tu vois des gens répondre aux questions de Denis, et voter contre quelqu’un après avoir dit du bien de lui pendant tout le conseil.
- Florian : C’est un peu plus compliqué que ça, quand même. Et puis, y’a pas que le point de vue, y’a aussi l’enjeu, tout ce qui se dira demain au conseil et que Véronique entendra, c’est des infos qui pourraient nous être utiles un jour.
- Véronique : C’est vrai, mais d’un autre côté, est-ce qu’on a vraiment besoin de voir le conseil pour ça ? Je mettrais ma main à couper que chez les jaunes, y’a des tensions à cause de Pauline.
- Freya : Je ne sais pas. Ça c’est ce qu’on voit dans les éépreuves. Mais sii ça se trouve, y’a d’autres tensions qu’on voiit pas.

Interview de Florian : Forcément, je suis content d’avoir fait gagner mon équipe sur le labyrinthe. Mais quand même… ça a été chaud, je me suis senti un peu con sur la fin, on s’est retrouvés bloqués à un moment et on a failli se faire rattraper. Avec Véronique, on aurait dû étudier le labyrinthe pendant que les autres s’occupaient de la boîte, comme l’ont fait les bleus. J’ai joué avec le feu en ne le faisant pas. Mais en fait, j’avais envie de glandouiller un peu, et comme j’ai vu que mon équipe était largement en avance, je me suis dit que ça passerait quand même. Et puis je m’étais dit que c’était une épreuve cérébrale, que c’était pour moi, que c’était facile, j’ai eu un excès de confiance. Au final c’est vraiment passé, mais de justesse. Heureusement, parce que du coup, personne ne va se préoccuper de savoir que j’ai rien foutu pendant que les autres se défonçaient. Il faudra que je fasse plus attention à l’avenir.

Interview de Véronique : Je suis contente qu’on soit arrivés premiers à l’épreuve. Par contre, on a fait un peu n’importe quoi sur le labyrinthe, heureusement qu’on avait une sacrée avance sur les autres équipes. On aurait au moins dû chercher le bon chemin, histoire de pas prendre le mauvais et de se retrouver comme deux cons. C’est une peu de ma faute, quand Florian a dit qu’il voulait faire le labyrinthe, je me suis dit qu’il savait ce qu’il faisait et qu’il avait une idée en tête, et je l’ai laissé faire. Sauf qu’il était visiblement dans la même optique. Ça m’apprendra à vouloir me reposer sur les autres. Après c’est pas dramatique non plus, on a quand même gagné. J’ai hâte d’assister au conseil des jaunes, demain, ça promet d’être rigolo. Je me demande qui va sortir chez eux.

Interview de Marcel : Alors oui, on a gagné, mais j’ai vu des choses qui ne m’ont pas plu. Je n’ai pas apprécié l’attitude de Freya et de Florian. Freya elle s’est pris pour un bonhomme en imposant son choix d’aller sur la partie la plus physique de l’épreuve, normalement pour ça tu mets un homme, pas une femme, c’est n’importe quoi. Elle aurait dû aller faire le labyrinthe, c’est évident que cette partie est faite pour les bonnes femmes. Florian, lui, aurait dû se comporter comme un vrai homme et aller chercher les boulets ou venir au tir, au lieu de faire sa mauviette et d’aller sur la partie facile. Et en fait, ces deux-là, c’est pas que sur cette dernière épreuve qu’ils font ça, c’est tout le temps, par exemple c’est Florian qui fait la cuisine dans l’équipe. Freya se prend pour un homme, Florian se prend pour une femme, ces deux-là commencent sérieusement à m’agacer à faire ça.

Véronique, Victor et Marcel, fatigués par l’épreuve, décident de rejoindre Perrine et de faire une sieste. Florian et Freya, pour leur part, n’ont pas spécialement envie de dormir, et décident de partir dans la forêt, au cas où ils y trouveraient quelque chose d’intéressant. Sur le camp, Victor se réjouit encore de la victoire à l’épreuve d’immunité.

Interview de Marcel : Comme par hasard, Florian est parti en forêt alors que presque tout le travail est déjà fait sur le camp. Il veut sans doute nous faire croire qu’il est actif et utile, mais ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace.

- Victor : Franchement, on a de la chance, on a une super bonne équipe, on se débrouille comme des chefs en survie et on enchaîne les victoires dans les épreuves.
- Marcel : Ça c’est grâce à moi, à mes compétences et à mon expérience. J’espère que vous en prenez de la graine.
- Véronique (ignorant la remarque de Marcel) : C’est vrai qu’on est bien tombés. Dans l’ensemble, je suis contente de notre équipe.
- Victor : Ça c’est sûr, franchement, on ne pouvait pas rêver mieux.
- Véronique : Et sinon, vous pensez que c’est qui qui va sortir chez les jaunes ?
- Marcel : S’ils sont pas trop cons ils vont virer la greluche brune pas sportive, elle est faible et ne doit servir à rien.
- Véronique : La greluche brune pas sportive ?
- Marcel : Je sais plus comment elle s’appelle. Celle qui l’ouvre toujours quand Denis pose des questions aux jaunes.
- Véronique : Pauline ? Mais elle est sportive.
- Marcel : Non, pas Pauline, idiote, l’autre brune.
- Victor : Delphina ?
- Marcel : Ouais, un nom comme ça.
- Victor : Je ne sais pas, elle a l’air trop sympa, et elle ne fait jamais de conneries, je ne vois pas pourquoi ils la vireraient. Et je vois pas en quoi c’est une greluche, t’es vachement sévère avec elle là.
- Marcel : Parce qu’elle a l’air faible et niaise, c’est une bonne raison.
- Véronique : Tu dis encore n’importe quoi. Tu dis qu’elle est faible juste parce qu’elle a pas une carrure de rugbyman.
- Marcel : Ben c’est comme ça, dans Koh-Lanta un rugbyman est bien plus utile qu’une brindille.
- Victor : Tu simplifies les choses. Ça dépend des épreuves. En fait, ceux qui sont trop grands et trop lourds ne sont pas les meilleurs dans les épreuves. Regarde les profils de ceux qui gagnent beaucoup d’épreuves. Claude, Téhé, Jade, Bertrand, Christina… Au rugby, ils seraient considérés comme maigrichons.

Interview de Véronique : Bon, Marcel il me soûle avec son sale caractère et ses sous-entendus machistes. Mais vraiment. Je n’aime pas la façon dont il a dénigré Delphina et l’a traitée de greluche sans aucun fondement. Ok c’est une jaune, elle est dans une autre équipe, c’est une adversaire, mais c’est pas une raison pour l’insulter gratuitement comme ça. Et puis, qu’est-ce qui me dit qu’il ne dit la même chose de moi quand j’ai le dos tourné ?

Florian et Freya, eux, ont quitté le camp et se trouvent pour l’instant dans la forêt.

- Florian : On a quand même de la chance. Y’a rien à faire sur le camp, et au lieu d’en profiter pour aller chercher le collier, les autres veulent tous faire la sieste. J’en reviens pas qu’aucun autre n’ait encore essayé de le trouver. Le bon côté c’est que si ça continue comme ça, on est sûrs de le trouver, puisqu’on est les seuls à le chercher.
- Freya : Ouais c’est sûûr. Ils ont oouublié que c’était un jeeuu. C’est pas moi qui vais leur raappeler.
- Florian : Ah ben non, ça c’est leur problème. Je pense qu’ils sont un peu insouciants parce qu’on a gagné deux épreuves d’affilée et qu’on se débrouille bien sur le camp. Le jour où on perdra l’immunité, à mon avis ça se bousculera déjà plus pour trouver le collier. Raison de plus pour le trouver avant. D’ailleurs en parlant de ça, tu crois pas qu’il vaut mieux qu’on se sépare ? C’est pas que j’apprécie pas ta compagnie, mais c’est une question d’efficacité.
- Freya : Ouais je suis d’aaccord. Moi je vais chercher làà-bas.
- Florian : Ok, ben moi je vais tout droit.

Freya et Florian se mettent donc à chercher le collier d’immunité, chacun dans leur coin. Freya reste dans la forêt, et inspecte de nombreux arbres. Malheureusement pour elle, elle ne trouve rien.

- Freya : C’est paas pôssible, il est OOÙÙ ce truc ?

Florian, à force de vaguer à droite à gauche, débouche sur une clairière dans laquelle il n’avait jamais mis les pieds auparavant. Mais s’il y trouvera quelques arbustes dont l’existence lui étaient jusque là inconnue, il n’y trouvera en revanche aucun collier d’immunité.

- Florian : Ben il l’ont bien caché, ce collier. Si ça se trouve, je suis déjà passé juste à côté hier ou aujourd’hui, mais je l’ai zappé.

Siktali

Les Siktali rentrent sur leur campement soulagés d’avoir échappé à l’élimination. Annaëlle dépose le totem à côté de la cabane.

- Daphné : Je suis conntennte, j’avais vraimeng peur qu’on perdeuh touteuh les épreuves. Mais en faiteuh non.
- Annaëlle : Je t’avais dit que ce n’était pas la peine d’être aussi pessimiste. Y’a plein de types d’épreuves différents et certaines sont à notre portée.
- Daphné : Bravo pour le labyrinnthe en tout cas, et ton idée d’y mettreuh Yoaneuh, c’est peut-être ça qui nous a fait gagner.
- Annaëlle : Peut-être mais y’a pas que ça, on a commencé le labyrinthe en deuxièmes, donc ça veut dire que pour le tir vous étiez déjà devant les jaunes.
- Zoraïda : Wesh, les jaunes y savaient pas tirer.
- Théophraste : Je me dois de tous vous féliciter, et je tiens à m’excuser une fois de plus. À cause de moi, nous terminons deuxièmes alors que nous pouvions potentiellement terminer premiers.
- Sylvain : Arrête de t’excuser, on t’a déjà dit qu’on t’en voulait pas.

Interview de Daphné : Finalemeng, notre équipe n’est peut-êtreuh pas aussi faibleuh que je le croyais. J’espèreuh qu’ong pourra conntinuer commeuh ça.

Interview d’Annaëlle : Je dois dire que je suis contente de ma position actuelle dans l’équipe. Je suis plutôt active sur le camp et je me suis montrée utile à l’épreuve d’immunité, donc maintenant je devrais être tranquille pour un moment en cas de conseil. Mais sans vouloir me lancer des fleurs, je me demande ce qui se serait passé si je n’étais pas intervenue pour suggérer de mettre Yoan au labyrinthe avec moi. Ça me fait un peu peur de penser que sans moi, mon équipe aurait fini troisième, on ne le saura jamais et j’espère que ce n’est pas le cas. Il ne faudrait pas que je sois trop utile non plus, ça pourrait se retourner contre moi après la réunification. C’est toujours compliqué de trouver le bon équilibre. Si tu n’es pas assez utile, on vote contre toi parce que tu ne sers à rien, au mieux t’atteins le jury final mais personne ne vote pour toi parce que le jury estime que t’es pas méritant. Mais si t’es trop utile, on vote contre toi parce que t’es trop menaçant pour les autres qui du coup ont peur de toi. C’est pour ça que, sans vouloir être méchante, autant de gagnants sont médiocres, lisses et peu mémorables, être transparent est le meilleur moyen de gagner ce jeu. Sauf que moi je trouve ça super chiant, et ce n’est pas du tout mon style de jeu.

Interview de Théophraste : Pour dire la vérité, j’avais dès le départ songé à placer Yoan sur le labyrinthe avec quelqu’un d’intelligent capable de le résoudre seul, tel que moi-même ou Annaëlle. Mais je trouve que depuis le début, j’occupe un peu malgré moi une position de dirigeant dans notre équipe des bleus, je me retrouve souvent à devoir décider pour les autres. Fondamentalement, je n’ai rien contre cela, étant chef d’entreprise dans la vie réelle. Mais nous ne sommes pas dans la vie réelle. Nous sommes dans Koh-Lanta, et je connais suffisamment l’émission pour savoir que les leaders ne gagnent jamais, aussi souhaité-je éviter de me retrouver dans une position aussi indélicate. J’ai, certes, l’esprit d’équipe, mais je dois garder en tête qu’ultimement, le jeu deviendra un jour individuel. Il m’est difficile de trouver le juste milieu entre ma volonté naturelle d’agir pour le bien de l’équipe, et mon envie d’aller le plus loin possible dans le jeu. Je regrette un peu que notre équipe des bleus n’ait pas de leader auto-déclaré tel que Pauline dans l’équipe des jaunes. Aussi étais-je très content qu’aujourd’hui, Annaëlle suggère elle-même une répartition optimale des membres de notre équipe sur les différents postes, et se retrouve sur le devant de la scène après avoir bien réussi le labyrinthe.

- Sylvain : Bon, vous je sais pas, mais moi je retourne faire le feu, il faut absolument qu’on l’ait aujourd’hui.
- Daphné : Beh moi, je vais t’aider. On devrait tous-euh s’y mettre, c’est notreuh priorité mainntenang.
- Annaëlle : Je suis d’accord, toutes les équipes ont le feu sauf nous, il faut rectifier le tir. Je vais vous aider aussi.
- Daphné : T’es sûreuh que les jauneuh l’ont ?
- Annaëlle : Avec trois allumettes ? S’ils l’ont toujours pas, c’est vraiment des nuls.
- Daphné : Beh ils sont l’équipeuh qui a perdu aujourd’hui.
- Annaëlle : J’imagine que Denis a fait exprès de pas en parler et qu’il réserve ça demain au conseil, pour que seuls les rouges aient l’information. En attendant, je préfère partir du principe que les jaunes ont le feu. Mieux vaut surestimer ses adversaires que les sous-estimer.
- Théophraste : Je suis on ne peut plus d’accord, même si je le dirais autrement. Mieux vaut se préparer à affronter un dieu et affronter un mortel, que l’inverse.

Les Siktali s’affairent tous autour du feu, en se relayant. Néanmoins, Yoan et Zoraïda se montrent particulièrement inefficaces, et laissent rapidement tomber. Les conversations vont bon train pour savoir qui sera éliminé chez les jaunes au conseil.

- Théophraste : D’après vous, qui les jaunes vont-ils éliminer au conseil ? Pour ma part, je pense que n’importe qui pourrait partir, ce conseil s’annonce très incertain.
- Sylvain : Ils vont sûrement éliminer Pauline, si elle est aussi insupportable avec eux qu’elle l’est avec nous.
- Annaëlle : Pour moi, le seul chez eux qui soit tranquille, c’est Grégory. Pauline peut partir à cause de son caractère, mais s’ils veulent garder les forts, n’importe lequel des cinq autres est en danger. Après va savoir, si ça se trouve y’a des trucs qu’on sait pas sur Grégory et ce sera peut-être lui quand même.
- Daphné : On verra bieng dans deux jours, à l’épreuveuh de connfort, qui ne sera plus là.

À ce moment-là, Sylvain parvient à obtenir de la fumée. Hélas, il est à bout de force, et est contraint de faire une pause, et ne peut donc pas aller jusqu’à obtenir de la braise pour le moment.

- Zoraïda : Vazi là t’es trop un bolosse, pourquoi t’arrête juste quand t’allais réussir ? Putain mais comme t’es nul !
- Sylvain : Ah mais je t’en prie, si c’est si facile, t’as qu’à la faire toi-même ! C’est pas possible ça, avant t’as abandonné au bout de trois secondes et maintenant tu me reproches la même chose ? Enfin la même chose, moi je suis dessus depuis dix minutes et j’ai obtenu de la fumée, c’est un peu mieux que trois secondes et obtenir rien du tout.
- Zoraïda : C’pour ça que t’es nul, moi t’façon j’allais rien faire, mais toi tu pourrais l’faire mais t’essaies mêmes pas. Soit t’fais exprès soit t’es une merde.
- Sylvain : Non mais surveille ton langage ! Tu oses me traiter de merde, toi ? Tu t’es regardée avant de dire ça ? Sur le camp tu fous rien, tu passes ton temps dans la forêt à faire je ne sais quoi, et dans les épreuves t’es toujours à la ramasse.
- Théophraste : S’il-vous-plaît. Nous allons tous nous calmer, d’accord ? Il est inutile de s’énerver pour si peu. Je suis convaincu que nous réussirons très bientôt à obtenir le feu.
- Zoraïda : Toi le gros naze personne t’a demandé ton avis. T’as été trop nul à l’épreuve, t’as failli nous faire perdre, ’lors maintenant tu fermes ta gueule. J’n’ai pas d’leçon à recevoir d’un faux renoi.
- Théophraste : Pardon ? Un… faux renoi ? Quel est ce nouveau délire ?
- Zoraïda : Ouais, en fait tu r’ssembles p’t’être à un renoi mais tu t’conduis comme un babtou fragile. En fait t’es un babtou noir.
- Théophraste : Je dois dire que je ne suis pas très au fait de ton vocabulaire quelque peu excentrique, mais un “ babtou noir ”, n’est-ce pas là un oxymore ?
- Zoraïda : Mais vazi ferme-là avec tes mots à la con que personne ne connaît, t’es vraiment soûlant à la fin.
- Théophraste : Que d’agressivité. Pourquoi diable cherches-tu en permanence le conflit ? Je ne comprends pas quel est ton objectif.
- Zoraïda : C’est vous qui m’cherchez, j’y peux rien. Z’êtes des mauviettes, vous m’provoquez et ensuite vous chialez quand j’réagis.
- Théophraste : Tu inverses les rôles, c’est toi qui ouvres systématiquement les hostilités sans raison apparente. Je n’ai pour ma part, pas le souvenir de t’avoir provoquée.
- Zoraïda : T’es juste trop lâche pour l’admettre, c’tou. Bon, vous m’avez trop soûlée tous les deux, j’me casse.

Zoraïda quitte le groupe et se rend dans la forêt.

- Sylvain : Qu’elle aille s’isoler dans la forêt, on sera mieux sans elle.
- Théophraste : Il est tellement dommage qu’elle persiste dans cette voie. J’espérais qu’elle se calmerait, mais je crains que les choses ne fassent qu’empirer de jour en jour.
- Sylvain : Ben ça va être vite réglé, prochaine immunité qu’on perd, on vote contre elle, et elle pourra se trouver d’autres gens à insulter. J’en ai par-dessus la tête de ses pétages de plomb à répétition, on a limite le droit à un par jour.

Interview de Daphné : Bong, Zoraïda se disputeuh violemmeng avé Sylvaing et Théo. C’est pas la premièreuh fois, je crois qu’ils peuvent vraimang plus se voir à causeuh de l’histoireuh de Fouad. Beh moi je dis rieng, sinon ça va me retomber dessus. Ils ong qu’à se disputer enntre eux, commeuh ça le jour où on passeuh au conseil ils voteront les ung conntreuh les autres et moi je serai trannquilleuh. Mais quannd mêmeuh, ça va êtreuh très dureuh de tenireuh lonngtemps, avé autant d’enngueuladeuhs.

Interview de Zoraïda : Wesh c’est trop des fonbous Sylvain et Théotruc là. Au début j’pensais ils étaient biens mais comment y sont trop pourris en fait. Vas-y là c’est quand la réunif là, j’en ai marre d’cette équipe de merde.

Interview de Théophraste : Je suis véritablement choqué par Zoraïda. J’espère qu’il s’agit d’un sketch et qu’on va bientôt me l’annoncer, car si elle est sérieuse, c’est vraiment effrayant. Je ne pensais pas voir cela en venant à Koh-Lanta. En arrivant ici, je pensais vivre une aventure humaine avec mon équipe des bleus, mais Zoraïda gâche tout. J’en viens presque à souhaiter que nous eussions perdu l’épreuve d’immunité, afin de pouvoir voter contre elle. Honnêtement, j’ignore comment faire pour la supporter jusqu’au bout. Et je n’imagine même pas ce que cela doit être pour ce pauvre Sylvain, car il est son bouc-émissaire favori. Au début, il s’agissait de Yoan, mais depuis que Sylvain, Annaëlle et moi-même avons pris sa défense, c’est véritablement Sylvain qui fait l’objet des foudres de Zoraïda.

Les Siktali se remettent très sérieusement au feu, et ont tôt fait d’oublier le nouvel emportement de Zoraïda. Au bout de plusieurs heures, alors que c’est au tour de Daphné, celle-ci obtient de la fumée. Cette fois-ci, les Siktali sont mieux organisés : Sylvain prend immédiatement le relais, et continue de frictionner le bois. De la fumée continue de s’échapper. Finalement, de la braise apparaît.

- Daphné : Bravo ! Cetteuh fois, c’est la bonneuh !

Sylvain persévère, tandis que Théophraste place les brindilles les plus sèches dont son équipe dispose. Sylvain continue, tout en soufflant sur la braise. Les brindilles finissent par s’enflammer. Théophraste place alors des brindilles plus grandes. Petit à petit, en enflamment des branches de plus en plus grandes, Sylvain et Théophraste parviennent ainsi à transformer les flammes en brasier, qu’ils finissent par stabiliser, jusqu’à ce que le doute ne soit plus permis : les Siktali ont obtenu le feu.

- Annaëlle : Bien joué, tous les deux, grâce à vous c’est fait, on a enfin le feu.
- Sylvain : Ben je suis pas mécontent que ce soit terminé. On va enfin pouvoir faire des vrais repas.
- Daphné : Beh bravo, eng tout cas, c’est ung vrai tournant dans notreuh avennture.
- Théophraste : Ce n’est pas juste grâce à moi et à Sylvain, c’est grâce à toute notre équipe des bleus.

Interview de Daphné : Je suis conntennte qu’ong ait le feu. Avoir le feu, ça changeuh tout. On va pouvoir faire des vrais repas, se réchauffer quannd ong a froid, et pleing d’autreuh choses enncore. Et puis, le feu, c’est ung peu un passageuh obligé dans Koh-Lanta. C’est commeuh si notre avennture démarrait vraimeng mainntenang. Notre équipe était ung peu en-dessous des autreuhs, jusque-là, mais aujourd’hui, c’est ter-euh-miné, ong ne perd-euh plus les épreuves et ong a le feu.

Interview de Sylvain : Bon, j’ai sauvé l’honneur en faisant le feu. Je peux vraiment dire que je suis un homme de la nature, maintenant, je sais survivre sur une île déserte et faire du feu. On a la cabane, le feu, ça a mis du temps, mais ça y est, on a tout. On a même encore tout notre riz, le manioc gagné au premier confort, et là où y’a de la canne à sucre, y’a aussi du manioc.

Les bleus sont très contents et célèbrent cet événement, même si leurs célébrations sont plus modérées que dans les autres équipes : ils crient moins et se montrent moins expressifs que les autres équipes lorsqu’elles avaient obtenu le feu. Ils n’ont toutefois que peu de temps pour célébrer l’événement : un quart d’heure après qu’ils aient obtenu le feu, il se met à pleuvoir.

- Sylvain : C’était à prévoir, ça, le ciel est tout gris depuis hier.
- Daphné : Bong, c’est le moment de vérifier que notre abris pour le feu est bieng connstruit.

Mais heureusement, l’abri pour le feu se montre suffisamment étanche pour protéger le feu, au moins contre des pluies d’intensité normale.

- Annaëlle : Y’a même assez de place pour placer la casserole, ça vous dit pas de faire du riz ?
- Daphné : Heing ? Tu veux faireuh du riz mainntenang, alors qu’il pleut ? Mais il faudrait rester dehors sous la pluie, tu préfères pas attendreuh que la pluie s’arrête ?
- Annaëlle : On ne sait pas quand la pluie s’arrêtera, si ça se trouve plus tard il pleuvra encore plus fort. Et moi la pluie ça ne me dérange pas, vous avez qu’à aller dans la cabane pendant que je fais le riz. Et comme ça je pourrais vérifier que le feu ne s’éteint vraiment pas.
- Daphné : Bong, si tu veux.

C’est ainsi qu’Annaëlle prépare la première portion de riz des Siktali.

- Théophraste : Au fait, que fait-on pour Zoraïda ? Elle n’est pas revenu.
- Annaëlle : Elle n’aura qu’à s’en faire quand elle rentrera. De toute façon je fais juste des toutes petites portions, c’est juste un amuse-bouche, le vrai repas ce sera ce soir.

Un peu plus tard, le riz est prêt. Les Siktali dégustent ce qui, pour des survivants comme eux, s’avère être un met délicat.

- Daphné : D’habitude, je n’aimeuh pas trop le riz et j’en mangeuh presque jamais, mais là, c’est délicieux.
- Théophraste : Il est étonnant en effet de constater à quel point quelques jours passés à l’écart de la civilisation réduisent les exigences. Chez moi, jamais je ne me contenterais de riz sans sauce ni ornement.

Après ce “ repas ”, Annaëlle décide d’aller explorer l’île, prétextant vouloir y trouver de la nourriture.

- Théophraste : Es-tu sérieuse ? Mais il pleut !
- Annaëlle : Et alors ? Je vous ai déjà dit que ça me dérange pas. C’est pas une pluie qui m’empêchera d’aller dans la forêt.
- Sylvain : Ben vas-y si tu veux, mais faudra pas venir te plaindre après.
- Annaëlle : Me plaindre de quoi ?

Interview d’Annaëlle : Moi, ça ne me dérange pas qu’il pleuve, au contraire. J’aime bien me balader sous la pluie, surtout en forêt. Le bruit de la pluie qui tombe sur les feuilles, c’est apaisant. Je n’ai jamais compris tous ces gens qui refusent de sortir dès qu’il tombe la moindre goutte de pluie, après tout, c’est que de l’eau. Dans Koh-Lanta, s’il pleut, ça ne peut qu’être à mon avantage, ça fait déprimer les autres alors que moi, je suis toute contente. D’ailleurs là par exemple, je vais pouvoir chercher le collier seule sans qu’on me dérange.

Les autres Siktali sont restés sur le campement, bien à l’abri de leur cabane, en gardant un œil sur le feu.

- Sylvain : Partir dans la forêt juste quand il pleut, elle est bizarre quand même.
- Théophraste : Ne dit-on pas que tous les goûts sont dans la nature ?
- Daphné : Beh après, c’est son problèmeuh. Moi si elle trouveuh de la nourritureuh et qu’elle en ramèneuh, ça me va.
- Yoan : Moi j’aime pas quand il pleut. Que ça mouille. Et qu’après je suis mouillé. Et que mes parents ils sont pas contents et me disent de prendre une douche. Alors que j’en ai déjà pris une dehors puisque il pleut.
- Daphné : Au faiteuh, Zoraïda, elle est dehors-euh sous la pluie aussi, nong ?
- Sylvain : Qu’est-ce qu’on en a à foutre.
- Daphné : Mais elleuh fait partie de l’équipeuh, elle aussi.
- Théophraste : J’imagine que soit la pluie ne la dérange pas, tout comme Annaëlle, soit elle s’est trouvée un abri. Il se peut qu’elle se soit abritée sous la grotte, pas loin d’ici.

Zoraïda, en réalité, erre sur l’île, toujours à la recherche du collier d’immunité, et cherche actuellement à proximité d’un lac.

- Zoraïda : Ça s’trouve, le collier il est sous l’eau, si c’est ça c’est trop des bâtards.

Annaëlle, pour sa part, a trouvé des cocotiers, mais pas de collier.

- Annaëlle : Voyons le bon côté des choses, au moins je peux rentrer avec une coco et dire que j’ai trouvé où sont les cocotiers. Ça m’étonne qu’en cinq jours personne ne soit venu ici, c’est pas si loin que ça pourtant. Faut dire que c’est de l’autre côté par rapport à l’eau, la canne à sucre et le manioc.

Ukaleq

Les jaunes regagnent leur campement dépités. Ils la voulaient, cette immunité, mais ne sont pas parvenus à la gagner.

- Lucie : *soupir* Je suis tellement déçue… En plus j’ai pas participé, donc je pouvais rien y faire.
- Delphina : Il ne faut pas non plus qu’on se laisse trop abattre. Il faut qu’on voit ce qui n’allait pas pour ne pas refaire la même erreur la prochaine fois.
- Pauline : Pour moi c’est tout vu. Moi et Grégory, on s’est investis à fond, on a ramené les boulets super vite. C’est cette imbécile d’andouille de Rébecca qui a tout fait foirer et nous a fait perdre. Franchement, chapeau Rébecca. Zéro tir réussi. T’es une grosse nulle, y’a pas d’autre mot, tu devrais avoir honte. Même mes élèves de sixième les plus mauvais auraient fait mieux que toi, et pourtant, qu’est-ce qu’ils sont nuls !
- Rébecca : Mais tu ne comprends pas. C’était pas facile de viser. L’élastique ne se tendait pas comme il faut et…
- Pauline : Pas la peine de chercher des excuses, les élastiques c’étaient les mêmes pour tout le monde. Quand on est nulle à ce point on ne vient pas faire Koh-Lanta, c’est tout.
- Rébecca (larmoyante) : Mais, mais… essaie de comprendre.
- Pauline : Comprendre quoi ? Que t’es une bonne à rien et que ça nous a fait perdre ? Sur les épreuves tu foires plus que n’importe qui, même les trois faiblards font mieux que toi maintenant. Sur le camp ça fait quatre jours que tu ne fais absolument plus rien. Pour moi c’est simple à comprendre.
- Rébecca : Mais je… tu ne comprends pas. Je traverse une passe un peu difficile…

Rébecca se met à pleurer. Cette scène contrarie Delphina.

- Delphina : Bon, stop ! On a déjà un conseil demain soir, pas la peine de rajouter des disputes et des engueulades à n’en plus finir. Rébecca, va pleurer dans ton coin sur la plage, je viendrai te voir plus tard. Pauline, j’en ai marre de te répéter sans arrêt qu’il faut que tu te calmes. Ce serait bien si tu pouvais, ne serait-ce qu’une fois, dire une phrase sans insulter qui que ce soit.
- Pauline : Et tu veux que je dise quoi ? Je ne fais que dire la vérité, c’est tout. Rébecca nous a faire perdre.
- Delphina : Tu n’en sais rien, pour moi ce qui nous a fait perdre c’est ton refus d’aller au tir, mais je ne te hurle pas dessus et je ne te traite pas de tous les noms pour autant. C’est un peu facile d’accuser les autres et de s’acharner dessus sans chercher à savoir sa part de responsabilité. Et de toute façon, le vrai problème, c’est qu’engueuler toute l’équipe quand on perd, ça n’arrangera rien. Tu ne les rendras pas meilleurs, et tu ne les motiveras pas à s’améliorer.
- Pauline : Et pour moi, ce qui nous fait perdre, c’est que dans cette équipe, personne n’accepte la moindre remarque. Vraiment, on ne peut rien dire ici. Très bien, restez dans votre nullité, puisque vous y tenez tant. Moi je vais faire une sieste.

Interview de Félix : Pfou là là… Pauline qui gueule, Rébecca qui pleure. Quelle ambiance… C’est pas si mal qu’on ait perdu finalement. Peut-être qu’on était trop, à sept, et qu’il est grand temps de faire un peu de ménage dans tout ça. Moi à vrai dire, je suis plutôt content qu’il y ait des tensions comme ça. Pendant ce temps, je ne dérange personne, personne ne semble en avoir après moi, je ne pense donc pas être en danger demain soir. Il faut quand même que je fasse gaffe, parce que d’ici demain soir, c’est long. Tout peut changer très rapidement. Il suffit des fois d’un mot de travers, et c’est terminé.

Sur la plage, Rébecca, toujours en pleurs, s’est isolée.

- Rébecca : C’est pas juste *snif*. Tout et tout le monde s’en prend à moi. Je rêvais tant de faire Koh-Lanta *snif*, mais là le rêve a tourné au cauchemar. Je pense tout le temps à mes proches qui me manquent, tout le monde m’engueule et me traite de nulle, donc je n’arrive pas à trouver de motivation, donc je ne fais rien, et donc les autres ne sont pas contents, je ne suis pas contente et culpabilise, et je suis encore moins motivée et en fais encore moins. Aujourd’hui j’ai encore été nulle. J’arrive pas à sortir de cette spirale. *snif* Je ne sais pas quoi faire, je suis complètement perdue…

Delphina arrive à ce moment-là.

- Delphina : Bon, Rébecca, il faut qu’on parle…
- Rébecca : Ah, salut.
- Delphina : Oui, oui, salut. Bon, Rébecca, je suis très mécontente.

Rébecca affiche une mine coupable.

- Delphina : Ça fait quatre jours que tu ne fais plus rien. Tu comprends que ça ne peut pas continuer comme ça.
- Rébecca : Oui je sais, mais ça va changer, je vais me ressaisir.
- Delphina : Le problème, c’est que ça fait aussi quatre jours que tu me dis ça, tu comprends donc que maintenant, j’ai du mal à te croire. Tu me promets toujours des progrès, mais concrètement, rien ne se passe derrière.
- Rébecca : Ouais mais, c’est plus dur que je ne croyais.
- Delphina : L’aventure est aussi dure pour tout le monde. Comment ça se fait que les autres y arrivent et pas toi ? Pourtant, physiquement, tu n’es pas la plus faible de l’équipe, quand t’es motivée.
- Rébecca : Je ne sais pas, c’est un tout… Ça ira mieux quand j’aurai compris ce qui ne va pas.
- Delphina : Sauf que tu risques de manquer de temps pour ça.
- Rébecca : Comment ça ?
- Delphina : Tu es au courant qu’on a un conseil, demain soir ? Je vais être franche avec toi : compte tenu de ton activité ces quatre derniers jours, tu es bien partie pour être éliminée demain.
- Rébecca : Hein ? Mais ? Je croyais que tout le monde voulait éliminer Pauline.
- Delphina : Je préfère te mettre en garde. Tu es dans une très mauvaise position. Tu n’as plus qu’aujourd’hui et demain pour rectifier le tir. Si rien ne change et que t’es éliminée demain, ne viens pas dire que tu n’avais pas été prévenue. À ta place, je ferais très attention et je réagirais en conséquence.
- Rébecca : Mais, je…
- Delphina : À toi de voir. Change d’attitude, sinon tu sais ce qui t’arrivera.

Sur ces mots, Delphina laisse Rébecca seule sur le plage.

Interview de Rébecca : Je ne comprends pas. D’un coup, Delphina se montre méchante avec moi, un peu comme Pauline mais avec moins d’insultes. Elle m’a même dit que j’étais menacée pour le conseil de demain. C’est vraiment encore la même personne ? Elle est toute gentille d’habitude. Je serais donc si nulle que même elle a fini par perdre patience ?

Interview de Delphina : Pendant quatre jours, j’ai été gentille et conciliante avec Rébecca, et je n’ai obtenu aucun résultat. Je me suis donc dit que si j’étais un peu sèche et lui mettais la pression, peut-être que ça changerait quelque chose. Je n’aime pas être stricte comme ça avec les gens, mais pour certains la carotte ne marche pas et seul le bâton permet d’obtenir des résultats. J’ai mis Rébecca devant le fait accompli. Si même ça ne fonctionne pas, je n’ai plus d’idée. Si même la perspective d’un conseil ne la fait pas réagir, c’est qu’elle n’est pas faite pour Koh-Lanta. La réunification c’est dans au moins une quinzaine de jours, on ne peut pas garder quelqu’un qui n’apporte rien du tout à l’équipe pendant aussi longtemps.

Félix, Lucie et Jacques-Édouard discutent du conseil à proximité du feu.

- Lucie : Moi ça me fait trop peur qu’on ait un conseil demain, pas vous ?
- Félix : Un peu, forcément. Mais si on est reste loyaux les uns envers les autres, tout devrait bien se passer.
- Jacques-Édouard : Je suis d’accord, il faut absolument que nous trois et Delphina, on vote tous les quatre contre la même personne. Et il faut espérer une fois que cette personne n’a pas le collier.
- Félix : Le collier ! J’avais oublié. Il faut vraiment qu’on aille le chercher aujourd’hui et demain. Tant pis pour la bouffe ou le bois.
- Jacques-Édouard : Au pire on se relaie, on ne peut pas non plus oublier complètement la survie.
- Lucie : Et vous voulez voter qui, alors ? Moi, j’ai bien envie de voter Pauline, ça lui apprendra à jouer sa boss, à insulter et à engueuler tout le monde en permanence.
- Félix : Oui, j’avoue que c’est tentant. C’est peut-être le moment ou jamais, on ne sait pas quand on aura de nouveau un conseil.

À ce moment-là, Delphina les rejoint.

- Jacques-Édouard : Ah ben tiens, Delphina, tu tombes bien, on parlait des votes au conseil de demain. On se disait qu’il faut vraiment que tous les quatre, on vote contre la même personne.
- Delphina : Il vaut mieux, oui, on a la majorité, autant en profiter.
- Lucie : Et on disait aussi que ce serait bien que cette même personne, ce soit Pauline.

Delphina fronce les sourcils.

- Delphina : Pauline ? Vous êtes sérieux ?
- Lucie : Ben ouais. T’as vu comme elle est chiante ?
- Félix : Tu n’as pas l’air emballée par l’idée d’éliminer Pauline.
- Delphina : Pas trop non. Je ne pense pas que ce soit la chose à faire. Pauline est très pénible, je vous l’accorde, mais j’arrive à peu prêt à la contenir. Et malgré son caractère, elle est utile sur le camp et dans les épreuves.
- Jacques-Édouard : Utile dans les épreuves ? Mais c’est toi-même qui disais qu’elle nous a fait perdre en n’allant pas au tir !
- Delphina : Si j’ai dit ça, je n’ai pas été assez précise. Ce refus a contribué à notre défaite, il n’en est pas la seule cause. Ce que je veux dire, c’est que si ce refus a eu autant de conséquences, c’est en bonne partie parce que Rébecca est nulle. En ce qui me concerne, je pense qu’il serait plus judicieux de voter contre Rébecca. Rébecca n’engueule peut-être personne, mais ça fait quatre jours qu’elle passe ses journées sur la plage à ne rien faire. Sa passivité est bien plus néfaste que le caractère de cochon de Pauline.
- Félix : Rébecca ? C’est vrai qu’elle a été utile le premier jour, et c’est tout. Il y a vraiment un truc qui cloche, chez elle. Si vous voulez éliminer Rébecca, moi je vous suis. Moi, vous me dites juste un nom, et je suis. Du moins, tant que c’est pas mon nom bien sûr.
- Jacques-Édouard : Je ne sais pas. C’est vrai, Rébecca n’est pas spécialement active, mais vous voulez vraiment garder Pauline ? On risque de vraiment le regretter plus tard. Pauline a un comportement inqualifiable, ça mérite une une sanction.
- Delphina : Je crois plutôt que c’est si on élimine Pauline qu’on va vraiment le regretter plus tard. On risque d’enchaîner les défaites, de se retrouver en minorité à la réunification, et de se faire éliminer un par un. Pauline, c’est un mal nécessaire pour le moment. Entre une Pauline chiante mais que j’arrive à peu prêt à contenir et qui est active en survie et sur les épreuves, et une Rébecca qui ne fait rien et avec qui je n’obtiens aucun résultat, je préfère encore garder Pauline. On l’éliminera aussi, mais plus tard. Il faudra juste trouver une solution pour éviter qu’elle n’impose de mauvaises décisions comme elle l’a fait aujourd’hui à l’épreuve.
- Lucie : On a qu’à y réfléchir, on en reparle ce soir ou demain, ça vous va ?
- Félix : Ok. Moi, pour l’instant, je vais dans la forêt, chercher le collier… euh je veux dire, chercher du bois.
- Lucie : Ah ben moi aussi, je vais “ chercher du bois ”. D’ailleurs, le collier, il est bien en bois, non ?
- Jacques-Édouard : Vu son apparence, je dirais que oui, au moins en partie.
- Delphina : Et à part le vote, j’ai une autre préoccupation : Véronique assistera au conseil. Je ne sais pas vous, mais moi, je n’ai pas très envie qu’elle apprenne tout ce qu’il y a à savoir sur nous.
- Félix : Ah oui c’est vrai, il faudra faire très attention. Il faudra qu’on évite de laver le linge sale au conseil. Moi je vais répondre un peu à côté aux questions, je vais faire des réponses aussi vagues que possible qui ne veulent rien dire.
- Lucie : Ouais mais, de toute façon, Pauline, elle, dira tout ce qu’elle pense, donc ça ne sert à rien d’être prudents.
- Delphina : Je vais essayer de faire en sorte que Pauline se concentre sur Rébecca. Si on élimine Rébecca ensuite, ça n’apportera pas grand-chose aux rouges de savoir qu’on en avait après elle.
- Félix : Donc en gros, tu préconises qu’on fasse style que dans l’équipe, Rébecca est la seule et unique source de tous les maux ?
- Delphina : C’est l’idée.
- Jacques-Édouard : Ça passera jamais, ils vont bien se douter qu’il y a une entourloupe…

Interview de Jacques-Édouard : Au début, on était plutôt partis pour voter contre Pauline. Mais Delphina n’est pas d’accord et voudrait plutôt éliminer Rébecca. En ce qui me concerne je suis très sceptique. Pour moi le comportement de Pauline est plus problématique que celui de Rébecca.

Interview de Lucie : Comme on a un conseil demain, bizarrement tout le monde a soudain un grand besoin d’aller “ chercher du bois ” dans la forêt. Je vais peut-être quand même ramener du vrai bois, ce serait tellement bête de perdre le feu parce qu’on est tous allé chercher le collier et qu’on a tous oublié de ramener du bois.

Pauline et Grégory discutent eux aussi de leur côté.

- Grégory : Sale épreuve, hein ? Je pensais pas qu’on finirait derniers, quand même.
- Pauline : En même temps quand certains, et surtout certaines, ne font pas leur boulot correctement, faut s’attendre à perdre. Au moins, le vote de demain sera facile, quiconque a un minimum de jugeote saurait qu’il faut voter Rébecca. Franchement, elle se fout vraiment du monde celle-là. Elle fout rien pendant des jours et quand on lui fait remarquer, elle chiale en espérant qu’on va la plaindre.
- Grégory : Ça c’est sûr, c’est l’oméga de la tribu, c’est un peu son rôle d’être ciblée par les votes en cas de conseil.
- Pauline : J’espère que les autres imbéciles vont voter correctement.
- Grégory : S’ils savent où est leur intérêt et celui de toute la meute jaune, ils vont le faire. Mais dans le doute, dis-leur de le faire.
- Pauline : Ouais, ouais, je leur dirai, mais plus tard.
- Grégory : Bon, moi je m’ennuie là, je vais aller chercher le collier. À toute.
- Pauline : À toute.

Interview de Pauline : Grégory qui me dit qu’il va chercher le collier. C’est bien, mais j’espère que son honnêteté ira jusqu’à me prévenir si jamais il le trouve.

Presque tous les Ukaleq sont partis à la recherche du collier d’immunité. Mais les recherches des uns et des autres s’avèrent infructueuses. Sauf pour Lucie qui tombe, par hasard, sur du manioc.

- Lucie : Oh tiens, on dirait du manioc. Ça ressemble à la description de Jacques-Éd, en tout cas. Je suis pas sûre, j’en n’ai jamais vu, mais je pense. Dans le doute, je vais en ramener un peu, il pourra me dire si c’est bien ça.

Lucie déracine un des plants et emmène les racines avec elle.

- Lucie : On ne pourra pas me reprocher d’avoir perdu mon temps, au moins.

La pluie se met alors à tomber. Mais aucun des Ukaleq partis à la recherche du collier ne décide de mettre fin à son expédition pour autant.

Sur le campement, Pauline doit protéger le feu contre la pluie, et peste car elle est seule pour ça.

- Pauline : Heureusement que je suis là, quand même. Si on devait compter sur eux, on serait pas aidés. L’autre conne là-bas pourrait m’aider au moins, vu qu’elle fout rien, mais non, je suis sûre qu’elle est encore en train de pleurer comme une madeleine.

Sur la plage, Rébecca se montre en effet toujours aussi inactive. Bizarrement, bien qu’ayant été prévenue du danger qu’elle courre, elle décide de ne pas aller chercher le collier, convaincue que de toute façon, elle ne le trouvera pas.

- Rébecca : Et voilà qu’il pleut, maintenant. Comme si tout le reste ne suffisait pas. Je suis lasse de tout ceci…

6ème jour

Nanuk

À l’aube du sixième jour, la bonne humeur n’est pas retombée chez les Nanuk, et ce malgré la pluie qui tombe toujours, bien que fine. La cabane étant étanche, les Nanuk sont bien protégés à l’intérieur.

- Véronique : Super la cabane, on a bien bossé dessus.
- Florian : C’est sûr, on entend les gouttes tomber mais presque rien qui filtre, ça m’a aidé à bien dormir.
- Freya : Ouais moi aauussi. Ma graannd-mère disait toouujours qu’on dôrt mieux quand il pleeuut.

Le fine pluie qui tombe n’empêche pas les Nanuk de prendre un petit déjeuner.

- Véronique : Je suis excitée pour ce soir. Je ne peux plus attendre, j’ai très envie de voir ce que ça va donner, ce conseil. Le premier vrai conseil, parce que celui qu’on a fait y’a trois jours, comme c’étaient les bleus qui votaient, c’était pas un vrai conseil.
- Florian : Personne n’a encore fait la remarque, mais après le conseil de ce soir, les trois équipes se retrouveront à six, ce sera l’égalité parfaite.
- Victor : Ah oui c’est vrai. Surtout s’ils virent une femme, comme ça ça fera trois hommes et trois femmes dans chaque équipe.
- Florian : On verra bien.

Interview de Marcel : Ce matin, mon équipe ne parle que du conseil de ce soir. Ils n’arrêtent pas de dire à Véronique d’être très attentive au conseil. Je ne comprends pas, on dirait que ce qu’il se passe dans les autres équipes les intéresse plus que ce qu’il se passe dans la notre…

Siktali

Chez les Siktali, la cabane n’est pas totalement étanche. Il en résulte que les aventuriers bleus sont un peu mouillés, surtout Yoan qui a dormi juste en-dessous d’une fuite.

- Yoan : J’ai marre ! J’ai froid, le confort de chez moi me manque !
- Théophraste : Ne désespère pas, Yoan. Tu es un aventurier.
- Zoraïda : Pfff… tu parles… Lui un aventurier ?
- Annaëlle : Il faut quand même avouer que l’étanchéité de la cabane est un peu à revoir, je vais voir ça aujourd’hui. Au moins comme il pleut encore un peu, on pourra voir en direct le résultat.
- Sylvain : Par contre, l’abri pour le feu, lui, c’est bon, le feu est toujours là. Le seul problème c’est qu’on n’a plus beaucoup de bois.
- Daphné : Et beh ong ira eng chercher.

Un peu plus tard, Daphné et Annaëlle font leur promenade matinale sur le plage.

- Daphné : Frannchemeng, tu crois que Yoaneuh il pourra tenireuh quarannte jours ? Moi je crois pas, il a déjà beaucoup de mal au bout de six.
- Annaëlle : Bah le pauvre aussi, il a dormi au plus mauvais endroit de la cabane, forcément, il est plus affecté que nous. On verra bien.
- Daphné : C’est quannd mêmeuh très bizarreuh. Ong dirait qu’il ne savait pas du tout à quoi s’attenndreuh en venang ici.

Ukaleq

Ce matin, la mauvaise humeur règne sur le camp des Ukaleq, peut-être à cause de la pluie, mais plus probablement à cause de l’imminence du conseil.

- Jacques-Édouard : Bon Grégory, ça fait plusieurs jours que je voulais te le dire, j’en ai un peu marre une fois que tu ne respectes pas les règles élémentaires d’hygiène.
- Grégory : Hein ? De quoi tu parles ?
- Jacques-Édouard : On a un espace poubelle, c’est pas fait pour les chiens. Quand tu as des déchets, tu les mets là-bas, tu laisses pas tout traîner partout sur le camp. J’en ai marre de ramasser des restes, des morceaux de coco et de canne à sucre un peu partout, parce que Monsieur n’a pas daigné les jeter.
- Grégory : Oui ben, c’est pas mon problème. C’est ton boulot, pas le mien. Moi je vais chercher la nourriture, j’ouvre les cocos, je prépare la canne à sucre, le ménage c’est ton boulot, pas le mien. C’est toi le Monsieur Propre de l’équipe, pas moi.
- Jacques-Édouard : Ça ne marche pas comme ça. L’hygiène, c’est très important. Si tu laisses tout traîner partout, c’est comme ça qu’on se retrouve avec un camp absolument dégueulasse, avec des mouches, des odeurs nauséabondes et des maladies partout. Ce n’est pas parce qu’on est dehors dans la nature et loin de la civilisation qu’il ne faut respecter aucune règle.
- Grégory : Peut-être mais justement, t’es là pour ça. Toi t’as que ça à faire, moi je dois déjà faire plein de trucs, je vais pas en plus rajouter le ménage.

Interview de Grégory : Aujourd’hui, Jacques-Édouard a décidé de me gonfler avec l’hygiène. Est-ce qu’il le fait exprès ou il ne comprend vraiment pas ? Chacun ses tâches, l’hygiène c’est à lui de le faire. Parce que bon, si moi je dois faire le ménage, alors lui pendant ce temps je vais lui demander d’ouvrir des cocos et d’aller chercher du bois dans la forêt, des choses que je ne l’ai jamais vu faire. Si ça se trouve en fait c’est un test, il essaie de prendre ma place dans la meute et de devenir un bêta. C’est vrai qu’hier il a même contesté la place d’alpha de Pauline. Comme normalement on gravit les échelons un à un, s’il veut devenir alpha, il faut d’abord qu’il devienne bêta. Mais s’il pense pouvoir y parvenir, il se fait des illusions, il est et restera un gamma, il n’a pas du tout l’étoffe d’un alpha ou d’un bêta.

Interview de Jacques-Édouard : Quel tête de mule ce Grégory ! J’essaie de lui expliquer simplement qu’il faut observer deux trois règles d’hygiène toute simples, mais on dirait que je lui ai demandé la Lune. À croire que l’hygiène, ça lui passe au-dessus. Je me demande quel genre d’éducation il a reçue. Moi, avec mes enfants, je ne tolérerais jamais qu’ils dénigrent l’hygiène de la sorte.

Dans l’après-midi, Rébecca se retrouve, une fois de plus, isolée sur la plage, en train de ne rien faire.

- Rébecca : J’ai réfléchi à la situation depuis hier. Et j’en ai déduis qu’effectivement, je suis en danger pour ce soir. Il est peut-être temps que je fasse quelque chose.

Elle voit, un peu plus loin, que Delphina, Félix, Jacques-Édouard et Lucie sont tous les quatre en train de se baigner dans la mer. Elle décide de les rejoindre.

- Rébecca : Euh, salut tout le monde.
- Félix : Naaaan ? Rébecca ? Tu t’es levée ? C’est bien.
- Rébecca : Ben, je voulais vous parler du vote de ce soir.
- Lucie : Ah ?
- Rébecca : Je sais pas ce que vous en pensez, mais ça vous dirait de voter contre Pauline ? Parce qu’elle est chiante.
- Delphina : Ça a le mérite d’être direct, comme approche.
- Jacques-Édouard : C’est vrai qu’on y a pensé. Mais on n’a pas encore décidé contre qui on allait voter.
- Lucie : T’as qu’à voter contre elle. Mais nous on ne sait pas encore.
- Rébecca : Vous hésitez entre elle et qui ?
- Lucie : Ben, justement, on ne sait pas.
- Delphina : Pas la peine d’être faux cul comme ça. Rébecca, on hésite entre Pauline et toi.
- Rébecca : Ouais, je m’en doutais un peu. Mais réfléchissez-y, si vous ne votez pas pour moi ce soir, je vous promet de faire des efforts et de me ressaisir.
- Félix : On verra. On se décidera sûrement cinq minutes avant le conseil.
- Rébecca : Ok ben, je vous laisse. Moi je vote Pauline en tout cas. À plus.
- Félix, Delphina, Jacques-Édouard et Lucie : Ouais, à plus.

Rébecca s’éloigne, et retourne s’isoler.

Interview de Rébecca : Bon ben voilà, j’ai fait ce que je pouvais, le reste ne dépend plus de moi maintenant. J’espère qu’ils ont compris et feront le bon choix. Si ça ça ne suffit pas, moi je ne vois pas ce que je peux faire de plus.

Delphina, Félix, Jacques-Édouard et Lucie commentent ce qui vient de se produire.

- Lucie (morte de rire) : Alors là… Non mais… c’est à mourir de rire franchement.
- Delphina : Oui, cinq jours qu’elle fout rien, et là presque au dernier moment, elle vient nous dire de voter Pauline, l’air de rien…
- Félix : Ouais, trop fort. Elle se fout vraiment du monde. Et en plus juste après elle retourne s’isoler. Elle n’a vraiment pas compris comment ça marchait, Koh-Lanta.
- Lucie : Vous savez ce qui serait vraiment drôle et qu’on devrait faire ?
- Félix : Non, quoi ?
- Lucie : On devrait aller la dénoncer à Pauline.
- Félix : Oula ! Mais elle va se faire défoncer !
- Lucie : Ben ouais mais ce sera drôle. Et puis comme ça, on est pratiquement sûrs et certains que c’est forcément une des deux qui part.
- Félix : Ouais pourquoi pas après tout, autant que la sert-à-rien et la chieuse s’entre-tuent.
- Delphina : Ah là là… C’est des gamineries, tout ça.
- Lucie : Allez ! Dis oui ! On va se marrer.
- Delphina : Ah mais vous faites ce que vous voulez, je vous dis juste ce que j’en pense.

Interview de Delphina : Rébecca…  (Elle se frappe le front avec la main, puis secoue la tête). Quand je parlais de réagir et de faire quelque chose, je ne parlais pas de ça… Là c’est juste désespérant.

Tous les quatre vont retrouver Pauline, occupée en forêt à ramener du bois.

- Lucie : Ah, Pauline, on te cherchait.
- Pauline : Ah ouais ? Pourquoi ? Vous voyez pas que je suis occupée ? À moins que vous vouliez ramener du bois.
- Lucie : C’est plus important que ça. Il fallait qu’on te mette au courant.
- Pauline : Qu’est-ce qui est assez important pour venir me déranger ? Et qu’est-ce qu’il a, l’autre idiot ? (elle désigne du menton Félix, qui a très envie de rigoler, se force à se retenir, et met sa main devant sa bouche)
- Lucie : Oh oublie-le, c’est de Rébecca que je voulais parler.
- Pauline (d’un ton agacé) : Rébecca ? Qu’est-ce qu’elle a fait encore cette conne ? Ou plutôt, qu’est ce qu’elle n’a pas fait encore ?
- Lucie : Elle est venue nous voir, tous les quatre, pour nous demander de voter contre toi ce soir.

Le visage de Pauline passe au rouge en une fraction de seconde.

- Pauline : QUOI ? C’EST VRAI ? VOUS ÊTES PAS EN TRAIN DE FAIRE UNE BLAGUE ?
- Lucie : C’est vrai. Elle a dit que t’étais chiante et qu’elle voulait t’éliminer à cause de ça.
- Jacques-Édouard : Je confirme, c’est la vérité.
- Pauline : À PEINE CROYABLE ! JE VAIS LUI DIRE DEUX MOTS À CETTE PÉTASSE !

Pauline laisse tomber ce qu’elle est en train de faire et court en direction de la plage, en jurant. Félix et Lucie éclatent de rire.

- Pauline : SCROGNEUGNEU ! PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! AH, LA CONNASSE ! AH, LA SALOPE ! L’ENFOIRÉE ! LA POURRIE ! COMMENT OSE-T-ELLE ! ME FAIRE ÇA À MOI ! RÉÉÉÉÉÉBEEEEEEECCCCCCAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!! VIENS ICI TOUT DE SUITE !

Pauline atteint rapidement la plage et trouve Rébecca, toujours allongée. En voyant arriver vers elle une Pauline rouge de colère, Rébecca panique un peu.

Delphina, Félix, Lucie et Jacques-Édouard ont suivi Pauline à leur rythme, et les cris de celle-ci ont suscité la curiosité de Grégory, qui arrive lui aussi au loin.

- Pauline : Ah, te voilà toi, salope de traîtresse. Alors ? Je t’écoute !
- Rébecca : Hein ? Mais de quoi tu parles ?
- Pauline : ET TU ME PRENDS POUR UNE CONNE EN PLUS ? Inutile de mentir ! Alors comme ça, on demande en douce de voter contre moi quand je ne suis pas là ?
- Rébecca : Ben euh…
- Pauline : C’est un aveu ! TU AS DEMANDÉ AUX AUTRES DE VOTER CONTRE MOI ! Comment as-tu osé ?
- Rébecca : Eh oh ça va, faut bien que je défende ma place ici…
- Pauline : Ta place t’avais qu’à la défendre en faisant des trucs. Non mais attends, tu te crois où là ! Déjà que tu ne fous rien, que t’es un boulet pour l’équipe, que tu chiales à la moindre remarque, et ça te suffisait pas ? Il faut encore que tu viennes dire aux autres pour qui il faut voter ? Mais tu te prends pour qui, sérieusement ?
- Rébecca : Ben je…

Un peu plus loin, Grégory a rejoint ses coéquipiers qui assistent à la scène.

- Grégory : Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Jacques-Édouard : Rébecca est venue nous voir pour nous demander de voter contre Pauline. Pauline est au courant.
- Grégory : Oula…

- Pauline : … et tu es nulle, tu es ridicule, tu dois sûrement faire honte à tes proches et tu me fais pitié. Moi, si j’étais toi, je ferais mon sac dès maintenant. Tu vas te faire éliminer comme la grosse merde que tu es. Tu as de la chance qu’on soit dans Koh-Lanta. Si tu m’avais fait ça en dehors du jeu, je t’aurais fait une tête au carré, ça je te dis ! Et dire que je perds mon temps à parler à une vermine inutile comme toi. C’est que contrairement à certaines, moi, j’ai du travail qui m’attend. Je ne te dis pas bonsoir, et j’ai hâte de te voir éliminée au conseil ce soir.

Pauline laisse Rébecca seule et retourne couper du bois. Au passage, elle va voir ses coéquipiers.

- Pauline : Ah, cette garce, je vous jure… Vous, là, y’a intérêt à ce que vous votiez tous Rébecca ce soir. Cette idiote n’a plus rien à faire dans le jeu.
- Lucie : Ouais, ouais, c’est ce qui était prévu.
- Pauline : Je l’espère. Dans votre intérêt. Maintenant, retournez bosser.
- Lucie : Chef oui chef !

Pauline disparaît dans la forêt, suivie de Grégory.

- Félix : Bon ben là c’est fait, Pauline et Grégory votent Rébecca, c’est sûr et certain.
- Delphina : Quand même, je maintiens que ce n’était pas nécessaire, Rébecca avait déjà assez le moral dans les chaussettes comme ça.
- Félix : Au point où elle en est, de toute façon…
- Lucie : Oui et puis Delphina, comme TU voulais garder Pauline, ben au moins, maintenant elle va croire qu’on lui est loyaux.
- Félix : Ah par contre Pauline, le jour où on l’élimine, faudra surtout rien lui dire, j’ai pas envie de me faire arracher un bras ou deux avant un conseil.

Quelques heures plus tard, le Soleil se rapproche de l’horizon. Le conseil est imminent, et la tension est palpable sur le camp des Ukaleq.

Interview de Pauline : Bon, il est temps de se débarrasser de cette nouille de Rébecca. Pas plus mal qu’on ait perdu, finalement.

Interview de Félix : Pour ce conseil, j’y vais plutôt serein. En principe, ce n’est pas moi qui sors.

Interview de Lucie : Mon tout premier conseil. J’espère que ça ne va pas être aussi mon dernier. Normalement non, mais dans Koh-Lanta, on ne sait jamais.

Interview de Jacques-Édouard : Il n’y a pas beaucoup de suspens ce soir. Avec Félix, Lucie et Delphina, on s’est donnés le mot, du coup s’il n’y a pas de traître parmi nous quatre, le résultat est déjà connu.

Interview de Delphina : Je n’ai pas spécialement peur de partir ce soir. J’ai plus peur par rapport à la présence de Véronique au conseil, et par rapport au fait que mes coéquipiers risquent de se montrer un peu trop loquaces.

Interview de Rébecca : Bon, ça sent le roussi. Vu que Pauline est au courant, c’est que quelqu’un a dû me dénoncer, et donc ne va pas voter contre elle.

Interview de Grégory : Si on en croit les discours de tout le monde, Rébecca sort ce soir. Mais je me demande si tout le monde est vraiment honnête dans cette affaire. Honnêtes ou pas, je ne pense pas qu’ils votent contre moi ce soir. Je me suis montré utile dans la meute depuis le début, ça n’aurait aucun sens de voter contre le bêta alors qu’il y a un oméga…

Les Ukaleq ont fait leurs affaires, et sont en route vers le conseil.


Dernière édition par Guilleri le Mer 10 Jan 2018 - 11:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeSam 7 Jan 2017 - 16:32

Putain mais Félix, Lucie et Jacques-Édouard sont vraiment des enflures finies , : narquoizen : : narquoizen : : narquoizen : 2danslecu

On verrait jamais ça à Koh-lanta, heuresement pour la personne qui serait dans le cas de Rebecca, et malheuresement pour nous qui nous marrions bien

MDR pauvre Rebecca, c'est vraiment des enflures...

Tu t'es inspiré d'une saison de Survivor ou pas ? 2danslecu

Et Grégory qui prends J-É pour son larbin mais mdr :GGownage:

Zoraïda est toujours aussi énorme j'espère la voir encore pendant plusieurs épisodes :GGownage:

J'ai tellement envie de voir beaucoup de goats en réunif...

Yoan, mais sérieux il a un problème de retard mental, quoi c'est pas possible, même Phil :tirie: parait moins autiste que lui.

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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeSam 7 Jan 2017 - 20:47

Citation :
Tu t'es inspiré d'une saison de Survivor ou pas ?

Spoiler Survivor:

Citation :
On verrait jamais ça à Koh-lanta

Y'a pas mal de choses qu'on voit dans ma fic qu'on ne verra probablement jamais dans un vrai Koh-Lanta. À mon avis si y'a bien un truc qu'on ne verra jamais, c'est un mec comme Fouad être first boot. Même dans Survivor, je ne sais pas si c'est déjà arrivé qu'un candidat fort et sympa se retrouve first boot, car il n'y a aucune raison pour qu'une équipe décide d'éliminer un tel candidat en premier (un fort mais chiant à la limite c'est possible, mais fort et sympa...). Le plus tôt que j'ai vu pour un profil de ce type dans Survivor c'était à l'épisode 3 (et encore, le côté "sympa" est discutable). Dans Koh-Lanta, ça n'arrive que très rarement qu'un candidat dans le style de Fouad soit éliminé avant la réunification (quand ça arrive, c'est que le candidat en question est devenu un gros chieur). Suffit de voir le bruit qu'avait fait l'élimination de Huw dans KL15 (dans mes souvenirs, les téléspectateurs étaient scandalisés, je me souviens de plein de commentaires du style "Les jaunes éliminent le plus fort, n'importe quoi, encore une saison de merde") alors qu'il n'était même pas si fort que ça (c'était plus le moins faible que le plus fort, en fait). La stratégie "éliminer les forts juste avant la réunification parce qu'on n'a plus vraiment besoin d'eux et ils deviennent une menace" n'existe pas dans Koh-Lanta, même dans des saisons très stratégiques du style KL9, Patrick n'aurait jamais rien tenté contre Freddy (ou Louis-Laurent après le swtich) avant la réunification.
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeDim 8 Jan 2017 - 1:46

Épisode 2, dernière partie : Conseil

Conseil

Les Ukaleq sont tendus lorsqu’ils se rendent au conseil. Tous savent que pour l’instant, ils sont encore sept, mais d’ici peu, ils ne seront plus que six. Lorsqu’ils atteignent le lieu du conseil, Véronique est déjà là, assise dans la pénombre et à peine visible. Il est impossible pour les Ukaleq de voir l’expression de son visage.

- Denis : Bonjour Delphina. Bonjour Jacques-Édouard. Bonjour Grégory. Bonjour Rébecca. Bonjour Félix. Bonjour Pauline. Bonjour Lucie.
- Les Ukaleq : Bonjour Denis.

Les Ukaleq déposent leurs flambeaux et prennent place.

- Denis : Vous voici réunis pour votre premier conseil. Jusqu’ici, vous étiez la seule équipe à ne pas être venue ici, puisque lors du conseil des Nanuk il y a trois jours, vous seuls étiez restés sur votre campement. Aujourd’hui, vous serez la première des trois équipes à éliminer l’un de ses propres membres. Pour commencer, je voudrais revenir sur les raisons de votre ici : votre cuisante défaite à l’épreuve d’immunité. Par expérience, je sais qu’habituellement, déjà quand il y a deux équipes, ce n’est pas facile d’être la moins bonne des deux. Or, cette fois-ci, vous avez été non pas la moins bonne des deux, mais la moins bonne des trois. Félix, j’imagine que c’est difficile à vivre ?
- Félix : C’est sûr qu’on aurait tous préféré gagner, je crois que s’il y a bien un point sur lequel on est tous d’accord, c’est celui-là. On vient là pour gagner, pas pour perdre.
- Denis : S’il y a un point sur lequel vous êtes tous d’accord ? Moi quand je vous entend dire ça, j’ai comme l’impression que vous sous-entendez qu’il y a plein de points sur lesquels vous n’êtes pas d’accord dans votre équipe. Ai-je raison ?
- Félix : Boaf, vous surinterprétez un peu, Denis, on a une bonne entente dans l’équipe.
- Denis : Ah, vraiment ? Pourtant, dans mes souvenirs, les deux fois où votre équipe a perdu une épreuve, ce n’était pas ce que j’appellerais une entente cordiale. Je me souviens notamment de Pauline qui accuse certains de ses coéquipiers qu’elle estime responsables de la défaite, et de Delphina qui n’est pas d’accord avec l’analyse de Pauline. Ma mémoire serait-elle défaillante ?
- Lucie : C’est pas impossible. Tenez, durant la saison 16, vous aviez dit lors du direct que c’était la première fois que les deux finalistes de la saison étaient en couple, visiblement vous ne vous souveniez plus de François-David et Émilie.
- Denis (d’un ton légèrement agacé) : Hum hum… Je ne parlais pas de mémoire à si long terme, et je ne suis pas certain que votre remarque apporte réellement de la matière au débat. Pauline, après chaque défaite de votre équipe, vous nous faites toujours part de votre analyse et de qui, selon vous, est responsable de la défaite, vous confirmez ?
- Pauline : Je confirme, je n’aime pas les secrets, les faux-semblants et les faux-cul, moi quand j’ai quelque chose à le dire, je le dis, et je le dis en face de la personne concernée. Pas comme certains ici.
- Denis : Oh ? Pas comme certains ici ? Qui par exemple ?
- Pauline : Rébecca, par exemple.
- Denis : Tiens donc ? Rébecca ne me semblait pourtant pas être une personne malhonnête.
- Pauline : Et pourtant… Elle a osé demander à quatre de mes coéquipiers de voter contre moi ce soir. Vous vous rendez compte ?
- Denis : Et bien c’est-à-dire que c’est quelque chose qui arrive très souvent dans Koh-Lanta, le contraire aurait été étonnant.
- Pauline : Mais elle a agi dans mon dos, quand elle savait que je n’étais pas là pour l’entendre. Elle n’a même pas le courage de me dire en face qu’elle veut m’éliminer.
- Denis : Rébecca, vous restez bien silencieuse. C’est vrai ce que dit Pauline, vous avez appelé à voter contre elle ?
- Rébecca : Ben euh… oui.
- Pauline : Ah tiens, maintenant t’avoues ! Sur le campement tu disais rien à part “ ben euh… ”.
- Rébecca : Non mais c’est bon, faut bien voter contre quelqu’un. Tu veux que je fasse quoi à la fin ? Que je reste là à rien faire en attendant de me faire éliminer ?
- Pauline : Rester là à rien faire ? Mais c’est exactement ce que t’as fait pendant cinq jours, ma cocotte, t’es complètement ridicule à faire un complot foireux au tout dernier moment, tu aurais dû te douter que ça ne marcherait pas. Qui voudrait garder quelqu’un d’aussi inutile que toi ? Tu as passé cinq jours à faire bronzette sur la plage, en te plaignant et en chialant sans cesse. Et tu croyais t’en tirer comme ça en demandant aux autres de voter contre moi ?
- Rébecca : Fallait bien que j’essaie quelque chose.
- Pauline : Ben la prochaine fois, essaie de pas être une poupée dégonflée, ce serait déjà un bon début.
- Denis : Et bien… Félix, vous persistez à dire que tout va bien pour le meilleur des mondes chez les jaunes ?
- Félix : Oui bon, ça arrive toujours d’avoir de petites disputes. Mais de toute façon, après le vote, tout sera terminé.
- Denis : Vous pensez que grâce au vote de ce soir, vous parviendrez à mettre fin à tous les conflits dans votre équipe ?
- Félix : Bien sûr, Denis. En fait, on en a tous discuté, et on est arrivés à la même conclusion : tous les problèmes dans notre équipe ont une seule et unique origine : Rébecca et sa passivité.
- Denis : Encore Rébecca… Effectivement, je constate que vous semblez tous en avoir après elle. Jacques-Édouard, et vous ? Que pensez-vous de Rébecca ?
- Jacques-Édouard : Rébecca traverse une période difficile. Les autres ont déjà tout dit une fois, je n’ai rien à rajouter : depuis le deuxième jour, elle ne fait plus rien sur le camp, et ses résultats dans les épreuves sont au mieux catastrophiques. Le plus triste dans cette affaire, c’est que je n’ai pas le sentiment d’exagérer, je vous raconte les faits tels que j’ai su moi-même les constater.
- Denis : Je vois… Lucie, Delphina, Grégory, vous êtes d’accord avec cette visions des choses ?
- Lucie : Totalement d’accord.
- Grégory : Moi je présenterais les choses un peu autrement. Dans toute meute, il y a une hiérarchie : alpha, bêta, gamma, et oméga. Il faut forcément qu’il y ait un oméga, qui est tout en bas. Dans notre meute, il n’y a pas de doute, c’est Rébecca qui occupe la place d’oméga, c’est donc logique qu’elle serve de bouc-émissaire. Par contre, je ne suis pas sûr que l’éliminer mettra fin à tous les conflits. En réalité, l’oméga n’est pas la source des conflits. Il est là pour servir de bouc-émissaire, c’est lui qui subit toute l’agressivité de la meute. C’est lui qui s’en prend plein la gueule et qu’on accuse de tout. Mais ça ne veut pas dire que c’est forcément de sa faute. En fait, c’est rarement de sa faute. Si on se débarrasse de l’individu oméga, ça ne change pas grand-chose, quelqu’un d’autre prendra naturellement sa place, et c’est tout.
- Denis : Vous avez là une vision bien particulière de votre tribu, Grégory. Mais dans ce cas, en admettant que Rébecca occupe cette place que vous appelez “ oméga ”, puis-je me permettre de vous demander qui occupe les autres rôles ?
- Grégory : Ben bien sûr. Mais en fait ce ne sont pas vraiment des rôles, ce sont plus des positions hiérarchiques. Et pour la hiérarchie de notre meute jaune, c’est simple : Pauline est l’alpha, ça veut dire que c’est la chef et que c’est elle qui commande, moi je suis le bêta, ça veut dire que je suis le lieutenant de l’alpha, la police en quelques sortes. (Lucie marmonne un “ bêta ça te va bien, ça veut dire que t’es bête ” qui fait ricaner Félix, mais personne n’y prête attention) Le gros de la tribu, c’est des gamma, ce sont les dominés, ils font ce qu’on leur dit et on est prioritaire sur eux pour la bouffe, le confort et tout. Et bien sûr, tout en bas, on a l’individu oméga, le souffre-douleur de la meute.
- Denis : Et les autres, vous partagez cette vision des choses ? Jacques-Édouard ?
- Jacques-Édouard : Et bien, en fait… (Delphina lui donne un coup de coude discret, et hoche rapidement la tête). Euh… oui, tout à fait.
- Denis : Vraiment ? Pourtant, après l’épreuve, vous disiez que Pauline n’était pas faite pour être chef.
- Jacques-Édouard : Et bien, j’y ai repensé, et j’ai changé d’avis.
- Denis : Donc si je comprends bien, Pauline, vous êtes toujours capitaine des jaunes ?
- Pauline : Bien sûr que je le suis. C’est même vous qui l’avez dit le premier jour, et je vois pas pourquoi ça changerait. Franchement, vous mettriez qui d’autre à la place ?
- Denis : Et comment le fait que vous soyez capitaine se manifeste au quotidien ? En tant que capitaine, que faites-vous que vous ne feriez pas si vous n’étiez pas capitaine ?
- Pauline : Elle est tordue, votre question. Un capitaine, ça donne des ordres.
- Denis : Donner des ordres, c’est une chose. Mais se faire obéir, en est une autre. Quand vous donnez des ordres, votre tribu vous obéit-elle ?
- Pauline : Ah mais y’a intérêt ! S’ils obéissent pas, ça va pas se passer comme ça ! C’est un peu moi qui dirige tout ce qui se passe dans cette tribu, par exemple les autres ne prennent pas de décision que je n’ai pas validée.
- Denis : Vraiment ? Delphina, vous ne prenez jamais de décision que Pauline n’a pas validée ?
- Delphina : Disons qu’on a compris que les choses marchaient mieux avec une hiérarchie stricte.
- Denis : Donc maintenant, vous obéissez au doigt et à l’œil à Pauline, vous ? Pourtant, vous êtes toujours la première à contester ses décisions dans les épreuves. Et il m’a semblé vous voir, à plusieurs reprises, prendre des décisions avec vos coéquipiers sans passer par Pauline.
- Delphina : Peut-être pour des toutes petites décisions de rien du tout sans aucune importance, mais ça s’arrête là. Et plutôt que parler de “ contester les décisions ”, je préfère appeler ça “ donner mon avis ”. Je ne fais que donner mon avis afin que Pauline puisse au mieux prendre la bonne décision.
- Denis : Donc par exemple, pour en revenir à l’épreuve d’immunité d’hier, vous me disiez que Pauline a fait l’erreur de forcer sa décision d’aller chercher les boulets avec Grégory. Vous ne pensez plus que c’était une erreur ?
- Delphina : Je me suis dit c’était plus compliqué que ça. On ne peut pas nier que Rébecca a réussi très exactement zéro tir et que ça n’a pas vraiment joué en notre faveur.
- Pauline : Ça c’est sûr, Rébecca était la plus nulle de tous les tireurs, toutes équipes confondues.
- Delphina : Je pense toujours que c’était une mauvaise idée de la placer là, mais c’est ce que je dis après-coup, en sachant qu’elle a tout raté. En fait, je pense que Pauline l’a placée là en pensant qu’elle réussirait. Sa seule erreur, c’est donc d’avoir surestimé Rébecca. Qui aurait pu prévoir que Rébecca allait réussir zéro tir ?
- Denis : Ah, encore Rébecca… Décidément, vous avez bon dos, Rébecca. À les écouter, vous êtes l’incarnation de la peste et du choléra. Votre équipe a semble-t-il décidé de vous tenir responsable de tous ses problèmes. Vous êtes d’accord avec leur vision ?
- Rébecca : Pas tout à fait. C’est vrai, je n’ai pas été très actives ces derniers jours, j’ai eu une petite baisse de régime, mais de là à dire que tout est de ma faute… Je pense que ça les arrange un peu de s’acharner sur moi. Pourtant, Pauline, avec son caractère de merde, crée aussi pas mal de problèmes.
- Denis : Ah oui ? C’est vrai ça, Jacques-Édouard ?
- Jacques-Édouard : C’est vrai que Pauline est stricte. C’est pas toujours facile. (Delphina lui donne un nouveau coup de coude) Mais… il faut faire avec. C’est ce qu’on attend des chefs, d’être stricts. Après est-ce que Pauline crée des problèmes ? Là comme ça, je dirais que non, mais je ne suis pas forcément au courant de tout ce qui se passe dans la tribu.
- Lucie : Bah Pauline c’est notre capitaine, si même elle créait des problèmes, on aurait des… euh… ben des problèmes. Ce n’est pas dans l’intérêt du chef de foutre la merde.
- Denis : Je crois qu’on commence à tourner un peu en rond avec ces histoires de chef et de place dans la tribu de chacun. J’aimerais maintenant qu’on parle de la survie, un sujet qui, je l’espère, créera moins de tensions entre vous. Comment se passe la survie, chez les Ukaleq ?
- Delphina : Ben pas trop mal, comme vous pouvez le constater, on est tous là, jusqu’ici on a tous survécu.
- Denis : Vous m’en voyez ravi. Mais j’imagine que vous pouvez nous donner plus de détails que ça. Lucie, il y a deux jours, je vous avais remis trois allumettes, que sont-elles devenues ?
- Lucie : Oh ben, y’en a deux qui sont réduites à l’état de cendre maintenant, la troisième est toujours dans la boîte.
- Denis : Si la troisième est toujours dans la boîte, je suppose que ça veut dire que vous n’en avez pas eu besoin.
- Lucie : En effet, j’ai réussi à faire le feu avec la deuxième.
- Denis : Ah ! Donc, ça y est, votre équipe a le feu. Depuis combien de temps ?
- Félix : Depuis deux jours, on s’en est occupés presque tout de suite après avoir gagné le confort.
- Denis : Et j’imagine qu’avoir le feu, ça change beaucoup de choses. Félix, êtes-vous de cet avis ?
- Félix : Ah ben oui, ça change tout. On peut faire des vrais repas. On a de tout maintenant : riz, coco, manioc, canne à sucre, on peut même trouver des fruits de mer.
- Denis : Donc, dans cette équipe des jaunes, la survie n’est pas un souci, si je comprends bien ?
- Delphina : On se débrouille comme on peut. On a la nourriture, l’eau, le feu, la cabane. On commence à bien trouver notre routine. On a quand même faim, on est fatigués, et ça va sûrement continuer jusqu’à la fin, mais on commence à s’y habituer et ça pourrait être bien pire.
- Denis : Et bien, tant mieux pour vous si la survie se passe bien. Dans une aventure comme celle-ci, c’est essentiel pour garder le moral et augmenter vos chances d’aller le plus loin possible. Ce qui est regrettable, cela dit, c’est qu’à l’avenir, l’un de vous ne pourra plus en profiter. Les Ukaleq, vous êtes sept devant moi. Mais dans quelques minutes, vous ne serez plus que six. Il est temps de procéder au vote. Lucie, vous êtes la première à aller voter.

Lucie va voter…
Pauline va voter…

Pauline vote contre Rébecca : “ Rébecca, tu ne sers plus à rien, tu n’as plus rien à faire dans mon équipe. Si j’avais su que t’étais aussi nulle, je ne t’aurais jamais choisie. ”

Félix va voter…
Rébecca va voter…

Rébecca vote contre Pauline : “ On ne sait jamais, peut-être que les autres voteront contre toi à cause de ton mauvais caractère. ”

Grégory va voter…
Jacques-Édouard va voter…
Delphina va voter…

- Denis : Bien, vous avez tous voté. Je vais chercher l’urne, et je procède tout de suite au dépouillement.

*Visage de Lucie*
*Visage de Pauline*
*Visage de Félix*
*Visage de Rébecca*
*Visage de Grégory*
*Visage de Jacques-Édouard*
*Visage de Delphina*

Denis ouvre l’urne et sort lentement le premier bulletin.

- Denis : Voici tout de suite, le premier bulletin.

…………………
“ RÉBECCA ! ”

La majorité de l’équipe reste impassible.

- Denis : Sans plus attendre, le deuxième bulletin.

…………………
“ PAULINE ! ”

Regard assassin de Pauline en direction de Rébecca.

- Denis : Égalité. Une voix contre vous Rébecca, une voix contre vous Pauline. Et voici le troisième bulletin…

…………………
“ RÉBECCA ! ” (écrit Rébéka)

…………………
“ RÉBECCA ! ”

Un air satisfait se dessine sur le visage de Pauline, tandis que le visage de Rébecca s’assombrit.

- Denis : Voici le cinquième bulletin, et il peut être décisif.

Denis prend son temps pour sortir le cinquième bulletin de l’urne, puis pour le retourner et dévoiler le nom inscrit dessus.

.................................
...................
..........
.....
.

...........

“ RÉBECCA ! ” (écrit Rébécca)

Rébecca prend une mine d’enterrement.

- Denis : Rébecca, vous l’avez compris : quoi qu’il arrive, vous êtes éliminée. Je vais dépouiller les deux derniers bulletins, mais ça ne changera pas l’issue du vote.

…………………
“ RÉBECCA ! ”

…………………
“ RÉBECCA ! ” (écrit Raiebecah)

- Denis : Rébecca, prenez votre sac, allez chercher votre flambeau, et venez me rejoindre.

La mine déconfite, Rébecca se lève lentement, et va chercher son flambeau avant de rejoindre Denis d’un pas traînant.

- Denis : Rébecca, les aventuriers de la tribu Ukaleq ont décidé de vous éliminer, et leur sentence est irrévocable !

Denis éteint le flambeau de Rébecca.

- Rébecca : Bon ben, on s’en doutait. Je n’ai pas grand-chose à dire. Bonne chance à vous les jaunes, j’espère que vous irez loin.

- Denis : Avant de partir, Rébecca, il vous reste une dernière mission : le vote noir. Vous allez devoir voter contre l’un des aventuriers de la tribu Ukaleq ici présents.
- Rébecca : D’acc.

Rébecca quitte le conseil.

- Denis : Les jaunes, votre vote à l’unanimité ne laisse aucun doute : chez les Ukaleq, la nonchalance n’a pas sa place et est sévèrement punie. Espérons que vous avez fait le bon choix, et que votre tribu s’en trouvera renforcée. Si ce n’est pas le cas, nous risquons de nous revoir très bientôt.

Interview finale de Rébecca : Je vais pas dire que ça me surprend. Mais même, je me disais qu’il y avait une chance que les autres votent Pauline à cause de son caractère. Je me sens tellement conne. C’est maintenant, après avoir été éliminée, que je me rends compte à quel point j’ai merdé. On peut pas dire que ma performance à Koh-Lanta ait été extraordinaire. Si seulement j’avais pu me rendre compte plus tôt que je passais complètement à côté du jeu. Mais c’est la vie, je vais pas non plus me lamenter pour ça, j’ai connu bien pire dans ma vie que perdre un simple jeu.

Détail des votes :

- Delphina vote contre Rébecca : “ Rébecca, ta baisse de morale est très dommageable à l’équipe, plus que le sale caractère de Pauline. Je vote contre toi pour ton propre bien, et le nôtre. Tu me remercieras plus tard. ”
- Félix vote contre Rébecca : “ Je vote contre toi ce soir car je ne pense pas que tu soies encore apte à continuer. ”
- Grégory vote contre Rébecca (écrit Rébéka) : “ Quand la meute ne va pas bien, ce sont ceux qui sont tout en bas de la hiérarchie qui en pâtissent les premiers. Rébecca, je vote contre toi car tu es l’individu oméga de cette meute : tu n’es pas belle, tu ne fais aucun effort pour t’intégrer, tu ne fous rien sur le camp, et tu fais n’importe quoi dans les épreuves. ”
- Jacques-Édouard vote contre Rébecca (écrit Rébécca) : “ Ce n’était pas forcément mon choix mais plutôt celui de Delphina. ”
- Lucie vote contre Rébecca : “ Avec les autres, on a décidé de voter contre toi. ”
- Pauline vote contre Rébecca (écrit Raiebecah): “ Rébecca, tu ne sers plus à rien, tu n’as plus rien à faire dans mon équipe. Si j’avais su que t’étais aussi nulle, je ne t’aurais jamais choisie. ”
- Rébecca vote contre Pauline : “ On ne sait jamais, peut-être que les autres voteront contre toi à cause de ton mauvais caractère. ”

Rébecca est éliminé avec 6 voix sur 7.

Bilan au soir du 6ème jour :

Résultats des épreuves :

- Épreuve initiale : Natation en mer. Victoire de Fouad pour les hommes et Pauline pour les femmes, qui en récompense peuvent constituer leurs équipes respectives
- Confort d’équipe 1 : Parcours d’obstacle, les candidats étant attachés à une corde. Marcel, Delphina et les Siktali ne participent pas. Victoire des Nanuk.
- Immunité en équipe 1 : Traverser une poutre au-dessus de la mer sans tomber ni faire tomber ses coéquipiers. Fouad, Rébecca et les Siktali ne participent pas. Victoire des Ukaleq.
- Confort d’équipe 2 : Épreuve des flambeaux. Pauline ne participe pas. Victoire des Nanuk, les Ukaleq arrivent deuxièmes.
- Immunité en équipe 2 : Épreuve des boulets et du labyrinthe. Lucie ne participe pas. Victoire des Nanuk, suivis des Siktali.

Candidats ne pouvant pas être dispensés d’épreuve : Marcel.

Éliminations :

Fouad (31 ans) : éliminé le 3ème jour
Rébecca (28 ans) : éliminée le 6ème jour

Composition des équipes :

Nanuk

Freya (22 ans)
Victor (25 ans)
Véronique (34 ans)
Marcel (52 ans)
Perrine (47 ans)
Florian (21 ans)

Ukaleq

Pauline (26 ans)
Grégory (33 ans)
Jacques-Édouard (39 ans)
Delphina (30 ans)
Félix (29 ans)
Lucie (36 ans)

Siktali

Annaëlle (28 ans)
Daphné (30 ans)
Sylvain (41 ans)
Théophraste (37 ans)
Yoan (24 ans)
Zoraïda (42 ans)


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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeDim 8 Jan 2017 - 13:19

élimination prévisible, mdr la justification de Grégory et son discours au conseil, il va passer pour un cinglé auprès des rouges
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Jan 2017 - 9:47

c'est bien écrit et c'est surtout tres marrant, mais j'espere beaucoup plus de rebondissements (blindsides, conseils imprévisibles, affrontements stratégiques, etc) aux prochains épisodes.
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeMer 11 Jan 2017 - 13:52

Épisode 3, partie 1 : convocation

Ukaleq

Les Ukaleq regagnent silencieusement leur campement après l’élimination de Rébecca.

- Félix : Bon et bien, une bonne chose de faite. La pauvre Rébecca quand même, six votes contre elle.
- Lucie : Ouais, elle s’est faite anti-plébisciter.
- Grégory : En même temps elle foutait rien, on va pas la plaindre non plus.
- Lucie : La plaindre ? Elle va dormir dans un lit confortable et manger correctement, si y’a quelqu’un à plaindre c’est sûrement pas elle.
- Jacques-Édouard : Moi j’espère qu’on a vraiment fait le bon choix une fois, et qu’on va pas le regretter plus tard.
- Pauline : Le bon choix ? Et tu voulais virer qui d’autre, à la place ?
- Jacques-Édouard : Euh, j’en sais rien, tout le monde m’a dit qu’il fallait voter Rébecca alors je n’y ai pas vraiment réfléchi.

Interview de Jacques-Édouard : Oui bon, voilà voilà voilà, je ne vais pas dire à Pauline qu'en fait, j'aurais préféré voter contre elle, ce serait du suicide.

Interview de Delphina : Ce premier conseil, c’était un peu un vote facile qui arrangeait tout le monde. Non seulement Rébecca était devenue inutile, mais en plus son élimination ne dérange personne, au contraire même, Pauline doit être enchantée. Je crains fort que les prochains conseils ne soient pas aussi faciles. J’espère aussi que les rouges n’en ont pas trop appris à notre sujet.

Interview de Félix : Ça y est, mon premier conseil est terminé, et j’y ai survécu. Ça fait tout drôle. Quelque chose a changé. Je ne sais pas comment le dire, je ne suis plus tout à fait le même qu’avant le conseil, c’est comme une sorte de baptême.

Interview de Lucie : En fait, les conseil, c’est vachement impressionnant en vrai, j’aurais pas cru. Il fait sombre, y’a le feu avec l’ambiance solennelle, à chaque instant t’as peur qu’on te pose une question et que ta réponse te grille complètement. En plus Denis il vient tout le temps chercher la petite bête.

Après s’être assurés que le feu tiendrait la nuit, les jaunes vont se coucher.

- Delphina : Bon allez, bonne nuit les jaunes.
- Jacques-Édouard : Bonne nuit.

7ème jour

Ukaleq

Le matin du septième jour, Lucie est la dernière à se réveiller chez les jaunes, et va rejoindre Jacques-Édouard, Delphina, Pauline et Grégory qui prennent leur petit déjeuner.

- Lucie : Salut tout le monde, bien dormi ?
- Delphina : Autant qu’il est possible de bien dormir.
- Lucie : Moi j’ai trop mal dormi, j’ai vraiment la tête dans le cul, c’est un truc de fou.
- Grégory : On est tous un peu dans ce cas, et pas qu’aujourd’hui, ça fait partie de l’aventure.
- Lucie : Ouais mais aujourd’hui, un peu plus que les autres.
- Jacques-Édouard : T’en fais pas, t’es pas la seule, moi c’est pareil, je suis super crevé. Y’a des jours sans, ça arrive.
- Pauline : Hum… Ça me plaît pas trop tout ça. J’espère que vous allez pas vous mettre à faire comme Rébecca, tous les deux.
- Lucie : Ça va pas non ? Moi c’est juste aujourd’hui, elle c’était tout le temps.
- Pauline : Y’a intérêt, on n’a pas éliminé Rébecca pour en avoir deux autres comme elle sur le dos.

Interview de Jacques-Édouard : Je maintiens que c’était extrêmement risqué de garder Pauline. J’ai vraiment peur qu’elle pose beaucoup de problèmes dans la suite à cause de son comportement. Comme tout le monde a voté comme elle voulait, elle va sûrement gagner en confiance et devenir pire encore. J’espère que Delphina sait ce qu’elle fait… Après tout, c’est elle qui voulait garder Pauline.

Interview de Pauline : Alors oui, Rébecca est éliminée, mais pour moi, ça ne veut pas dire que tout va bien. Je me pose des questions quand, à peine levés, Lucie et Jacques-Édouard se plaignent d’être fatigués. Déjà ? La journée vient à peine de commencer et en principe, on a une épreuve de confort aujourd’hui. Et demain on a une immunité. Y’a pas intérêt à ce qu’ils nous fassent encore perdre ! J’espère que l’élimination de Rébecca a servi d’avertissement, et qu’à partir de maintenant les trois bons à rien vont se bouger le fion, sinon ils connaîtront le même sort qu’elle.

Interview de Grégory : Maintenant que Rébecca n’est plus là, la suite ça va être un peu rigolo. Il va sûrement y avoir un nouvel oméga dans la meute, je me demande qui ça va être. Là comme ça, je tablerais sur Lucie ou Jacques-Édouard.

Pendant ce temps, Félix, qui voulait aller se baigner dans la mer, y trouve une bouteille échouée.

- Félix : BOUTEEEEEIIIIIILLLLLEEE !

Les Ukaleq ont vite fait de se rassembler devant Félix.

- Félix : Bon alors, ouvrez bien grand vos oreilles, et écoutez bien.
- Lucie (en rigolant) : Quoi ? C’est ça le message ?
- Félix : Euh… ben oui c’est ça.
- Pauline : C’est pas un peu fini vos conneries ? Dépêche-toi de nous lire le vrai message.
- Félix : Roh ça va… Marchez, soutenu par votre équipe, et vous mangerez. Chutez, et vous plongerez.
- Lucie : Je ne vois pas ce que c’est.
- Grégory : Ah, c’est le truc avec les piliers dans l’eau que tout le monde doit tenir sauf un qui doit marcher dessus.
- Lucie : C’est pas du tout clair, ce que tu dis.
- Delphina : La marche sur l’eau, je crois.
- Pauline : Peu importe ce que c’est, y’a intérêt à gagner, cette fois !

Interview de Félix : Le problème, maintenant que Rébecca n’est plus là, c’est qu’il y a un risque que ce soit moi, le plus nul dans les épreuves. J’espère que je ne vais pas faire de connerie.

Interview de Lucie : Je n’aurais pas été contre qu’ils attendent un peu pour l’épreuve, je ne suis pas super en forme pour l’instant.

Interview de Jacques-Édouard : La marche sur l’eau, c’est pas encore un truc d’équilibre une fois ? Je le sens mal ce truc.

Nanuk

Chez les Nanuk, toute l’attention est portée sur Véronique et ce qu’elle a appris lors du conseil des Ukaleq.

- Freya : Alôrs, t’as appris beaauucoup de trucs ?
- Véronique : Un certain nombre oui. C’est vraiment une équipe bizarre, les jaunes. Alors déjà Pauline, c’est une vraie sergent-chef. Elle veut tout commander, tout contrôler, et gare à celui qui désobéit. Elle a la critique facile et elle peut s’énerver très, très facilement j’ai l’impression.
- Florian : Ah, un pseudo-leader, en fait. Et les autres ils se laissent faire ?
- Véronique : En fait à part une, ils prétendent tous l’accepter comme chef et, officiellement, la reconnaissent comme tel. Mais je crois que Grégory c’est le seul à être sincère, Grégory c’est un peu le toutou de Pauline en fait. Par contre, y’en a quatre qui font leurs faux-cul, ils disent qu’elle est leur chef et tout, mais je crois qu’ils font surtout ça pour qu’elle reste calme.
- Victor : Et elle remarque pas qu’ils font semblant ?
- Véronique : Elle s’y croit tellement dans son rôle qu’à mon avis non, elle les croit vraiment.
- Florian : C’est quels quatre, en fait ?
- Véronique : Alors euh… Delphina, Félix, le mec plutôt gros avec un nom composé que j’arrive jamais à me rappeler, et Lucie.
- Florian : Le mec plutôt gros avec un nom composé ? C’est pas Jacques-Henry ?
- Véronique : Un truc comme ça, c’est bien Jacques quelque chose en tout cas. C’est un prénom que j’avais jamais entendu avant.
- Freya : Ce serait pas Jaacques-Édouard ?
- Véronique : Ah si ! C’est ça.
- Florian : Delphina et Félix, je vois très bien qui c’est, je leur avais parlé dans le bateau. Mais alors Lucie je ne vois que très vaguement qui c’est.
- Véronique : C’est pas étonnant, elle est assez passe-partout en fait. Mais attendez, je ne vous ai pas raconté le meilleur, faut que je vous parle de Grégory. Ce mec est complètement timbré…
- Freya : Ah ouais ?
- Véronique : Ouais en gros, il confond sa tribu avec une meute de loups. Pour lui, il y a une hiérarchie avec des alpha, des bêta, des gamma et des oméga.
- Perrine : Des oméga ? Comme les oméga trois et huit ?
- Véronique : Mais non, des oméga comme dans une meute de loups. Chez les loups un oméga, c’est le loup situé tout en bas de la hiérarchie. Et ben Grégory, il applique la hiérarchie d’une meute de loups directement à son équipe.
- Freya : Ah ouais ?
- Florian : Et du coup, c’est quoi la hiérarchie, selon lui ?
- Véronique : Attends que je me souvienne… il a dit que Pauline était tout en haut, donc que c’était l’alpha. Lui-même il se voit en deuxième, donc en bêta. Les quatre faux-cul, il dit que ce sont des gamma parce qu’ils sont dominés. Et Rébecca pour lui, c’est l’oméga, qui est là pour servir de bouc-émissaire.
- Victor : La vache, trop chelou ce type.
- Florian : C’est clair… Ça me fait toujours marrer quand des gens essaient d’appliquer des concepts “ d’alpha ” ou de “ bêta ” aux humains, comme si on était des loups. Mais alors Grégory il est vraiment à fond dans le truc lui… Faudrait quand même que quelqu’un lui dise un jour que les humains et les loups ça ne marche pas tout à fait pareil.
- Freya : Vuu de loin, sans vouloir être mééchante, je l’ai toujours trouvé un peu béébête, mais àà ce point ? Il a vraaiiment rien compris au jeu si c’est ça saa vision de son équipe.
- Florian : C’est sûr. En gros il dit qu’un groupe de quatre est dominé ? Il est au courant au moins qu’à quatre, ses dominés ont la majorité et peuvent l’éliminer sans problème ?
- Freya : Ouais, à mon avis il va paas tenir longtemps cômme ça.
- Florian : Pauline fout sa merde, Grégory est timbré, les autres font les faux-cul… Et dans tout ça, qui a été éliminé, finalement ?
- Véronique : Rébecca, avec six voix.

Les Nanuk sont soudain perplexes, comme si Véronique venait de leur balancer une absurdité.

- Freya : Rébecca ? Euh…
- Véronique : Qu’est-ce qu’il y a ?
- Victor : Ben… Rébecca ? T’es sérieuse ?
- Véronique : Ben oui, pourquoi ?
- Florian : Il y a une Rébecca chez les jaunes ?
- Véronique : Ben oui ! Enfin y’avait. Parce que maintenant…

Les Nanuk ont l’air totalement incrédules.

- Florian : Ah ben ça alors… Rébecca ? Là je suis sur le cul.
- Freya : Ouais, j’en suis toute éébaubie.
- Perrine : Rébecca ? C’est qui ?
- Véronique : Grande, cheveux courts et foncés coiffés en pétard. En gros, les jaunes la considèrent comme responsable de tout ce qui ne va pas chez eux. Soit-disant qu’elle ne faisait plus rien sur le camp et ne valait rien dans les épreuves. Donc ils ont tous voté contre elle, elle s’est retrouvée avec six voix. De son côté elle a voté contre Pauline.
- Victor : Ah ouiiiiiiiiiiiii ! Ça y est, maintenant je vois qui c’est. Elle s’était pas fait engueuler par Denis parce qu’elle dormait pendant ses explications avant les épreuves ?
- Florian : Ah voilà c’est ça ! Oh punaise, j’avais complètement zappé son existence à celle-là. Tu m’étonnes qu’ils l’aient viré, elle devait être sacrément useless.
- Véronique : Je ne sais pas, j’ai l’impression que les jaunes ont voulu me cacher des choses. Apparemment Rébecca a tenté une stratégie contre Pauline, et Pauline était très remontée contre elle à cause de ça.
- Victor : Une stratégie qui s’est retournée contre elle ? Bien fait pour elle, que ça lui serve de leçon !
- Véronique : Ce n’est pas sûr, mais c’est une possibilité. Je crois qu’il y a certaines choses que les jaunes ne nous disent pas.
- Florian : C’est un peu normal, ils ont dû se donner le mot, au moins une partie d’entre eux.
- Véronique : Oh et y’a un autre truc aussi : ils ont le feu.
- Freya : Ouais bon ça, on s’en doouutait, avec trois aallummettes encore heeuureux qu’ils l’aient.
- Florian : Bon ben, on aura quand même appris des choses… On a appris que Grégory était fêlé et qu’il y avait une Rébecca.
- Freya : Vous croyez que les bleeuus ils vont rééussir à dire qui a été ééliminé ?
- Florian : C’est vrai que s’ils la connaissent autant que nous, on risque de se marrer.

Interview de Véronique : Je pense avoir bien écouté et bien retenu ce qui s’est dit au conseil d’hier soir. C’est pas si facile que ça, en fait, le conseil dure longtemps, et en tant que spectatrice fatiguée et au ventre pas super rempli, j’étais à deux doigts de m’assoupir à plusieurs reprises.

Interview de Florian : Véronique s’est bien débrouillée, je pense. Ce que je retiens de tout ça, c’est que les jaunes ont viré leur brebis galeuse, et qu’il semble exister une scission entre d’un côté Pauline et Grégory, et de l’autre le reste. Si cette division se maintient, ça pourrait servir après la réunification, il sera peut-être possible de convaincre les uns de voter contre les autres. Je sais que je m’avance beaucoup, parce que la réunification, c’est pas demain la veille, mais bon, autant anticiper.

Interview de Freya : Jesses gott Gréégory… Il a l’air vraiment biizarre, avec ses histoires d’aalpha et d’ooméga. Et Paauuline m’a l’air d’une vraie eemmerdeuse, c’est un peu leur Maarcel à eux. Quoi qu’elle a l’air encore piire que Marcel. Là je me rends compte que j’ai de la chaannce avec mon équipe.

Interview de Victor : Franchement, d’après la description que me fait Véronique, l’équipe jaune elle est pas sexy. Entre une pseudo-leadeuse qui engueule et insulte tout le monde, un fou qui ne sait pas faire la différence entre humain et loup, et quatre faux-cul, ça fait vraiment pas envie, et je suis bien content d’être dans mon équipe rouge. Bien sûr je prends quand même toutes ces informations avec des pincettes. Si ça se trouve, tout ça c’était une mise en scène, une stratégie pour nous faire croire à des tendances qui n’existent pas. Parce que vraiment, ce qu’est censé avoir dit Grégory, je trouve ça un peu trop gros pour qu’il le pense vraiment. Je suis persuadé qu’une stratégie de derrière les fagots se cache derrière tout ça.

Un peu plus tard, Marcel trouve une bouteille échouée en mer.

- Marcel : OHÉ ! LA BOUTEILLE EST LÀ !

Les Nanuk, organisés, se placent rapidement en cercle devant Marcel.

- Marcel : Marchez, soutenu par votre équipe, et vous mangerez. Chutez, et vous plongerez.
- Florian : Marcher en étant soutenu par son équipe ? Plonger ? Y’a de l’eau ? La marche sur l’eau ? Avec de la bouffe en récompense ?
- Freya : Ah ouais tiens, c’est pôôssible.
- Victor : Bon, allez les rouges ! On y croit, on va encore gagner.
- Freya : Et côômment qu’on va gaagner ! Avec de la bouffe en récompense faut suurtout pas perdre.

Interview de Victor : Si c’est vraiment la marche sur l’eau comme le pense Florian, je le sens bien pour notre équipe, c’est encore une épreuve pour nous celle-là.

Interview de Florian : Le problème avec la marche sur l’eau, c’est que moi je risque d’être un peu inutile sur cette épreuve, et je ne peux même pas être le marcheur vu que j’ai à peu prêt autant d’équilibre qu’un éléphant qui tente de marcher sur un fil.

Interview de Freya : Peu importe l’éépreuve, je suis prête à toouut affronter.

Siktali

Chez les Siktali, on se réveille loin des préoccupations liées au conseil.

- Théophraste : Ah ! Puissent les cieux nous donner la force et le courage d’affronter cette nouvelle journée de dur labeur et de souffrance !
- Annaëlle : Tu sais, vu que les cieux c’est juste de l’azote, de l’oxygène, de l’ozone et du un pourcent d’autres gaz, je ne suis pas sûre qu’ils soient très réceptifs à ta demande.
- Théophraste : Roh là là, pourquoi donc es-tu toujours aussi terre-à-terre ? Ce n’était pas à prendre au premier degré.
- Annaëlle : C’est plus fort que moi, je préfère appeler un chat un chat, et pas “ un animal à quatre pattes qui miaule ”.
- Daphné : En parlant de souffrannce, ça va Yoaneuh ? Je te trouveuh ung peu pâle.
- Yoan : Ben, que je suis fatigué, j’ai un peu mal à le ventre, et quand je lève trop la tête, que j’ai des vertiges.
- Zoraïda : Wesh, ça c’est paske t’as essayé de réfléchir, ton cerveau a explosé.
- Daphné : Zoraïda, c’est pas drôleuh ! Il a peut-être ung problèmeuh de sannté.
- Sylvain : Ça dépend, c’est presque normal dans Koh-Lanta son état.
- Daphné : Oui enfing quannd mêmeuh, t’es pas cennsé avoir tout le temps mal au venntre.
- Annaëlle : C’est pas tout le temps, c’est juste aujourd’hui. Ça te fait beaucoup mal ?
- Yoan : Non, juste un peu.
- Théophraste : Peut-être n’est-ce pas grand-chose. Il faut dire que nous avons mis très longtemps à faire le feu, et à peine l’avons-nous obtenu que la nuit suivante, il a plu dans notre cabane, et Yoan a été le plus touché.
- Annaëlle : T’as mangé quelque chose au moins ce matin ?
- Yoan : Euh, que non, pourquoi ?
- Annaëlle : Non mais c’est sûr que si tu manges rien, aussi…
- Yoan : Mais que j’aime pas trop ce qu’il y a, j’ai marre du riz et tout le reste. Que je veux autre chose !
- Sylvain : Ouais ben y’a que ça, alors tu manges ça.
- Annaëlle : Bon, je vais te faire du riz, et t’as intérêt à tout manger. Jusqu’au dernier grain.
- Yoan : Mais je…
- Daphné : Pas de chichi ! Tu mannges ce qu’ong te donneuh.
- Annaëlle : Par contre, je sais pas ce que vous en pensez, mais ce serait bien qu’à l’avenir, on s’organise mieux pour le petit déjeuner, là chacun se sert et se fait son truc en se levant, ce serait mieux si quelqu’un préparait le petit déjeuner pour tout le monde et fasse six parts égales. Comme pour les autres repas en fait. Ça permettrait de mieux gérer les stocks et ça éviterait des situations comme maintenant avec Yoan qui n’a pas mangé.
- Zoraïda : Ouais mais vazi, Yoan il a qu’à savoir se faire à manger aussi, même ça y sait pas faire.
- Sylvain : Pour le coup c’est vrai que Yoan, franchement, à 24 ans, ne pas être foutu de te faire à manger tout seul, et en venant à Koh-Lanta en plus, c’est quand même honteux. Le riz est là, t’as juste à le mettre dans l’eau bouillante, n’importe qui peut faire ça. Et la canne à sucre ça peut se manger cru et j’en avais préparé moi-même.
- Yoan : Mais c’est dur ! Et que on m’a pas appris.
- Sylvain : On t’a pas appris ? Et ben il serait peut-être temps, tu crois pas ?
- Théophraste : Ceci étant dit, je suis d’accord avec l’idée que nous devrions être plus organisés pour le petit déjeuner. Il n’y a pas de raison qu’il soit traité différemment des autres repas de la journée.
- Daphné : Il y en a uneuh, tout le mondeuh ne se réveille pas en mêmeuh temmps.
- Annaëlle : Ah euh oui… il va falloir réfléchir à ce détail, mais il y a sûrement une solution.

Une fois qu’un peu de riz a été préparé, Yoan en mange, et il va un peu mieux.

- Sylvain : Voilà, c’était juste une faiblesse passagère.
- Théophraste : Néanmoins, il est envisageable que cela cache quelque chose de pire. Dans le doute, je pense que Yoan ne devrait plus rester tout seul, imaginez qu’il ait soudain très mal au ventre tout en étant perdu en plein milieu de la forêt.
- Daphné : Oui, sa sannté est plus importannte.
- Yoan : Mais que je suis pas un gamin ! Pas besoin de me surveiller.
- Daphné : Beh, depuis le début tu te conduis exactemeng comme un gaming. Et un gaming de maternelleuh, même.
- Annaëlle : N’empêche, heureusement qu’on peut faire du riz maintenant, imaginez si on avait toujours pas le feu aujourd’hui.
- Sylvain : Ouais, depuis qu’on a le feu, on est bien mieux sur le camp qu’avant.
- Théophraste : Là, je me dois d’acquiescer, bien que non optimale, notre qualité de vie actuelle est bien supérieure à celle d’avant que nous ayons obtenu le feu.

Interview de Daphné : Yoaneuh n’est pas très eng formeuh ce mating. Honnêtemeng, je savais que ça arriverait, il n’est pas du tout costaud et n’est pas taillé pour une aventureuh commeuh Koh-Lanta. Je disais qu’il ne tienndrait jamais quarannteuh jours et j’ai bieng peureuh que l’avenir me donneuh très bienntôt raisong.

Interview d’Annaëlle : Bon, ça me fait un peu chier que Yoan n’aille pas très bien. Maintenant qu’il y a un point d’interrogation sur la santé de Yoan, on ne peut pas décemment le laisser tout seul, du coup je ne peux plus lui demander d’aller chercher le collier dans la forêt pour moi. Mais bon, de toute façon, je ne pense pas qu’il l’aurait trouvé, ça ne m’étonnerait même pas qu’en fait, il soit passé à côté, mais qu’il ne l’ait pas reconnu. J’espère quand même qu’il se rétablira vite.

Interview de Sylvain : C’est vrai qu’avoir le feu, ça change vraiment tout ! Ça fait bientôt deux jours qu’on l’a, et je peux vraiment dire qu’il y a un avant et un après. C’est surtout que maintenant, on peut manger de la vraie nourriture. Parce qu’avant, c’était de la merde, faut dire ce qui est. Et du coup je suis vraiment content que ce soit moi qui l’ai fait, ce feu, c’est moi qui ai apporté la vraie nourriture à notre équipe. Je sais que du coup, ma femme, mes enfants, et tous les animaux de ma ferme seront fiers de moi.

Plus tard dans la matinée, Daphné et Annaëlle trouvent une bouteille échouée en mer lors de leur promenade matinale sur la plage. C’est une nouvelle fois Daphné qui est chargée de lire le message.

- Daphné : YOUHOU ! TOUT LE MONNDEUH ! BOUTEEEEILLLLEEEUUHHH !!!!!

Les Siktali se réunissent pour prendre connaissance du contenu de la bouteille.

- Daphné : Aloreuh… Mareuhchez, soutenu par votre équipeuh, et vous manngerez. Chutez, et vous plonngerez.
- Théophraste : De quelle épreuve s’agit-il donc ?
- Daphné : Déjà, je pennse que c’est un truc où y’eng a ung qui fait un truc-euh et les autres doiveuh l’aider à le faireuh.
- Théophraste : Plonger… Je me demande si c’est au littéral ou au figuré.
- Sylvain : Oh non, pas encore une épreuve aquatique !
- Annaëlle : Marcher et aquatique ? Ça fait quand même vachement penser à la marche sur l’eau. T’inquiète Sylvain, y’a pas besoin de plonger dans cette épreuve. Même pas de nager.

Interview d’Annaëlle : Mais ce que je n’ai pas dit pour ne pas démoraliser les autres, c’est que c’est une épreuve qui demande de la force et de l’équilibre. Or dans l’équipe, Yoan et Zoraïda n’ont ni l’un ni l’autre. Pour l’équilibre ça va encore, on a du monde, mais pour la force, ça risque d’être très compliqué comparé aux autres équipes.

Interview de Yoan : Je suis prêt que tout donner pour l’épreuve. Y’a des gens que ils disent que quand on peut on veut, ou que l’autre sens, je sais plus. Mais c’est pas grave que je vais faire pour gagner l’épreuve.

Interview de Théophraste : S’il s’agit vraiment de l’épreuve dite de la marche sur l’eau, dénomination qui soit dit en passant constitue un abus de langage puisqu’en réalité, le candidat marche sur des piliers, j’ai bien peur qu’obtenir la victoire s’avère fort difficile pour notre équipe des bleus. Mais nous pouvons encore espérer terminer deuxièmes si l’une des deux autres équipes échoue encore plus que nous.


Dernière édition par Guilleri le Mer 10 Jan 2018 - 19:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeJeu 12 Jan 2017 - 13:21

Véronique me plait de plus en plus et Annaëlle aussi

Par contre les jaunes qui oublient l'existence de Rebecca, mais ils sont sérieux ? cpavrai :capalm:

c'est la seule à se faire emmerder par Brogniart à chaque épreuve parce qu'elle s'endort et Pauline l'engueule devant eux à chaque fois

mdr Sylvain "tout les animaux de ma ferme seront fiers de moi" Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 379098677 Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 379098677 Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 379098677

J'aime particulièrement les incroyables élucubrations fort élaborées de Théophraste (tiens je commence à parler comme lui lol)

Au fait ça veut dire quoi le "Jesses Got" que Freya sort sans arrêt ? c'est de l'alsacien ?



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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeJeu 12 Jan 2017 - 17:57

Citation :
Par contre les jaunes qui oublient l'existence de Rebecca, mais ils sont sérieux ? cpavrai :capalm:

c'est la seule à se faire emmerder par Brogniart à chaque épreuve parce qu'elle s'endort et Pauline l'engueule devant eux à chaque fois

En fait c'est un peu comme Ludivine, même comme la prod insistait sur elle 5 minutes après tout le monde l'avait déjà oublié.

Citation :
Au fait ça veut dire quoi le "Jesses Got" que Freya sort sans arrêt ? c'est de l'alsacien ?

En gros, ça veut dire "mon dieu" en alsacien (littéralement ça veut dire Jésus Dieu).
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeDim 15 Jan 2017 - 15:50

La suite ! La suite ! La suite !

C'est pas juste que je sois le seul à bosser sur mes fanfics ! :avedi:
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeLun 16 Jan 2017 - 10:40

Oh oui, la suite, sinon Nitrus va se mettre en grève de rédaction de ses fics :larmisa:
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeLun 16 Jan 2017 - 14:36

badabou a écrit:
Oh oui, la suite, sinon Nitrus va se mettre en grève de rédaction de ses fics :larmisa:

: narquoizen : isabelsourit
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeLun 16 Jan 2017 - 16:18

badabou a écrit:
Oh oui, la suite, sinon Nitrus va se mettre en grève de rédaction de ses fics :larmisa:

Écrire la suite juste pour que Nitrus écrive la suite de ses fics ? Je ne sais pas comment je dois le prendre, je pense que je vais voter contre toi au prochain conseil.

Bon en fait j'étais un peu occupé ces derniers jours, je vais essayer de poster la suite aujourd'hui ou demain, je pourrai vraiment m'y remettre à partir de jeudi.
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeLun 16 Jan 2017 - 16:53

Je me suis rendu compte d'un truc c'est que tu insistes beaucoup plus que moi sur l'évolution des interactions entre les candidats, leur profil type de personnalité et la façon dont ils se situent et se placent par rapport au groupe qu'est leur tribu. En gros, sur leur positionnement stratégique (conscient ou pas), que tu synthétise très bien pour clarifier le jeu et les possibles évolutions de celui-ci.

Et quant à moi j'insiste beaucoup plus sur le côté psychologique de leur personnalité et sur leurs émotions. Du coup ça laisse un côté bordélique et complétement incertain, qui est aussi dans mon style d'écriture. Enfin je trouve, mais on est mauvais juge pour soi-même.

c'était la minute psychologie analytique de comptoir. sikomsa

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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeLun 16 Jan 2017 - 18:14

On veut la suite Very Happy Ça me manque perso, c'est addictif xD
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeLun 16 Jan 2017 - 19:14

Guilleri a écrit:
badabou a écrit:
Oh oui, la suite, sinon Nitrus va se mettre en grève de rédaction de ses fics :larmisa:

Écrire la suite juste pour que Nitrus écrive la suite de ses fics ? Je ne sais pas comment je dois le prendre, je pense que je vais voter contre toi au prochain conseil.

Bon en fait j'étais un peu occupé ces derniers jours, je vais essayer de poster la suite aujourd'hui ou demain, je pourrai vraiment m'y remettre à partir de jeudi.

Non, ce que je voulais dire, c'est que si en plus de ta fic, celles de Nitrus s'interrompent, je ne vais pas m'en remettre Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 581940
Je suis une éternelle incomprise :larmisa:
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Guilleri
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeVen 20 Jan 2017 - 0:20

Épisode 3, partie 2 : Épreuve de confort

Confort

Les candidats arrivent sur l’île de Huitzilxochitl, où Denis Brogniart les attend.

- Denis : Bonjour les bleus. Bonjour les rouges. Bonjour les jaunes.
- Les candidats : Bonjour Denis.

Les Siktali regardent attentivement l’équipe jaune, curieux de savoir qui a été éliminé au conseil de la veille.

- Denis : Les bleus, comme vous pouvoir le voir, les jaunes ne sont plus que six. J’imagine que vous avez compris qui a été éliminée hier soir au conseil.
- Annaëlle : Ouais, la Femme Invisible, celle qui se faisait tout le temps engueuler.
- Théophraste : Comment s’appelle-t-elle, déjà ? Euh… Voilà qui est cocasse, je ne parviens plus à me rappeler de son nom.
- Freya : T’iinnquiète pas, nous non plus on ne s’en soouuvenait plus.
- Victor : En fait, nous on ne se souvenait même plus de qui c’était du tout.

Félix et Lucie ricanent discrètement.

- Sylvain : Ah moi je me souviens, c’était Rébecca. Je le sais parce que y’a une de mes vaches qui s’appelle comme ça alors ça m’a aidé à me souvenir.
- Denis : Ça vous surprend, que les jaunes aient décidé de l’éliminer ?
- Annaëlle : Bof, de ce qu’on a vu, elle était juste là pour se faire engueuler. Les jaunes ont sûrement fait un choix qui arrangeait tout le monde.
- Sylvain : Ouais enfin, toute façon vu que c’est un vote à la majorité, c’est forcément un choix qui arrange le plus grand nombre…
- Théophraste : Il est vrai qu’il s’agissait là d’un vote pour le moins prévisible. Pour ma part, dès la défaite de l’équipe des jaunes, suivie de Pauline rabrouant Rébecca, je m’attendais à la voir éliminée.
- Denis : Les jaunes, un commentaire, peut-être, sur ce vote et la réaction des autres équipes ?
- Pauline : Ben qu’est-ce que vous voulez qu’on vous dise ? Rébecca ne servait à rien, elle était nulle dans les épreuves et passait sa vie à dormir sur le camp, forcément on l’a éliminée, pas la peine de revenir dix mille fois là-dessus. J’imagine que si les autres équipes avaient quelqu’un comme elle, ils en feraient de même.
- Victor : C’est dans la logique de choses, ce vote était un vote au mérite et c’est bien ce qu’il fallait faire. Je comprends et approuve la décision des jaunes, et j’espère que oui, on ferait pareil chez les rouges si on devait malheureusement voter.
- Denis : Vous avez des membres qui ne, euh… “ servent à rien ” dans votre équipe, Victor ?
- Victor : Pas vraiment, Denis. Mais comme on est six et qu’on ne fait pas tous les même chose, forcément il y en a un parmi nous qui contribue moins que les autres, et c’est pour lui ou elle qu’il faudrait voter. Mais on ne s’est pas encore posés la question et j’aimerais bien ne jamais avoir à me la poser. Si ça se trouve, c’est moi le maillon faible, allez savoir.
- Denis : Vous accepteriez d’être éliminé sous prétexte que vous êtes le maillon faible ?
- Victor : Si je devais être le moins méritant de mon équipe, oui, ce serait logique que je sois éliminé. Cela dit, ce n’est pas pour me vanter, mais vu mon investissement et mes résultats sur les épreuves jusqu’ici, je ne pense pas être le maillon faible de mon équipe.
- Denis : Je vois. Mais pour l’instant, les prochaines éliminations sont hors de propos, puisque vous êtes ici pour disputer une épreuve de confort. Cette épreuve est l’occasion pour vous d’améliorer significativement votre quotidien sur votre campement. Qui parmi vous n’a jamais rêvé de pêcher dans Koh-Lanta, et de manger du poisson cuit tout juste sorti de la mer ?
- Lucie : Ce n’est pas pour pinailler, mais s’il est tout juste sorti de la mer, comment peut-il être déjà cuit, le poisson ?

Mais personne ne prête attention à la remarque de Lucie. Certains candidats sont bouche bée et ouvrent grand les yeux à l’idée de pouvoir manger du poisson.

- Denis : Vous êtes trois équipes et, aujourd’hui, deux récompenses sont en jeu lors de cette épreuve de confort. La première, vous l’avez peut-être déjà compris, c’est le kit de pêche, comprenant notamment un fusil-harpon. (Des “ Oh là là ! Il nous la faut, celle-là ! ” se font entendre dans les rangs des trois équipes) La deuxième récompense, c’est un repas complet : viande, légumes, féculents, fruits, dessert… et en quantité suffisante pour toute l’équipe. J’imagine bien que les deux récompenses vous intéressent, mais sachez que vous ne pourrez, au mieux, bénéficier que d’une seule d’entre elles : l’équipe arrivant première aura la possibilité de choisir sa récompense, l’équipe arrivant deuxième gagnera la récompense restante, et la troisième équipe repartira sur son campement les mains vides. Les jaunes, j’imagine qu’après votre dernière défaite suivie de l’élimination tragique de l’un de vos membres dont vous vous seriez sans nul doute bien passée…
- Félix : Il parle de quoi ? De l’élimination ou de Rébecca ? Parce qu’en fait on se passe très bien des deux.
-  Lucie : Je suppose qu’on est censés chacun interpréter à notre manière.
- Denis : … vous avez très envie de gagner, peut-être plus encore que les autres équipes.
- Delphina : Tout à fait, là on va tout faire pour gagner.
- Pauline : Tout faire pour gagner ? C’est pas suffisant ! Il ne faut pas “ tout faire pour gagner ”, il faut “ gagner ”.
- Denis : Je vois que vous avez toujours la même rage de vaincre, Pauline. Pensez-vous que cela vous conduira vers la victoire ?
- Pauline : Bien sûr, pour gagner il faut avoir la niaque, et pas juste se dire “ Oh je vais essayer, et si on n’arrive pas tant pis ”.
- Delphina : Sauf que dans ton cas, c’est plus de la colère que de la niaque. Il faut que tu fasses attention, si tu ne maîtrises pas ta colère, ta colère sera ta maîtresse.
- Pauline : Ah mais alors ça, tu peux pas savoir comme ça me troue le cul !
- Delphina : Ben écoute moi je dis ça pour toi, tu ne peux pas être en colère comme ça tout le temps. Ce n’est pas une bonne chose.
- Pauline : Ah ouais ? Et pourquoi donc ?
- Delphina : Pour ta santé à long terme et ton épanouissement, tu vas finir très malheureuse si tu continues comme ça.
- Pauline : Ben voyons. Et si tu te contentais de fermer ton claque-merde et de fourrer ton énorme nez dans tes propres affaires, ta psychologie à deux balles tu te la fous où je pense.
- Delphina : Mais je…
- Denis : Florian, je vous vois rigoler, qu’y a t-il de si drôle ?
- Florian : Moi ? Ah mais rien, j’avais juste une connerie en tête.
- Denis : Une connerie en tête ? Peut-on savoir ?
- Florian : À propos de Pauline, et de sa colère, je pensais… La colère est le chemin du Côté Obscur. Et je trouve que Pauline est déjà bien engagée dans cette voie. En fait, Pauline elle est un peu en mode Dark Vador, mais sans l’armure noire qui fait un bruit de fer à repasser. Je veux dire, elle est pleine de haine et de colère, elle engueule tout le temps tout le monde, elle traite ceux qu’elle considère comme ses subordonnés comme de la merde…
- Pauline : Mais tu vas te la fermer le donneur de leçons ? Non mais, pour qui tu te prends à commenter ma façon de faire ? Non mais c’est pas possible, ça, y’en a qui se croient vraiment tout permis ici ! C’est plutôt toi qui devrais te faire soigner mon pauvre gars, mentalement tu m’as l’air complètement déficient et physiquement, tu es pathétique, t’as de la guimauve à la place des muscles.
- Florian : Qu’est-ce que je disais ? Pleine de haine et de colère. Que des émotions négatives. Incapable de formuler une phrase sans insulte. Et plus elle se comporte de la sorte, plus elle sombre encore davantage dans le Côté Obscur. Si une seule fois tu t’engages sur le chemin du Côté Obscur, à jamais il dominera ton destin…

Certains visages sont consternés, en particulier ceux de Marcel et Perrine. D’autres, notamment Félix et Annaëlle, doivent se retenir d’éclater de rire.

- Victor : Dis, euh, Florian, tu vas pas t’y mettre aussi, on s’était mis d’accord pour ne plus faire de provocation gratuite avec les autres équipes.
- Florian : Mais ce n’est pas de la provocation, je fais juste un constat. Je dis ça pour son bien.
- Denis : Hmm… oui, bien… Oublions tout ça pour le moment et revenons-en à l’épreuve. Vous connaissez peut-être déjà l’épreuve d’aujourd’hui, à savoir la marche sur l’eau. Le principe est relativement simple : chaque équipe comporte un marcheur et cinq porteurs. Pour chaque équipe, deux plate-formes ont été disposées en mer, et le marcheur devra passer d’une plate-forme à l’autre. Pour cela, il devra marcher sur des piliers placés et soutenus par ses coéquipiers. Le marcheur doit rester debout : il lui est interdit de toucher le pilier avec les mains. En cas de chute, ou si les mains du marcheur touchent un pilier, il faudra recommencer le parcours du début. Pour valider le parcours, le marcheur doit d’abord atteindre la plate-forme d’arrivée. Ensuite, il devra dérouler une corde afin de permettre à ses coéquipiers de grimper pour le rejoindre. Lorsque toute l’équipe se retrouve sur la plate-forme, son parcours est validé. La première équipe à valider son parcours pourra choisir sa récompense, la deuxième équipe à y parvenir gagnera la récompense restante, et la troisième équipe ne gagnera rien du tout. Pour la première fois, aucun candidat ne sera dispensé d’épreuve, puisque les trois équipes comportent trois hommes et trois femmes. Votre stratégie consistera donc à déterminer qui sera votre marcheur, et comment les porteurs vont se répartir sur les piliers. Chaque équipe dispose de trois piliers, mais vous pouvez très bien n’en utiliser qu’un seul ou seulement deux.
Bien, vous connaissez tous les règles, je vous laisse un moment pour décider de votre stratégie et vous mettre en place.

Les trois équipes se préparent donc pour disputer l’épreuve. Les Ukaleq ont quelques difficultés à se mettre d’accord.

- Pauline : Bon, pour le marcheur on prend le plus léger ou la plus légère. Moi et Grégory on prend un pilier, et les trois autres s’occupent d’un autre pilier.
- Delphina : Autant pour ce qui est d’envoyer quelqu’un de léger s’occuper des piliers je suis d’accord, autant vous mettre tous les deux sur le même pilier c’est une mauvaise idée.
- Pauline : Mais c’est pas vrai ! Encore en train de contester mes décisions ? Tu le fais exprès ou quoi ?
- Jacques-Édouard : On conteste tes décisions parce qu’elles nous ont fait perdre, par le passé, c’est tout. Tu veux qu’on perde encore une fois ?
- Pauline : Et voilà, c’est reparti avec votre mauvaise foi. Si on perd, c’est parce que vous êtes mauvais, pas à cause de mes décisions.
- Delphina : Il n’empêche que cette fois-ci, ce serait bien que tu écoutes l’avis des autres, pour changer. Toi et Grégory, vous ne devez pas prendre le même pilier. Et de toute façon, la première chose à faire, c’est de déterminer qui va marcher sur les piliers.
- Lucie : Moi je veux bien, je dois être l’une des plus légères.
- Delphina : Oui, toi et moi sommes les deux plus légères de l’équipe, si t’es sûre de toi, vas-y.
- Félix : Bon, et du coup, on se répartit comment sur les piliers ?
- Jacques-Édouard : Le mieux je pense, c’est de mettre Pauline, Félix et Delphina sur un pilier, Grégory et moi-même sur un autre. Je suis d’accord avec l’idée de ne pas utiliser le troisième pilier, à seulement cinq ce serait trop juste.
- Delphina : Ben on a qu’à faire comme ça pour l’instant, on changera si jamais ça va pas.
- Pauline : Ah mais là vraiment, c’est n’importe quoi, je vous préviens, si on perd à cause de votre idée, ça va barder.

Les Nanuk ont également quelques difficultés à accorder leurs violons.

- Freya : Bon, quii c’est qui veut maarcher sur l’eau ?
- Véronique : Ben vu que je suis la plus petite et la plus légère de l’équipe, il vaut mieux que ce soit moi.
- Victor : Ça semble logique, oui, on va pas envoyer un gros gabarit là-haut.
- Freya : Et pour les piiliers ? On uutilise les trois ou seeuulement deux ?
- Florian : La dernière fois qu’ils ont fait cette épreuve, les équipes étaient à huit et pas à six comme aujourd’hui, si je me souviens bien. À seulement cinq porteurs, trois piliers c’est un peu beaucoup. Je serais d’avis de n’en utiliser que deux.
- Victor : Et on se répartit comment ? Du trois et deux permanents ?
- Florian : On a qu’à mettre les deux plus forts sur un pilier, les trois autres sur un autre. Victor et Freya d’un côté, moi, Perrine et Marcel de l’autre.
- Marcel : Je ne suis pas trop d’accord, moi faut me mettre dans l’équipe des deux plus forts, c’est n’importe quoi ta répartition.
- Victor : Ben tu veux échanger ta place avec la mienne ? Il va falloir assurer mais si t’es sûr de toi…
- Marcel : Je pense plutôt que Freya devrait échanger sa place avec moi, dire qu’une femme fait partie des deux plus forts de l’équipe, c’est du grand n’importe quoi franchement.

Freya jette un regard noir à Marcel.

- Freya : Je vais faire comme si j’avais rien eenntendu…
- Florian : De toute façon maintenant que j’y pense, je crois que j’ai changé d’avis. Je me demande si ce ne serait pas mieux d’avoir deux binômes, et le cinquième qui fait la navette et soutient toujours le pilier sur lequel le marcheur se trouve. Après tout il y a besoin de plus de monde sur ce pilier-là.
- Victor : Du coup on oublie le truc des deux plus forts ?
- Florian : Ouais. On a qu’à mettre Freya et moi sur un pilier, Victor et Perrine sur une autre, et Marcel fait la navette vu qu’il est teeeeeeeeelement fort et que c’est un rôle clé.
- Freya : Bah on peut eessayer. De toute façon, si ça ne maarche pas, on changera.

Chez les Siktali, les discussions sont plus faciles.

- Théophraste : Cela me paraît évident : il nous faut quelqu’un de léger pour faire le marcheur.
- Sylvain : Ben, techniquement, Yoan c’est le plus léger, mais…
- Daphné : Je ne fais pas assez connfiannceuh à Yoanneuh pour-euh le laisser faireuh ça. Je préfère enncoreuh y aller moi-mêmeuh.
- Annaëlle : Mais toi tu seras plus utile pour soutenir les piliers. Je crois que notre marcheur, ça doit être soit moi, soit Théo.
- Théophraste : Dans ce cas, je suggère que tu y ailles, et moi, je m’occuperais des piliers. En effet, je n’ai guère confiance en mon équilibre.
- Annaëlle : Il en sera ainsi… Et pour les piliers, je propose de faire du 3-2 qui est en fait du 2-2-1 : on désigne deux binômes qui s’occupent du même pilier du début à la fin, et le dernier alterne et va là où on a le plus besoin de lui.
- Daphné : Poureuhquoi pas, et c’est qui alors les binômes ?
- Théophraste : Il faut mélanger les plus forts et les moins forts. Sinon, Annaëlle tombera dès qu’elle ira du pilier soutenu par les plus forts vers le pilier soutenu par les moins forts.
- Daphné : Donc, par exemple, Sylvaing avé Yoaneuh ?
- Théophraste : Par exemple.
- Annaëlle : Et toi avec Zoraïda.
- Théophraste : Moi avec Zoraïda ? Mais ce n’est pas ce que je…
- Annaëlle : Mais non, Daphné avec Zoraïda, pas toi.
- Théophraste : Ah d’accord, cela me semble plus logique. En conséquence, me voilà devenu l’électron libre.

Les trois équipes ayant mis au point une stratégie et s’étant mises en place, Denis décide qu’il est temps de démarrer l’épreuve.

- Denis : Vous êtes prêts ? En jeu : un kit de pêche, et un repas. Trois… deux… un… Top ! C’est parti !

Les trois équipes entament leur parcours vers la plate-forme opposée.

Chez les Siktali, Sylvain, Yoan et Théophraste mettent en place le premier pilier dans la mer afin qu’Annaëlle puisse marcher dessus.

- Annaëlle : Faites comme si vous vouliez le visser dans le sol, histoire qu’il soit bien ancré et plus stable.
- Yoan : Je veux bien moi, mais que on n’a pas de tourne-vis des mers.
- Sylvain : Bon Yoan, c’est pas le moment pour tes pitreries.

À proximité, Daphné et Zoraïda mettent en place le deuxième pilier. Lorsque les deux piliers sont en place, Annaëlle tente de marcher sur le premier. Celui-ci lui paraissant très instable, elle n’ose y mettre qu’un seul pied.

- Annaëlle : Woah… Vous êtes sûrs que vous le tenez, là ?
- Sylvain : Ben ouais, plutôt.
- Théophraste : Peut-être puis-je faire mieux.
- Sylvain : Yoan ! Pourquoi tes mains ne sont pas sur le pilier ? C’est pas comme ça que tu vas le soutenir !
- Yoan : Ah ? Mais que vous me l’avez pas dit, ça.

Chez les Ukaleq, c’est Lucie qui tente de se mettre debout sur le premier pilier, soutenu par Pauline, Delphina et Félix. Mais elle aussi a quelques difficultés liées à un manque de stabilité du pilier.

- Pauline : Dites, vous tenez votre truc comment, tous les deux ? C’est moi qui fais tout.
- Félix : Oui bon, laisse-nous prendre le coup de main.
- Pauline : Vous laisser “ prendre le coup de main ” ? On n’a pas le temps, à ce train-là les autres équipes auront terminé avant que vous ayez “ pris le coup de main ”.
- Delphina : Pauline ! Tu recommences ! Ça ne sert à rien d’être aussi négative après même pas trente secondes.

Félix et Delphina tentent d’ajuster la manière dont ils tiennent le pilier.

Fidèles à eux-mêmes, les Nanuk se montrent efficaces et parviennent à démarrer, Véronique marchant vers le pilier soutenu par Victor, Perrine et Marcel. Une fois Véronique stabilisée, Marcel lâche le pilier et rejoint Freya et Florian, après quoi Véronique marche vers leur pilier, sur lequel elle parvient à se stabiliser.

- Denis : Pour l’instant avantage aux rouges, mais l’épreuve ne fait que commencer.
- Freya : C’est bien toouut le monde, on continue côômme ça.

Chez les bleus, Annaëlle est parvenue à marcher sur le premier pilier, que Sylvain, Théophraste et Yoan parviennent à stabiliser suffisamment pour qu’elle tienne en équilibre dessus. Après quoi, elle marche vers le deuxième pilier, soutenu par Daphné et Zoraïda. Malheureusement, celui-ci n’est pas assez stable, et dès qu’elle quitte le premier pilier, le second s’effondre, la faisant tomber dans la mer.

- Zoraïda : Vazi wesh comment c’est trop lourd ce truc en fait, z’auriez pu m’le dire.
- Sylvain : T’aurais pu t’en douter surtout.
- Théophraste : Hmm… Cela n’est pas très bon… Il reste encore quelques petites mises au point.
- Daphné : Théo, rejoing-nous avannt qu’Annaëlleuh channgeuh de pilier, au lieu d’après.
- Annaëlle (après s’être relevée) : Je suis d’accord, le moment où je change de pilier c’est le plus critique, c’est là qu’il faut le plus de monde possible sur le pilier où j’arrive.

Chez les jaunes, Lucie vient de réussir à se mettre debout sur le premier pilier.

- Lucie : Yes ! J’ai réussi ! J’ai compris. Je… merde ! *PLOUF*

Lucie, en effet, s’est réjouie trop vite, en a perdu sa concentration, et cela l’a fait chuter de son pilier.

- Pauline : Espèce d’idiote ! Concentre-toi un peu !
- Delphina : Ça va, inutile de la railler. Elle a compris toute seule je pense.

Pendant ce temps, du côté rouge, Véronique continue son parcours tranquillement, et s’approche du quart de parcours.

Chez les Siktali, Annaëlle tente une nouvelle fois de passer du premier au second pilier. Cette fois-ci, Théophraste part soutenir celui-ci avant qu’elle ne tente se chance. Cela diminue la stabilité du premier pilier, puisque Sylvain et Yoan sont alors seuls à le soutenir. En raison de la faiblesse de Yoan, Annaëlle essaie de faire en sorte que le pilier penche davantage du côté de Sylvain, ce qui, pour l’instant en tout cas, fonctionne.

- Daphné : Vas-y, on est prêt.

Annaëlle s’exécute. Et réussit. La voilà sur le deuxième pilier.

- Annaëlle : Ça y est, ça vient.
- Théophraste : Oui, poursuivons comme cela, nous sommes sur le bonne voie.

Sylvain et Yoan déplacent leur pilier afin de permettre à Annaëlle de continuer son avancée. Lorsqu’elle est stabilisée, Théophraste les rejoint. Après quoi, elle tente de passer d’un pilier à l’autre, et réussit une nouvelle fois.

- Daphné : C’est bieng, on conntinue commeuh ça et c’est bong.

Les Ukaleq, en revanche, ne parviennent toujours pas à démarrer. Lucie parvient à marcher sur le second pilier, mais tombe systématiquement lorsqu’elle tente de poursuivre sa route.

- Pauline : Bon Lucie, tu fais chier là, tout ce que t’as à faire, c’est marcher, c’est pourtant pas compliqué.
- Lucie : Oui et ben, toi tout ce que t’as à faire c’est tenir, c’est pas compliqué non plus, pourtant vu comme le pilier n’est pas stable, je ne suis pas sûre que vous fassiez ça correctement.
- Pauline : Tu oses insinuer que c’est de ma faute si tu te foires autant ?
- Delphina : Mais taisez-vous ! Si on commence à se disputer, on est sûrs de perdre. Lucie, tu veux que je prenne ta place en haut ?
- Lucie : Ben écoute, on peut toujours essayer.
- Delphina : C’est parti.

Lucie et Delphina échangent donc leurs places, et les jaunes s’apprêtent à retenter la traversée.

Les Nanuk réalisent jusqu’ici une performance : Véronique en est à la moitié du parcours, et s’apprête à passer du pilier soutenu par Freya et Florian au pilier soutenu par Victor, Perrine et Marcel.

- Victor : C’est bien Véro, tu y es. Marcel, Perrine, tenez bon.
- Perrine : Eh, doucement, le pilier penche trop dans ma direction. Mince !

*PLOUF !* Perrine n’est pas parvenue à soutenir le pilier alors qu’il penchait dans sa direction, et celui-ci s’est donc effondré, faisant tomber Véronique dans l’eau.

- Florian : Et merde !
- Freya : On ne s’éénerve pas. On aa le truc, on reecômmence.

Quelques secondes plus tard, les Siktali connaissent des difficultés similaires, car Annaëlle tombe alors qu’elle avait atteint le quart du parcours.

- Denis : Pour l’instant, aucune des trois équipes n’est réellement avancée, en raison d’un nombre de chutes important.

Cela profite aux Ukaleq : Delphina est plus stable que Lucie, et a atteint le deuxième pilier, soutenu par Jacques-Édouard et Grégory. Hélas, Jacques-Édouard manque de stabilité, et ne tient pas le pilier correctement. De ce fait, lorsque Delphina tente de passer au pilier suivant, Jacques-Édouard lâche son pilier, qui s’effondre.

- Jacques-Édouard : Désolé, c’est un peu lourd une fois.
- Pauline : Mais merde ! C’est donc trop vous demander que de vous concentrer ?

Alors que les Ukaleq doivent recommencer leur parcours depuis le début, les Nanuk ont bien avancé lors de leur nouvel essai : ils en sont déjà au tiers du parcours.

Les Siktali avancent au ralenti : Yoan a du mal à soutenir son pilier, et cela entrave la progression d’Annaëlle, qui doit redoubler de prudence. De la même manière, chez les Ukaleq, Delphina ne parvient pas à avancer aussi vite qu’elle voudrait, car Lucie et Jacques-Édouard ont chacun des difficultés à soutenir leur pilier. Tout cela profite aux Nanuk, qui ont de nouveau atteint la mi-parcours, sans que Véronique ne tombe cette fois-ci. Ils avancent lentement mais sûrement.

- Denis : Pour l’instant, avantage aux rouges, suivis des bleus et enfin des jaunes. Mais rien n’est joué et tout peut encore changer.

- Théophraste : Allez ! Nous devons changer la tendance !

Les Siktali connaissent un regain de motivation, Yoan fait de son mieux pour se ressaisir, et Annaëlle peut avancer un peu moins lentement. Déjà, elle a atteint le quart du parcours. Les Ukaleq sont donc la seule équipe à faire pratiquement du surplace, alors que les rouges continuent d’avancer et ont déjà effectué les trois quarts du parcours.

Pendant un certain temps, personne ne tombe : les Nanuk et les Siktali avancent, chacun à leur rythme, tandis que chez les Ukaleq, Delphina n’ose pas marcher d’un pilier à l’autre en raison du manque de stabilité de ceux-ci. Lorsqu’enfin elle tente sa chance, Lucie ne parvient pas à soutenir le pilier qui s’effondre, faisant chuter Delphina.

À l’inverse, le parcours des rouges est fluide : Freya et Florian soutiennent un pilier, tandis que Victor et Perrine soutiennent l’autre, et Marcel change de pilier chaque fois que Véronique est parvenue à se stabiliser sur l’un d’eux. Véronique est presque arrivée au bout du parcours. Elle se trouve actuellement sur le pilier soutenu par Victor et Perrine, et doit passer sur celui soutenu par Freya, Florian et Marcel. Elle tente sa chance et y parvient. Alors qu’elle se stabilise, Victor et Perrine se mettent déjà en place pour lui permettre de poursuivre son parcours. Véronique se stabilise plutôt rapidement, et Marcel rejoint Victor et Perrine. Véronique peut alors poursuivre son parcours. Elle réussit à atteindre le pilier suivant. Elle est alors assez proche de la plate-forme d’arrivée pour l’atteindre. Ne perdant pas de temps, elle marche vers cette plate-forme, sur laquelle se trouve une corde qu’elle déroule et envoie à ses coéquipiers.

- Denis : Avantage conséquent pour les rouges : Véronique vient d’atteindre la plate-forme d’arrivée. Les rouges sont à deux doigts de gagner cette épreuve. Les rouges, je vous rappelle qu’il faut que tous les membres de votre équipe soient debout sur la plate-forme pour valider le parcours.
- Victor : Bravo les rouges ! On y est presque, plus qu’à grimper à la corde et on a gagné.

Une fois la corde déroulée, Victor décide de monter en premier, afin de pouvoir éventuellement aider ses coéquipiers en difficulté à finaliser leur ascension. Perrine est la deuxième à monter. Elle a quelques difficultés, mais Marcel l’aide à démarrer et Victor l’aider à terminer, et elle parvient donc elle aussi à monter. Marcel parvient à monter sans difficulté. Florian se fait un peu aider par Freya et Victor. Freya monte en dernier, sans difficulté.

- Denis : La victoire est pour les rouges ! Bravo ! Mais ce n’est pas encore terminé : il reste à déterminer la deuxième place.

Les rouges explosent de joie : encore une victoire à leur actif ! Et cette fois-ci, la récompense sera de taille, puisqu’ils pourront choisir entre le kit de pêche ou un repas complet, deux récompenses qu’ils trouvent très intéressantes.

L’épreuve n’est cependant pas encore terminée, ainsi que l’a rappelé Denis : les Ukaleq et les Siktali concourent pour la deuxième place. Alors que les Nanuk ont terminé le parcours, chez les Siktali Annaëlle s’approche de la mi-parcours, tandis que les Ukaleq semblent enfin parvenir à démarrer, Delphina ayant réussi à faire quelques pas. Mais cela n’est qu’une fausse joie, car la main de Jacques-Édouard glisse, faisant s’effondrer le pilier qu’il soutenait et donc chuter Delphina dans la mer, provoquant un nouvel accès de mécontentement de Pauline. Rien n’est toutefois perdu pour eux, car alors qu’Annaëlle atteint la mi-parcours, Yoan et Théophraste sont épuisés, lâchent leur pilier et font tomber Annaëlle.

À partir de là, l’épreuve devient de plus en plus chaotique : du côté des Siktali comme des Ukaleq, les tentatives se multiplient, mais il en va de même pour les chutes. Le problème est que les porteurs sont de plus en plus épuisés. Annaëlle ne parvient pas à atteindre le milieu de parcours une deuxième fois, tandis que Delphina atteint péniblement le tiers du parcours, un record pour les Ukaleq, avant que les porteurs jaunes ne défaillent à nouveau.

Constatant l’absence de résultats, les deux équipes tentent de changer de marcheur à plusieurs reprises, en vain. En fait, prendre quelqu’un d’autre qu’Annaëlle pour les bleus, ou Delphina pour les jaunes, conduit à des résultats encore pires.

Un cercle vicieux s’est enclenché : les porteurs sont trop fatigués pour permettre aux équipes de terminer le parcours. De ce fait, l’épreuve se poursuit des heures durant, s’éternisant sans qu’aucune des deux équipes ne parvienne à la terminer, prolongeant sans cesse l’épreuve et fatiguant encore davantage les porteurs. Plus le temps passe, plus il devient évident que les aventuriers bleus et jaunes ne termineront jamais leur parcours.

- Denis : À tout le monde : stop ! Voilà des heures que vous tentez de rejoindre la plate-forme d’arrivée, mais que vous échouez. Les deux équipes sont maintenant trop fatiguées pour avoir la moindre chance de terminer un jour le parcours, aussi poursuivre l’épreuve telle quelle serait inutile. Par conséquent, l’épreuve va être modifiée : nous allons procéder à une manche décisive. Chaque équipe a droit à un dernier essai. L’équipe qui arrivera le plus loin au cours de cette essai sera déclarée deuxième, l’autre équipe sera déclarée troisième. Si d’aventure cette manche devait déboucher sur une égalité, sachez que ce seraient alors les bleus qui seraient déclarés deuxièmes, car leur meilleure tentative les a amenés au milieu du parcours, ce qui est plus loin que la meilleure tentative des jaunes, qui les a amenés au quart du parcours.

Les Siktali et les Ukaleq, fatigués et ayant envie d’en finir, ne discutent pas la décision de Denis, et se mettent en place, quelque peu honteux que les règles aient dû être modifiées en raison d’un manque de performance de leur part.

Chez les jaunes, Delphina tente de remotiver son équipe :

- Delphina : Allez, faut tout donner maintenant, tant pis si on est crevés, en face ils le sont aussi, après on gagnera de quoi récupérer.
- Félix : Oui, c’est juste un dernier mauvais moment à passer.
- Pauline : Ouais enfin, tout donner c’est bien joli, mais ça fait des heures que ça ne donne rien et il n’y a aucune raison que ça change maintenant. Ce qu’il nous faudrait c’est des muscles, et vous n’en avez pas.
- Delphina : Et après tu vas encore dire que tu n’y es pour rien si on perd… Franchement, comment veux-tu gagner en nous rabaissant sans arrêt ?

Chez les bleus aussi, on essaie de se motiver.

- Théophraste : Je pars très confiant dans cette manche décisive. J’ai un peu observé l’équipe des jaunes, et il me semble que notre performance a été légèrement meilleure, tout du moins lorsqu’Annaëlle était notre marcheuse.
- Annaëlle : Si vous voulez que je marche, pas de souci. Vous, débrouillez-vous pour ne pas me faire tomber. Tout ce qu’on doit faire, c’est aller plus loin que ceux d’en face.
- Daphné : En faiteuh, à forceuh de ne plus y croireuh, je n’essayais plus vraimeng. Du coup j’ai enncoreuh ung petit peu de forceuh pour ça.
- Sylvain : Ben tant mieux, je me suis pas démené pendant des heures pour rien. Il faut absolument qu’on soit deuxièmes. Être troisièmes c’est vraiment la place des cons.

Les deux équipes entament leur dernier essai. Chez les jaunes, Delphina a repris son poste de marcheuse et parvient à marcher sur le premier pilier, soutenu par Pauline, Lucie et Félix. Annaëlle en fait de même chez les bleus, atteignant un pilier soutenu par Théophraste, Sylvain et Yoan. Mais alors que Delphina tente d’atteindre le deuxième pilier, patatras ! Le pilier penche dangereusement, et tombe sur Jacques-Édouard, qui lui-même trébuche et se retrouve à quatre pattes dans l’eau, tandis que Delphina tombe elle aussi. Pauline pousse divers juron et cris de rage. Chez les bleus, Annaëlle parvient à atteindre le deuxième pilier sans encombre. Remotivés par la chute des jaunes, les bleus puisent dans leurs dernières ressources, et continuent leur avancée. Ils parviennent à atteindre le quart du parcours avant que Yoan, totalement épuisé, ne lâche le pilier et fasse tomber Annaëlle dans la mer.

- Denis : L’épreuve est terminée ! La victoire revient, de très loin, aux Nanuk ! Bravo à eux. Les Siktali sont deuxièmes. Les Ukaleq, je préfère garder le silence.

Les bleus célèbrent modestement leur seconde place : ils sont trop fatigués pour crier de joie et, de toute manière, savent que ce n’est qu’une demi-victoire, puisqu’il a fallu modifier les règles pour mettre fin à l’épreuve.

Chez les jaunes, Pauline est, une nouvelle fois, contrariée par la défaite.

- Pauline : Mais nom de dieu de putain de bordel de merde ! Mais c’est pas possible d’être aussi nul et débile ! Qu’est-ce que c’est que cette équipe de bras cassés ! Mais putain mais qu’est-ce que j’en marre alors ! Je savais que vous étiez mauvais, mais je ne pensais pas que c’était au point de ne pas réussir à mettre un pied devant l’autre ou de maintenir un support statique pendant que quelqu’un est dessus.
- Jacques-Édouard : On se passe de tes commentaires. On a tous donné ce qu’on pouvait, c’était certainement pas pour se faire engueuler après.
- Delphina : Oui, c’est fait c’est fait, ce n’est pas en gueulant que le résultat va changer.

Chez les Nanuk et les Siktali, certains rient en voyant Pauline s’énerver suite à la défaite des Ukaleq.

Quelques minutes plus tard, les trois équipes sont réunies devant Denis pour le débriefing.

- Denis : Et bien, ça aura pris du temps, mais cette épreuve est à présent terminée. Je me tourne vers vous, les Nanuk : félicitations, vous avez terminé premiers. En fait, vous êtes les seuls à avoir terminé. Encore une victoire à votre actif. Quelle joie d’obtenir la victoire après s’être battu et avoir tout donné dans l’épreuve, vous ne trouvez pas, Perrine ?
- Perrine : Tout à fait, il est vrai que dans les épreuves, je n’ai rien à dire contre mon équipe, on enchaîne les victoires. Je suis contente de savoir que la récompense qu’on va choisir nous permettra de manger, quoi qu’il arrive.
- Denis : Effectivement, vous en êtes à votre troisième victoire d’affilée, on peut parler d’enchaînement. Marcel, bientôt une quatrième ?
- Marcel : J’espère bien.
- Denis : Mais vous devez bien avoir un secret ? Qu’est-ce qui explique de tels résultats ?
- Marcel : Ben vous savez, Denis, avec un vétéran aussi volontaire, travailleur et expérimenté que moi dans l’équipe, toutes ces victoires me semblent inévitables.
- Denis : Vous êtes d’accord, les autres ? Les victoires des rouges, c’est grâce à Marcel ?
- Véronique : Je dirais que c’est plus global. Dans l’ensemble, on s’entend bien, on a une bonne coordination, et on a des gens très forts physiquement comme Freya et Victor.
- Florian : Ouais, pour gagner une épreuve en équipe, il faut… ben une équipe ! Pas un individu. En fait, en vrai c’est comme dans les jeux vidéo : une équipe de gens pas spécialement forts individuellement mais très coordonnés et pensant équipe a de bonnes chances de battre une équipe de gens très forts individuellement mais sans réelle cohésion. Et je pense qu’en fait, notre équipe cumule les deux. Chacun dans notre équipe a ses propres compétences, les compétences de chacun sont complémentaires les unes des autres et globalement, on arrive bien à se coordonner et harmoniser tout ça.
- Denis : Et bien je vous souhaite de continuer dans cette optique. En tout cas, vous avez gagné cette épreuve de confort, vous allez pouvoir choisir : le kit de pêche, ou le repas ? Avant de vous demander votre choix, je souhaiterais dire deux mots aux Siktali et aux Ukaleq. SiktaliUkaleq… les uns comme les autres, vous n’avez pas réussi à terminer le parcours. J’ai même dû aller jusqu’à modifier les règles de l’épreuve, car dans le cas contraire, on y serait encore. Et forcément, je m’interroge : qu’est-ce qui vous a manqué ? Pourquoi vos performances respectives se sont-elles révélées aussi médiocres ? Grégory ?
- Grégory : Je pense qu’on manquait tout simplement de force dans cette épreuve. Et de méthode. Et de coordination. Ouais en fait on manquait de tout. Jacques-Édouard n’a pas très bien tenu le pilier, il l’a souvent lâché, du coup on ne pouvait pas faire avancer Delphina. Et quand on a changé de marcheur, c’était encore pire. Donc c’est même pas un problème de stratégie. C’est l’exécution le problème.
- Denis : Vous avez changé de marcheur, mais j’ai constaté que vous n’avez que très peu changé la répartition des porteurs sur les différents piliers. Ne pensez-vous pas qu’une répartition différente aurait pu vous faire gagner ?
- Pauline : Peut-être, mais y’avait pas que Jacques-Édouard. Lucie aussi a fait n’importe quoi.
- Lucie : Écoute, j’ai fait ce que je pouvais. Je commence à en avoir marre de tes reproches à chaque fois.
- Delphina : Maintenant que vous le dites… On aurait dû faire comme les autres équipes et toujours mettre trois personnes sur le pilier vers lequel j’allais. Mais c’est facile de dire ça après coup. Et puis, sincèrement, c’était déjà tellement difficile de convaincre Pauline de ne pas aller sur le même pilier que Grégory.
- Pauline : Et allez, ça va être ma faute maintenant.
- Delphina : Je n’ai pas dit ça. C’est de la faute de tout le monde, y compris toi et moi.
- Denis : Moi ce que je constate, c’est que vous en êtes à votre deuxième défaite d’affilée. Félix, qu’est-ce que ça vous fait d’être dans l’équipe la moins performante du moment ?
- Félix : On traverse une mauvaise passe, mais c’est temporaire. Je sens que dès la prochaine épreuve, tout ça va changer, et on va terminer premiers.
- Denis : Vous savez comment vous aller faire pour terminer premiers ?
- Félix : Non vu qu’on ne connaît pas encore l’épreuve. Mais on va y arriver, vous verrez. En persévérant. Si y’a bien un truc que j’ai appris en jouant de la musique, c’est que la persévérance ouvre toutes les portes.
- Denis : Je ne demande qu’à voir ça. J’espère en tout cas que votre persévérance s’avérera suffisante, car si vous perdez la prochaine épreuve, vous vous retrouverez une nouvelle fois au conseil, et je pense que vous n’avez pas du tout envie que cela se produise.
- Delphina : On fera ce qu’il faut pour que ça n’arrive pas.
- Denis : Nous verrons bien tout cela, à l’issue de la prochaine épreuve d’immunité. En attendant, les Siktali, vous êtes officiellement deuxièmes. Vous allez donc bénéficier d’une récompense. Mais entre nous, compte tenu des circonstances, pensez-vous vraiment mériter cette récompense ?
- Annaëlle : Ah mais tout à fait. On a donné tout ce qu’on pouvait pour l’avoir, et comme on est deuxièmes, je ne vois pas pourquoi on n’y aurait pas droit. En plus, à la fin, on a même poursuivi notre dernière manche aussi longtemps que possible, même quand on savait qu’on avait déjà gagné, rien que par respect pour le jeu.
- Denis : Certes, mais vous n’avez atteint que le quart du parcours. Ne pensez-vous pas que, comme vous n’avez pas réellement terminé l’épreuve, vous n’avez pas rempli le contrat, et qu’il serait plus juste que seuls les rouges gagnent une récompense ?
- Sylvain : Pas du tout. Insinuez-vous qu’on était nuls ? Écoutez, si vous trouvez qu’on était si nuls que ça, vous avez qu’à participer, vous aussi, et nous montrer comment on fait et comment vous êtes fort, vous.
- Denis : Vous savez bien que ce n’est pas mon rôle. Donc vous êtes tous d’accord, vous estimez avoir mérité votre récompense ?
- Zoraïda : Wesh plutôt, y’a intérêt à ce qu’on l’ait.
- Théophraste : Je me dois de me ranger à l’avis de mes coéquipiers de notre équipe des bleus. Je suis très fatigué à l’issue de cette épreuve, et je trouverais cela malvenu que, quand bien même nous ayons terminé deuxièmes, nous n’avons malgré tout pas pu bénéficier de la récompense initialement promise en cas de deuxième place.
- Denis : Et bien soit. Si vous estimez avoir mérité votre récompense, ainsi soit-il, vous êtes responsables de votre choix et devrez en assumer les conséquences. Dans ce cas, je reviens vers vous, les rouges. Vous avez été les plus performants sur cette épreuve. En fait, j’irais jusqu’à dire que vous êtes les seuls à avoir été performants aujourd’hui. Vous connaissez donc la récompense : le kit de pêche, ou le repas ? C’est le moment de choisir.

Les Nanuk se concertent quelques instants, avant d’annoncer leur décision.

- Freya : On va prendre le haarpon, Denis.
- Denis : Très bien, puis-je vous demander pourquoi ?
- Véronique : Vous savez ce qu’on dit. Offrez un poisson à un affamé et vous le nourrirez un jour, apprenez-lui à pêcher et vous le nourrirez tous les jours.
- Florian : Ouais en gros c’est ça, le repas a l’air très bien, mais si on le choisit, demain il sera digéré et on s’en mordra les doigts.
- Denis (s’avançant pour remettre le kit de pêche à Freya) : Et bien, souhaitons que ce kit de pêche vous nourrisse tous les jours, comme vous dites. Je vous souhaite sincèrement de bonnes pêches. (Denis retourne à sa place)
Et bien, les Siktali, les règles de l’épreuve stipulent que vous avez gagné le repas complet. Je vous souhaite donc bon appétit. Il y a dans ce repas tout ce qu’il vous faut pour être repus et retrouver la forme. Souhaitons que ce repas vous donnera un coup de pouce, et vous permettra d’obtenir de meilleures performances par la suite. Car la prochaine épreuve d’immunité est pour très bientôt, et vous n’avez pas envie de la perdre.
En attendant, je vous souhaite à tous un bon retour sur votre campement.

Les trois équipes se séparent, les Ukaleq et les Nanuk prenant la direction de leurs campements respectifs, tandis que les Siktali se préparent à savourer leur récompense.
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeVen 20 Jan 2017 - 3:22

Lol la remarque de Lucie sur le poisson cuit de la mer :mékélicon:

Pauline est vraiment une putain de tête à claques.... Tu as eu son alter égo comme prof de sport au collège ? :mékélicon:

MDRRR Sylvain et sa référence à Benoit avec un petit tâcle à Freddy "troisième c'est la place du con"

Brogniart est aussi imbuvable qu'en vrai avec sa morale sportive à la noix, très réaliste.

Delphina m'éclate car elle est la simplicité même mais ses réflexions sur la positivé sont justes à mes yeux

l'épreuve qui est interminable m'a rappelé l'épreuve d'apnée et la première épreuve de KL6 où Brogniart avait dû changer les règles pour éviter de faire creuver d'épuisement les candidats

ça sent le souffre pour Pauline, et je pense que Grégory pourrait devenir exécrable après son élimination

les rouges sont un peu moins intéressants je trouve, globalement (aussi parce qu'ils sont en sécurité)

quand à Annaëlle elle doit être bien contente d'avoir le repas, et mdr d'ailleurs la réaction des bleus surtout Sylvain et Zoraïda qui ragent devant les niaiseries de Denis Brogniart :mékélicon:

j'aimerais tant qu'il lise nos fanfics, Denis... :mékélicon:
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeVen 20 Jan 2017 - 11:08

Purée mais Pauline quoi :mékélicon:

Perso j'ai eu une prof qui disait que les petits vieux qu'elle entraînait il y a 20 ans étaient meilleurs que nous :mékélicon:
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeVen 20 Jan 2017 - 12:46

Non mais Brognard Shocked Les pauvres bleus sont à la limite de crever et l'autre ose insinuer qu'ils ne méritent pas leur victoire... :capalm: j'ose tout de même espérer qu'il n'oserait pas sortir réellement ce genre d'énormité, mais avec lui, il faut s'attendre à tout :mékélicon:

On n'a que peu entendu Zoraïda, c'est dommage Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 379098677

Quant à Pauline (qui a un magnifique prénom au passage Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 379098677 )... j'admire le calme de ses coéquipiers face à elle Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 379098677 moi je ne tiendrai pas 10mn Embarassed
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeSam 21 Jan 2017 - 21:37

En fait Pauline ça serait pas la soeur de Frédérique KL 2010 par hasard? : narquoizen :

j'espere que les Marcel, Pauline, Zoraida resteront tres longtemps en tout cas. Avec leur caractere ça sera peut-etre pas évident, mais ça serait tellement jouissif pour le spectacle isabelsourit
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeSam 21 Jan 2017 - 21:40

Citation :
Quant à Pauline (qui a un magnifique prénom au passage )... j'admire le calme de ses coéquipiers face à elle moi je ne tiendrai pas 10mn Embarassed

je m'étais fait la meme reflexion... autant je trouve que Pauline est super exessive dans ses discours, autant la réaction de ses coéquipiers qui font parfois semblant d'avoir rien entendu est surréaliste. :kanmm:
Imaginez une fouteuse de merde comme ça dans le vrai KL ! Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 638744 Chaque fois qu'elle l'ouvre, c'est sur et certain qu'un gros gros clash éclatera suivi d'un gros tremblement de terre : narquoizen :
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MessageSujet: Re: Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua   Fanfic : Koh-Lanta Nicaragua - Page 3 Icon_minitimeDim 22 Jan 2017 - 23:53

Épisode 3, partie 3 : Après le confort

Ukaleq

Les Ukaleq rentrent sur leur campement particulièrement tendus. La plupart n’osent rien dire, de crainte de déclencher une engueulade.

- Pauline : Et voilà, encore une défaite, encore des heures d’effort réduites à néant, à cause de vous, Lucie et Jacques-Édouard. Non mais sérieusement, vous le faites exprès ou quoi ? Qu’est-ce que vous avez été nuls sur cette épreuve, tous les deux, c’est vraiment incroyable !
- Lucie : Écoute c’est comme ça. Je t’ai déjà dit que j’étais pas super en forme aujourd’hui, j’ai fait ce que je pouvais, j’y peux rien si ça n’a pas suffi.
- Pauline : Si t’y peux quelque chose, t’aurais pu venir à Koh-Lanta mieux préparée que ça. J’en ai franchement ma claque de tout le temps perdre à cause d’une bande d’aventuriers bac à sable complètement bons à rien qui me sert d’équipe. Y’a que Grégory qui ait le niveau pour Koh-Lanta, ici.
- Lucie : Non mais tu sais ce qu’elle te dit l’aventurière bac à sable ? Je commence à en avoir marre de me faire engueuler après chaque épreuve. Une fois ou deux quand j’ai vraiment merdé je veux bien, mais toi c’est tout le temps pour le moindre truc de travers.
- Félix : Et je te rappelle que les aventuriers bac à sable, c’est toi qui les a choisis, donc si t’es pas contente, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même.
- Lucie : Bah laisse tomber, le problème vient d’elle, je te parie que si elle était chez les rouges, elle les engueulerait tout autant.
- Pauline : Tu parles, les rouges ils gagnent, eux. C’est certain que si j’avais su ce que vous valiez vraiment, j’aurais pas fait les mêmes choix le premier jour.
- Delphina : Bon Pauline, maintenant ça suffit. Quand comprendras-tu que ton attitude n’apporte absolument rien du tout de positif à qui que ce soit ? Après chaque épreuve c’est la même chose, je dois tout le temps te répéter ça et je commence à en avoir marre.
- Pauline : Et toi alors ? Tu crois que c’est en niant les bourdes et les défauts de chacun que tu vas améliorer les choses ? À t’écouter tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, tout le monde est volontaire et fait de son mieux. Une telle mentalité de bisounours ne mène absolument à rien.
- Delphina : Si c’est ça ce que t’as retenu de tout ce que je t’ai dit, tu as visiblement très mal compris. Je n’ai pas dit que personne ne commettait de bourde, tout le monde en commet. Il y a du positif et du négatif en chacun, le problème est que toi, tu ne vois que le négatif, tu l’amplifies à des degrés surréalistes, et tu reproches aux autres ce négatif amplifié qui n’existe que dans ta tête. Tu ne te rends pas compte qu’en faisant ça, tu ne fait que retourner tout le monde contre toi, tu crois vraiment que les gens vont t’être loyaux et avoir envie de t’offrir la victoire après que tu les aies traités de bons à rien qui n’ont pas leur place ici ?
- Pauline : Pff… Quelle bande de lopettes vous êtes ! C’est vraiment dingue comme on ne peut rien dire ici. Moi je m’investis à fond depuis le début, et en retour je n’ai droit qu’à des défaites et des chialeries.
- Grégory : Bah, laisse tomber, c’est justement pour ça que tu occupes la position d’alpha et qu’ils ne sont que gamma. Ça ne sert à rien de trop les brusquer, ils ne sont pas faits de la même trempe que nous.
- Delphina : Oui voilà je suppose que c’est ça, on est trop sensibles pour être brusqués de la sorte, il faut que vous soyez indulgents avec nous, ça fait partie de votre rôle de chefs.
- Grégory : En fait il faut que vous compreniez que tout ça, ce n’est pas pour être méchant, c’est pour le bien de la meute. Mais je dois quand même reconnaître que Delphina a raison sur un point : en tant qu’alpha, Pauline, tu dois relever le positif comme le négatif, et pas juste le négatif, sinon tu vas perdre la loyauté des dominés. Bon en attendant, moi je vais faire la sieste, cette épreuve était vraiment longue et fatigante.
- Pauline : Ah ben moi aussi tient, y’a pas de raison que ce soient toujours les mêmes qui bossent et les mêmes qui glandouillent ici.

Pauline et Grégory se dirigent vers la cabane pour faire la sieste, tandis que les quatre autres, après avoir vérifié que le feu resterait allumé, décident de se baigner dans la mer.

- Jacques-Édouard : Non mais quelle chieuse cette Pauline, c’est vraiment incroyable. Franchement, Delphina, je remets une fois en doute ton idée d’avoir voulu la garder plutôt que Rébecca. T’avais dit que c’était mieux pour l’équipe, qu’on aurait plus de chances de gagner, et toutes ces choses. Mais on a quand même perdu.
- Lucie : Ouais, maintenant que Rébecca n’est plus là pour servir de bouc-émissaire, c’est encore pire en fait. Si au moins elle était vraiment extraordinaire sur les épreuves, mais même pas, elle n’a pas non plus été si bonne que ça aujourd’hui. Et Grégory qui la suit partout comme un chien…
- Félix : Ouais, un vrai pitbull Grégory.
- Delphina : Je reste convaincue qu’éliminer Rébecca était la bonne décision. C’est juste que, ces derniers temps, à force d’essayer d’aider Rébecca, j’avais moins de temps pour contenir les sautes d’humeur de Pauline. Tant qu’elle est là, continuez de faire comme je vous ai dit : quand elle déverse son venin, laissez passer l’orage, si vous répondez ce sera encore pire après.
- Lucie : Plus facile à dire qu’à faire, je commence à en avoir marre de la laisser dire. Rien dire ça allait au début mais là, la coupe est pleine. Elle est de pire en pire.
- Jacques-Édouard : Tu penses vraiment pouvoir encore contenir sa mauvaise humeur ? Elle n’a plus l’air de vouloir t’écouter.
- Delphina : Oh, elle le fera, c’est juste une question d’approche.
- Félix : Elle écoute quand même un peu. Après l’intervention de Delphina elle s’est un peu calmée et ensuite elle est allée faire la sieste.
- Delphina : Ce qu’il faudrait vraiment pour la calmer, ce serait une première place à l’épreuve de demain, et qu’on l’envoie observer le conseil.
- Lucie : Ouais mais demain, si on est premiers, ce serait bien que ce soit l’un de nous quatre qui aille observer le conseil.
- Félix : De toute façon, être premiers ça va être chaud, si on pouvait être deuxièmes, ce serait déjà pas mal.
- Delphina : Ah ben tu vois, déjà, si tu veux que Pauline reste calme, ne dis surtout pas ça devant elle.
- Félix : Mais c’est vrai, être deuxièmes à l’épreuve d’immunité, c’est la garantie d’échapper à l’élimination, c’est déjà beaucoup !
- Jacques-Édouard : Et bien Pauline te dirait une fois que c’est pas suffisant.
- Félix : Je crois qu’en fait, je m’en fous de ce qu’elle dit et pense.
- Lucie : On verra si tu dis encore ça le jour où c’est toi qui te foires à l’épreuve et que du coup, c’est toi qu’elle engueule.
- Félix : Mais ma chère, je ne me foire jamais dans les épreuves ! Je suis bien trop costaud pour ça !
- Lucie : Costaud comme une crevette oui !
- Félix : Aussi costaud que tu es agile. Sur l'épreuve de la marche sur l'eau, t'étais impressionnante. Agile comme un éléphant.

Interview de Félix : Encore une fois, Pauline se sent obligée de s’en prendre aux autres après une défaite. Elle se moque du monde, elle-même n’a pas non plus été extraordinaire sur l’épreuve. Heureusement que Delphina est intervenue, sinon c’était la méga dispute assurée. Je n’imagine même pas ce qu’on deviendrait sans elle dans l’équipe. Au moins, personne ne suit Pauline à part Grégory. D’un côté ça m’arrange : au point où on en est, au prochain conseil, c’est sûrement un des deux qui va sortir, et moi je serai tranquille.

Interview de Delphina : Pauline… Pauline Pauline Pauline… Je n’étais pas venue pour faire la police à la base mais pour l’instant, c’est exactement ce que je fais. Quand je vois l’effet néfaste de Pauline sur le groupe alors que je suis là pour la calmer et remotiver les autres… Pour l’instant, chaque fois qu’une dispute est sur le point d’éclater, j’arrive à désamorcer la bombe avant qu’elle n’explose, mais pour combien de temps ? Pauline ne l’admettra jamais, mais son attitude est l’une des, sinon la principale raison de notre défaite tout à l’heure. Et Grégory qui la suit dans tout ce qu’elle fait et approuve tout ce qu’elle dit, c’est pitoyable. Je vais continuer de faire ce que je peux pour limiter les dégâts de Pauline et garder l’équipe motivée, mais ce n’est pas facile. Si je n’étais pas là pour calmer les tensions, j’imagine même pas.

Interview de Jacques-Édouard : Ça n’a pas loupé, sous prétexte que je ne me suis pas bien débrouillé à l’épreuve de confort, je m’en suis pris plein la gueule par Pauline. Franchement j’en ai marre, pour qui elle se prend celle-là ! J’ai presque le double de son âge et elle me prend de haut et me parle comme à un gamin qui a fait une bêtise… Moi je dis qu’il y a des claques qui se perdent. Si un de mes enfants parlait comme ça à quelqu’un, je peux vous dire que ça exploserait. Là, on est dans Koh‑Lanta et je préfère faire profil bas pour ne pas attirer de voix contre moi au conseil, mais je prends sur moi.

Après s’être reposés, Jacques-Édouard, Lucie, Félix et Delphina s’attellent à diverses tâches de routine sur le camp, tandis que Pauline et Grégory font la sieste. Le ciel se couvre et, une fois la soirée tombée, il se met à pleuvoir, mais cela ne perturbe pas les Ukaleq outre-mesure. Étrangement, malgré l’existence de tensions, personne ne part à la recherche du collier d’immunité ce jour-là, peut-être à cause de la fatigue due à l’épreuve.

Siktali

Après l’épreuve de confort, les Siktali se retrouvent dans une clairière, au milieu de la forêt. Une table et des bancs en bois les attendent, et ils s’y assoient la mine réjouie. Rapidement, des habitants locaux viennent leur apporter de la nourriture : eau, pain, crudités, charcuterie.

- Daphné : Ouaaaaaaaaaahhhhhhh ! Trop bieng !
- Sylvain : Voilà l’entrée ! On se croirait revenus chez soi.
- Annaëlle : Ça tombe bien, j’avais justement un petit creux.

Les Siktali se servent, chacun suivant ses goûts respectifs.

- Théophraste : Et bien, bon appétit tout le monde.
- Sylvain : Mmmhhh bon app…

La plupart d’entre eux, sous l’effet de la faim accumulée au cours des dix derniers jours, oublient les convenances et se jettent sur le nourriture. Seuls Théophraste et Yoan se montrent plus modérés. En fait, Yoan ne mange que très peu.

- Daphné : Tu ne mangeuh rieng, Yoaneuh ?
- Yoan : Euh bof, que c’est pas bon.

Ses coéquipiers n’en croient pas leurs oreilles.

- Sylvain : Quoi ? Sérieusement ? Tu te plains que c’est pas bon ?
- Yoan : Ben ouais. Que moi je voulais du homard et du caviar.
- Sylvain : Mais il est pas possible celui-là, c’est vraiment incroyable ça ! T’es à Koh-Lanta mon gars.
- Daphné : En plus je ne suis pas d’accord-euh, je trouveuh ça très bong.
- Zoraïda : Wesh j’vous avais dit c’était un bolosse, vous vouliez pas m’croire.
- Annaëlle : Yoan faut que tu te forces un peu. Pour ne pas avoir faim plus tard. Prend au moins du pain, tout le monde mange du pain…

Finalement, Yoan consent à manger un bout de pain et un morceau de salade. Les bleus terminent leur entrée dans le silence. Un peu plus tard, les serveurs viennent leur apporter le plat de résistance : un poulet rôti accompagné de mayonnaise, de frites, de pâtes, et de légumes divers.

- Annaëlle : Oh là lààààà ! Du poulet et de la mayonnaise ! Mon plat préféré ! Trop bien !
- Théophraste : Il est vrai que nous sommes gâtés, tant en qualité qu’en quantité.
- Zoraïda : Wesh y’a même des frites, comme au McDo.
- Yoan : Des frites ! Je veux des frites !
- Sylvain : Pas d’inquiétude, y’en aura pour tout le monde.

Ce plat principal met les Siktali de bonne humeur. Ils continuent de manger, pas très proprement pour Annaëlle, Daphné, Sylvain et Zoraïda.

- Annaëlle : Mmm c’est trop bon, c’était la meilleur récompense en fait, même avec le kit de pêche on n’aurait jamais pu manger comme ça.
- Sylvain : Ouais c’est sûr. C’est bien d’avoir gagné cette épreuve. Enfin de finir deuxième. Là je pense aux jaunes. Les pauvres, ça doit gueuler chez eux.
- Daphné : Oui, j’imagineuh que Paulineuh doit enncore être verteuh de rage. Heureusemeng qu’on a personneuh comme elleuh danns l’équipeuh.
- Théophraste : En effet. Il n’est déjà guère réjouissant d’être dans la seule équipe n’ayant gagné aucune récompense, mais il leur faut en plus affronter la mauvaise humeur de Pauline. Heureusement que nous avons obtenu la deuxième place et que nous pouvons à présent profiter de ce repas.
- Sylvain : Dire que Denis nous a demandé si on le méritait vraiment. Non mais je vous jure !
- Annaëlle : Ah mais y’avait pas moyen qu’on nous retire la récompense ! Il nous a dit texto avant l’épreuve que l’équipe arrivant deuxième aurait la récompense, il ne pouvait plus reculer. On n’a pas fait tout ça pour rien.
- Zoraïda : Denis c’est trop un connard en fait, il tchatche beaucoup alors qu’il est pas mieux.
- Daphné : Si ça se trouveuh, avé Denis danns l’équipeuh, on aurait perdu.
- Sylvain : C’est bien possible, c’est un journaliste sportif, et souvent ceux qui font journalistes sportifs c’est parce qu’ils étaient pas assez doués pour faire sportifs tout court.
- Annaëlle : J’avoue que j’aimerais bien voir Denis candidat. Juste histoire de le voir galérer dans les épreuves et sur le camp, avant se faire éliminer au conseil.
- Daphné : C’est vrai que ce serait sûrement très drôleuh.
- Annaëlle : Imaginez au conseil, le je-sais-pas-qui qui présente, sortir un beau DENIS ! DENIS ! DENIS ! DENIS ! DENIS ! Denis, prenez votre sac, allez chercher votre flambeau, et venez me rejoindre ! Denis ! Les aventuriers de la tribu jaune ont décidé de vous éliminer, et leur sentence est irrévocable !
- Sylvain : Ça lui ferait les pieds, après toutes les leçons qu’il a données.

Lorsque les Siktali ont terminé le plat principal, les serveurs leur apportent le dessert : un framboisier et un gâteau au chocolat.

- Daphné : Oh là là là là là là là là ! Mais ils-euh se song surpassés !
- Théophraste : Nous allons avoir une indigestion, après tout cela… Nous ne sommes plus habitués à manger autant.
- Annaëlle : En fait, même en temps normal, on mange rarement autant.
- Sylvain : TU manges rarement autant, t’as mangé comme une goinfre aujourd’hui.
- Annaëlle : Et c’est toi qui dit ça ? Tu te serais vu, on aurait dit un aspirateur.

Les bleus terminent leur repas dans une ambiance plutôt décontractée, loin des soucis habituels liés à la survie, et loin des disputes. Ils tentent de prolonger leur confort le plus longtemps possible, mais toutes les bonnes choses ont une fin, et ils doivent finalement regagner leur campement.

Interview de Yoan : Le repas que il était pas super. À part les frites et le gâteau de chocolat y’avait que des trucs pas bons que je mange pas d’habitude. Et même les frites qu’elles étaient pas très bonnes, celles de chez mes parents elles sont mieux.

Interview de Théophraste : Ce repas était une véritable providence. Moi et mes coéquipiers de notre équipe des bleus en avions tous bien besoin. De plus, il régnait une ambiance bon enfant au court du repas. Nous allons tous mieux maintenant, et j’ose croire que cela nous a permis de nous rapprocher, ce qui ne peut que nous être bénéfique dans le futur.

Interview d’Annaëlle : Ah mais c’était le pied ce repas, c’était la meilleure des deux récompenses. D’une part, parce que le kit de pêche, de toute façon tout le monde l’aura après la réunification, et d’autre part, franchement, aller à la pêche, ça me gave rien que d’y penser, trop de boulot pour pas grand-chose, autant aller chercher du manioc vu que de toute façon notre île est plutôt généreuse. La pêche c’est vraiment le truc qu’il faut laisser les autres faire, ça demande énormément de temps de d’énergie, et quand tu le fais après t’as plus de force pour les épreuves et c’est aussi autant de temps en moins à faire des stratégies et à aller chercher le collier. De toute façon, pour autant que je sache, on n’a aucun bon pêcheur dans le groupe. Je n’imagine vraiment pas Théo, Yoan et Zoraïda nous ramener plein de poisson. Moi je n’ai jamais utilisé de fusil-harpon. Sylvain déteste tout ce qui est aquatique. Il reste donc que Daphné, je l’imagine très bien tenter le coup mais je n’ai aucune idée de si elle réussirait ou pas.

Interview de Zoraïda : Trop d’la balle ce repas wesh, faudrait qu’ce soit comme ça tout l’temps, comme ça on a pas besoin d’aller chercher des trucs sur notre île. Après moi j’m’en fous, toute façon j’fous rien sur le camp, mais bon, le repas récompense c’est meilleur qu’le riz et l’manioc, v’voyez ?

Interview de Sylvain : Je suis très content de cette récompense. Moi qui apprécie la bonne chère, je n’ai rien à dire sur ce repas, on se serait cru au resto, c’était parfait. J’ai pu voir que Théo et Yoan ont moins mangé que les autres, tu m’étonnes qu’ils soient tout maigres, surtout Yoan. Bon après, Annaëlle est plutôt maigre aussi et pourtant elle s’est pas privée elle. C’est vraiment bizarre, y’a des gens ils peuvent manger n’importe quoi et en n’importe quelle quantité, ils grossissent jamais. À côté, y’a mon cousin, s’il mange ne serait-ce qu’un gâteau il se transforme tout de suite en bibendum. Moi j’ai pas à me plaindre, quand je mange je prends du poids, mais c’est que du muscle.

Les Siktali regagnent donc leur campement, le ventre bien rempli. À peine sont-ils arrivés que Zoraïda s’éclipse dans la forêt sans rien dire à personne.

- Daphné : Ouah ! Enntre l’épreuveuh et la récompennse, je suis canée mainntenang, je crois que je vais faire une siesteuh.
- Théophraste : Je comptais en faire de même, je me sens particulièrement fatigué.
- Sylvain : Ben moi je vais quand même vérifier le feu avant.

Daphné, Théophraste et Yoan rejoignent la cabane pour faire une sieste, tandis que Sylvain s’occupe du feu. Voyant que personne ne fait attention à elle, Annaëlle décide de se rendre dans la forêt.

- Annaëlle : Puisqu’ils vont tous faire la sieste, moi je vais chercher le collier. De toute façon, vu le repas qu’on vient de faire, si y’a pas trop à manger ce soir, c’est pas très grave, je dirais que je pense qu’il vaut mieux qu’on économise vu qu’on a déjà bien mangé à midi. Et puis y’a pas de raison que Zoraïda soit la seule à chercher.

Plus tard dans l’après-midi, et assez loin de là, Zoraïda se retrouve dans une clairière dans laquelle elle n’a jamais mis les pieds. Sur cette clairière se trouve une colline, au sommet de laquelle se trouve un unique arbre mort.

- Zoraïda : Ça s’trouve y l’ont mis là-d’dans, va savoir.

Zoraïda décide d’inspecter l’arbre mort. Son tronc est creux, et il est possible de se rendre à l’intérieur. À l’intérieur du tronc, Zoraïda découvre un objet principalement constitué de coquillages et de perles bleues.

- Zoraïda : Naaaaaaan ! C’pas possible !

Zoraïda saisit de l’objet, et l’analyse sous tous les angles. Cet objet s’avère être un collier. Le collier d’immunité.

- Zoraïda : Trop d’la balle ! J’t’ai enfin trouvé, ’spèce de salaud ! T’étais bien caché toi ! Hé hé hé, comment j’vais trop leur niquer sa mère aux aut’ bolosses avec ça ! Y vont rien comprendre. Bon, faut qu’j’sois discrète. Faut pas qu’les autres y me voient avec ça, j’vais l’cacher.

Zoraïda décide de cacher le collier dans ses vêtements.

- Zoraïda : Heureusement que j’porte des vêtements plutôt larges, ça s’verra pas trop. Faut surtout pas qu’j’le mette dans mon sac, sinon je sais qu’y vont fouiller d’dans ces connards. Et je vais faire style que je continue à le chercher comme ça y sauront pas que je l’ai.

Loin de là, Annaëlle continue de chercher le collier sur une plage, sans se douter que ses recherches sont maintenant vaines.

- Annaëlle : Collier ? Où es-tu ? Petit petit petit !

Mais le Soleil commence à décliner, le ciel se couvre de nuages, et ne trouvant rien, elle décide de revenir au campement, non sans passer par la réserve de canne à sucre afin de prétendre être partie chercher de la nourriture.

À peine est-elle arrivée aux campement qu’il se met à pleuvoir.

- Annaëlle : Salut, alors, bien dormi ? J’ai ramené de la canne à sucre.
- Théophraste : Oui, ça va. Il est bon que tu aies ramené de la canne à sucre, bien que pour ce soir, je suggère un repas très léger compte tenu du repas de midi.
- Annaëlle : Oui, je suis d’accord avec toi. Dites, Zoraïda n’est pas rentrée ?
- Sylvain : Je ne crois pas non. Elle revient toujours après que le repas soit prêt de toute façon, histoire d’être sûre qu’on ne puisse rien lui demander de faire.

Interview de Théophraste : Annaëlle a mis tout l’après-midi pour ramener trois cannes à sucres. Je ne suis pas dupe, je sais qu’elle est plus compétente que ça si elle le veut vraiment. Je mettrais ma main à couper qu’elle a en réalité cherché le collier d’immunité pendant que nous dormions. Je ne peux pas lui jeter la pierre, moi aussi j’aimerais bien l’avoir en ma possession. Peut-être d’ailleurs serait-il grand temps que je me mette moi aussi à sa recherche, depuis le début Zoraïda passe son temps à le chercher et pratiquement personne ne lui fait de concurrence.

Interview de Sylvain : Zoraïda, comme d’habitude, ne fait absolument rien sur le camp, dès qu’on arrive elle part chercher le collier d’immunité. Qu’elle cherche le collier, je veux bien, mais elle pourrait au moins faire deux trois trucs à côté.

Un peu plus tard, Zoraïda revient sur le camp.

- Zoraïda : Wesh les bolosses ! Y s’est mis à flotter alors j’suis revenue.
- Sylvain : Ben tiens. Et je suppose que tu attends qu’on te nourrisse.
- Zoraïda : Ah ben j’veux bien wesh.
- Daphné : Il va falloir attendre ung petit peu, ce n’est pas enncoreuh cuit. Enn fait, ong a pas enncore commencé.
- Zoraïda : ’tain fait chier, la lèrega quoi. En plus y pleut.
- Théophraste : Le fait qu’il pleuve ne nous empêche pas de cuisiner, Annaëlle l’a déjà fait le jour où on a eu le feu.
- Annaëlle : Ben ça change rien, c’est comme d’habitude, sauf qu’on se douche en même temps. Double intérêt.
- Théophraste : Tu as toujours une vision fort cartésienne des choses. Cela dit, je ne suis pas convaincu qu’une pluie de cette intensité constitue une douche efficace.
- Annaëlle : Vu ta réponse, tu es sûr que c’est vraiment moi qui ai la vision la plus cartésienne des choses ?
- Sylvain : Au fait, c’est au tour de qui, la corvée de riz ?
- Daphné : De Zoraïda, je crois.
- Zoraïda : Quoi ? V’z’êtes sérieux là ?
- Théophraste : Parfaitement sérieux. Tu fais partie de l’équipe, il est normal que tu participes aux tâches comme tout le monde.
- Zoraïda : Mais vazi, je sais même pas comment on fait !
- Sylvain : Tu t’fous de moi ? T’es mère de six enfants et tu sais même pas faire du riz ?
- Zoraïda : Ben nan, on fait qu’des trucs réchauffés d’habitude, ou alors on va au kebab ou au McDo.
- Annaëlle : Tu veux que je le fasse à ta place ?
- Zoraïda : Ouais j’veux bien.
- Théophraste : Je désapprouve. Zoraïda doit prendre ses responsabilités, comme tout le monde. Je trouve cela trop facile, de demander à quelqu’un d’autre d’assumer ses corvées à sa place.
- Annaëlle : C’est pas grave, ça ne me dérange pas. Et puis, j’ai envie que le riz soit bien fait.
- Sylvain : Ah ça je suis d’accord, moi je veux surtout que le riz soit mangeable, je m’en fous de savoir qui l’a fait.
- Annaëlle : Mais vous voulez vraiment du riz ? Je pensais faire juste du manioc ce soir. Le riz faut l’économiser au cas où on ait un coup dur un jour.
- Théophraste : Pourquoi pas. Faisons donc cela.

Annaëlle prépare donc du manioc pour son équipe, tandis que la pluie continue de tomber. Les Siktali sont bien contents de profiter de l’abri de leur cabane. D’autant que depuis la dernière pluie, ils ont pu en partie corriger le problème de fuite. Quelques gouttes continuent malgré tout de suinter à travers le toit, toujours du côté où dort Yoan.

Interview de Théophraste : Zoraïda a refusé la corvée de cuisine lorsque nous lui avons annoncé que c’était son tour, aujourd’hui. Il est certain qu’une telle attitude ne joue pas en sa faveur. Personnellement, je ne comprends pas. Cela me paraît la moindre des choses de participer aux travaux sur le camp, mais elle ne semble guère le comprendre. Pourtant, lorsqu’il s’agit de profiter de la cabane, du feu ou de manger, elle est présente. On m’a toujours appris que, dans la vie, tout se méritait. Il semblerait que certains considèrent que tout leur est dû et qu’il n’ont rien à rendre en retour. Cette attitude est fort dommageable, imaginez le résultat si tout le monde adoptait un tel raisonnement. Bien sûr, elle n’est pas la seule : Yoan non plus ne participe guère aux travaux. Mais Yoan a pour excuse sa stupidité ainsi que sa maladresse légendaires, il est préférable pour tout le monde qu’il ne fasse rien. Zoraïda n’a pas cette excuse.

Interview de Sylvain : Bon, Zoraïda, j’en ai franchement marre de son attitude. Même un truc aussi simple que cuire le riz, elle ne veut pas le faire. On s’était pourtant mis d’accord, il y a un roulement, tout le monde doit s’y mettre quand c’est son tour. Sauf Môdame. Et ben moi je vais finir par voter contre elle à la première occasion. Elle ne fait absolument rien pour me faire changer d’avis.

Interview de Zoraïda : Vazi quoi, les autres qui me demandent de faire la cuisine, y sont ouf ou quoi ? Y z’ont cru quoi ? Que j’étais la ménagère de service et leur bonniche ? Nan mais oh ! Heureusement, j’me suis pas laissée faire.

Interview d’Annaëlle : Théo me reproche d’être un peu trop cartésienne. Du coup, je m’étais dit qu’il fallait lui montrer que je m’intéresse aussi à la littérature. Je sais qu’il s’intéresse beaucoup à la mythologie grecque, alors j’ai pensé écrire une tragédie grecque dont il serait le héros. Comme c’est une tragédie, ça se finit forcément mal pour le héros : à la fin il finit éliminé de Koh-Lanta. On y retrouverait bien sûr le thème de la fatalité, central dans les tragédies grecques : le pauvre Théophraste luttant avec acharnement, mais en vain, contre un destin qui le dépasse, à savoir une élimination inexorable. Bien sûr, une tragédie grecque, ça comporte plusieurs actes, donc il est bien possible que d’autres soient éliminés avant lui. Ça fait quelques temps que j’y pense, et j’ai quelques idées pour offrir à Théo une élimination mémorable et tragique… Théo en fait, il est sympa, je l’aime bien, mais il est trop malin et trop fermé à la stratégie pour que je puisse le contrôler, c’est en fait un adversaire très dangereux. À côté de ça, il n’est pas très fort dans les épreuves. Pour moi, ce sont autant de raison de vouloir l’éliminer.

Nanuk

Les Nanuk sont aux anges lorsqu’ils regagnent leur campement : en plus de la cabane et du feu, ils ont maintenant le kit de pêche.

- Véronique : C’est génial, maintenant on a même de quoi pêcher, on a vraiment tout sur le camp.
- Victor : Oui, ça va bientôt être l’abondance ici.
- Florian : Faut voir ça comme ça : si on gère bien et qu’on arrive à ramener du poisson avec ce truc, ce sera un gros avantage par rapport aux autres équipes. Une source de nourriture en plus, c’est pas négligeable. Et de la viande, en plus, alors que les autres en ont pas.
- Perrine : C’est du poisson, pas de la viande.
- Freya : Ah parce que pour toii, le poisson c’est paas de la viande ?
- Perrine : Ben non, puisque c’est du poisson.
- Freya : Mais le poisson, c’eesst de la viande. La viande c’est toouut ce qui vient des aanimaux.
- Perrine : N’importe quoi, si c’était le cas, y’aurait pas de poisson dans les plats végétariens.
- Florian : Non mais ça c’est juste un manque de cohérence, et toute façon on s’en fout des végétariens.
- Marcel : Bon, la pêche, c’est un truc pour les pro qui s’y connaissent. Moi la mer, je connais bien. Donc pendant que vous discutez de conneries, moi je prends ce kit et je vais ramener du poisson.

Marcel arrache presque des mains de Freya le kit de pêche, et se rue vers la mer, sans plus de discussion.

- Perrine : Et ben moi, je vais faire la sieste, je pense l’avoir bien mérité après cette épreuve.

Sans attendre l’approbation de ses coéquipiers, Perrine se dirige vers la cabane.

- Freya : Il fait chier Maarcel là, il aurait pu deemander avant, au lieu de se préécipiter comme ça.
- Véronique : C’est tout lui, ça, toujours à se croire indispensable et meilleur que tout le monde. Il est chiant à tout le temps se prendre pour le centre du monde.
- Victor : Je suis d’accord, je serais bien allé à la pêche, moi aussi.
- Freya : Et moii aussi. Et puis c’est iirresponsable d’aller à la pêche tout seul côômme ça, noormalement il faut être deux en cas de prôôblème.
- Florian : Ouais, comme dab il fait n’importe quoi.
- Véronique : Quelqu’un devrait quand même le rejoindre, on ne sait jamais.
- Victor : Ce serait plus sage, oui. Je vais y aller si vous n’y voyez pas d’inconvénient.
- Freya : Écoute si t’as envie d’être toouut seul avec Maarcel, je vais pas t’en eemmpêcher…
- Florian : Ben moi je vais m’occuper de maintenir le feu allumé pendant ce temps.

Interview de Freya : Franchement y’en a maarre de Maarcel. Ça se faaiit pas de prendre le maatos de pêche et se baarrer avec côômme ça. Il croit qu’il y a quee lui qui sait faaiire des trucs, alors qu’en fait il est paas si bon que ça.

Interview de Victor : Marcel dépasse un peu les bornes je trouve. Il n’est pas le seul à avoir envie de pêcher ici, je pensais qu’on se concerterait une fois sur le camp pour savoir qui irait pêcher, mais Marcel a décidé de court-circuiter tout ça en y allant d’office sans demander son avis à qui que ce soit. Je ne pense pas que ça parte d’une mauvaise intention, dans sa tête il a envie d’être le héros de l’équipe, en soi c’est plutôt louable. Le problème c’est sa manière de faire qui ne va pas du tout. Vouloir être le héros, c’est une chose. Ne pas tenir compte du tout de l’avis des autres, c’en est une autre, et ce n’est pas ce que ferait un vrai héros. Du coup, on a décidé que je le rejoindrai, qu’il le veuille ou non.

Interview de Marcel : Pour moi, aller pêcher c’est une évidence. J’ai une connaissance de la mer et de tout ce qui va avec que les autres n’ont pas, je suis le plus qualifié, le plus expérimenté, c’est normal que ce soit moi qui aille pêcher. J’imagine que les autres vont encore trouver de quoi râler, ils passent leur vie à faire ça. Je suppose qu’ils sont un peu jaloux de mes talents, même s’ils ne l’avoueront jamais. Mais franchement vous voulez mettre qui d’autre à la pêche ? Véronique ? Elle serait même pas fichue de chasser des mouches, alors pêcher du poisson…

Victor rejoint donc Marcel à la pêche. Marcel a laissé le kit de pêche sur le plage, avant de s’aventurer en mer. Le kit de pêche contient un deuxième ensemble que Victor enfile avant de rejoindre Marcel. En voyant arriver Victor, Marcel remonte à la surface et retire son tuba.

- Marcel : Ah c’est toi, t’es venu pour une leçon de pêche, je présume ?
- Victor : Ben c’est surtout que faut pas partir à la pêche seul comme ça, il vaut mieux être deux.
- Marcel : Pah ! N’importe quoi ! Je n’ai besoin d’aucune aide pour ramener des poissons.
- Victor : Je ne vois encore aucun poisson.
- Marcel : Forcément, fiston, je viens tout juste de commencer. Si tu veux voir ce que c’est que de la vraie pêche, reste bien tranquille, ne bouge pas, et contente-toi de regarder faire l’expert.
- Victor : Tu sais, ce serait bien qu’un jour, tu comprennes que le but dans Koh-Lanta, c’est pas de faire tout tout seul.
- Marcel : Rien du tout. Je suis le plus compétent, donc c’est normal que ce soit moi qui fasse les choses, sinon elles sont mal faites.

Marcel tente d’attraper des poissons avec le fusil-harpon. Mais alors qu’il repère effectivement quelques poissons, toutes ses tentatives pour les attraper se soldent par un échec. Lorsqu’ils regagnent la surface, Victor tente de le convaincre de lui laisser sa chance.

- Victor : C’est pas très fameux, hein ?
- Marcel : C’est une question de chance, c’est tout, je suis sûr que les prochains essais seront plus fructueux.
- Victor : Pour ça il faudrait que tu te reposes un peu avant. T’as qu’à me laisser essayer, en attendant.
- Marcel : Toi ? Tu veux essayer ? T’as déjà pêché avec un fusil-harpon ?
- Victor : Non, mais il faut bien une première fois à tout.
- Marcel : Alors c’est une perte de temps.
- Victor : Laisse-moi quand même essayer, on ne sait jamais.
- Marcel : J’imagine que tu me casseras les pieds jusqu’à ce que je dise oui ?
- Victor : Ce n’est pas comme ça que je présenterais les choses mais…
- Marcel : Bon ben très bien, puisque c’est si facile, tente donc ta chance, tu verras bien que ce n’est pas aussi facile que tu le croyais.

Pendant ce temps, Freya et Véronique marchent dans la forêt, en direction du manioc. En effet, il n’en reste plus beaucoup sur leur camp, et elles ont décidé de renouveler leurs stocks.

- Véronique : Dis, t’en as pas trop marre de Marcel ?
- Freya : Si. Il est chiaannt et con, toujours à roouuspéter et à se vaannter.
- Véronique : Et c’est un gros macho en plus. L’autre fois quand j’étais seule avec lui, il m’a fait comprendre qu’en gros, l’aventure, l’action et toutes ces choses, c’est un truc de mecs et les femmes n’ont pas leur place.
- Freya : Noooon, il a diit ça ?
- Véronique : Peut-être pas exactement comme ça, je me souviens plus bien de sa formulation, mais c’était l’idée de base, oui.
- Freya : Remarque ça m’éétonne pas, il a aauussi fait une remarque maacho à l’épreuve aauujourd’hui.
- Véronique : Ah oui c’est vrai. Si il commence comme ça il faudrait peut-être faire quelque chose.
- Freya : Y’a pas quee lui qui pose prôôblème. Y’a aussi Peerrine. Elle fout vraaiiment rien sur le camp, elle fait toouut le temps la sieste. Et dans les éépreuves elle est pas très fôrte noon plus. Et elle est déésagréable aussi.
- Véronique : Ah euh… en fait Perrine je fais pas du tout gaffe à ce qu’elle fait. Elle est quand même plus supportable je trouve.
- Freya : Ce que je veeuux dire, c’est que ôôk, Marcel est chiaannt, mais il est quaannd même un minimum uutile, alors que Peerrine c’est juste une poiids môrt.

Interview de Véronique : Non mais c’est vrai que Marcel, j’en peux plus. Le mec est sexiste, raciste, toujours de mauvaise humeur, toujours à se vanter et à prendre tout le monde de haut. Et y’a tout simplement rien qui le rattrape. C’est à croire qu’il fait tout exprès pour se faire détester.

Interview de Freya : Je vois qu’il y a des teennsions entre Maarcel et Vééro. Maarcel je l’aime pas trop, c’est vrai. Mais en terme d’uutilité, Perrine est piire. Et puis je suis alliée avec Flôôrian, et je sais que Flôrian et Peerinne ne s’aiment paas du tout. Mais c’est bieenn qu’il y ait aussi des teennsions entre des gens qui sont pas dans notre biinôme, c’est mieeuux pour nous sur le loonng terme.

Sur le camp, Florian s’est occupé de maintenir le feu allumé.

- Florian : Bon, le feu était un peu mal en point, mais ça va. J’ai dû allé chercher un peu de bois, mais ça devrait aller maintenant. Je devrais avoir un peu de temps pour chercher le collier, maintenant.

Florian jette un coup d’œil à la cabane, où Perrine est endormie.

- Florian : Quel plaisir en tout cas d’être seul avec une compagnie aussi charmante que Perrine. Que devrions-nous sans elle, je me le demande ! C’est marrant comme elle est la première à tenir des discours un peu démodés sur la valeur du travail et du goût de l’effort, alors que concrètement, elle fait plus la sieste que tout le reste de l’équipe réunie. Après chaque épreuve elle fait la sieste pendant des heures, et comme on a une épreuve deux jours sur trois, faites le calcul… Même moi j’ai l’air d’un bosseur à côté d’elle, c’est dire.

Florian part donc à la recherche du collier d’immunité. Un peu plus tard, Véronique et Freya rentrent chargées de manioc, et décident de faire la sieste. Le reste de l’après-midi se déroule sans incident particulier. Florian ne trouve pas de collier d’immunité et, fatigué, décide de revenir sur le camp assez rapidement.

En fin d’après-midi, le ciel se charge de nuages, aussi Marcel et Victor décident de regagner la terre ferme avant qu’il commence à pleuvoir. Victor a réussi à pêcher deux poissons, dont un gros. Marcel n’a pêché qu’un poisson minuscule, pas plus gros qu’un petit doigt.

- Véronique : Ouah ! Bravo les gars ! On va bien manger ce soir.
- Freya : Oui, braavo ! Trois poissons lors de la preemière pêche ? C’est beaauucoup.
- Marcel : Bah forcément, vous vous attendiez à quoi ?
- Véronique : Je suppose que c’est toi qui a ramené les trois ?
- Marcel : Si j’avais pas été là, on n’en aurait ramené aucun.
- Victor : En fait, j’ai ramené les deux plus gros.
- Marcel : Mais heureusement que j’étais là pour te dire comment on faisait, sinon, tu n’aurais sans doute jamais réussi.
- Victor : Si tu le dis.
- Florian : Par contre, on a plutôt intérêt à ne pas traîner pour les faire cuir. Quelque chose me dit qu’on va bientôt se prendre une saucée.

Les Nanuk préparent donc leur poisson aussi rapidement que possible. Heureusement pour eux, lorsqu’ils ont terminé, la pluie n’a pas encore commencé à tomber. Ils ont donc l’occasion de manger du poisson pour la première fois depuis le début de leur aventure.

- Véronique : Ouah ! C’est trop bon en fait quand on n’a plus mangé grand-chose depuis des jours.
- Florian : Ouais, c’est mieux que dans un trois étoiles.
- Véronique : En fait, pour apprécier un bon repas, pas besoin de s’enquiquiner à faire un truc super élaboré : tu te prives de nourriture pendant quelques jours et ensuite, même un truc tout simple devient un met délicat.
- Florian : Si ça se trouve, c’est ça la vraie raison pour laquelle certains font le jeûne. Parce qu’ils savent que tout sera meilleur ensuite.
- Victor : Mouais, pas sûr que la santé suive derrière.

Interview de Florian : Il y a eu plusieurs paliers dans notre vie de camp : il y a eu le début, quand on n’avait vraiment rien, à part les bananes gagnées au tout premier confort. Il y a eu le jour où on a eu le feu, où on a commencé à pouvoir faire des semblant de repas. Et il y a eu aujourd’hui, où maintenant on peut faire du poisson. Ça devrait nous donner un avantage sur les autres équipes, j’y crois, on va gagner la prochaine immunité.

Interview de Véronique : L’eau, le feu, la cabane, le manioc, la canne à sucre, le riz, la coco, et maintenant le kit de pêche et le poisson. En fait, notre campement est en train de se transformer en petit village.

Interview de Marcel : Et bien sûr, maintenant ils s’extasient pour du poisson comme si c’était grâce à eux, alors qu’ils n’en ont même pas ramené. Quelle bande d’assistés ! Florian et Véronique sont les pires, ceux-là, ils ont juste de la chance d’être tombé dans la bonne équipe. S’ils étaient chez les bleus ou les jaunes ils ne mangeraient rien, parce que si on devait compter sur eux, on n’aurait même pas encore d’eau.

La pluie se met à tomber au cours du repas des Nanuk, mais comme ils disposent d’un abri, cela ne leur pose pas de problème.

8ème jour

Nanuk

On se réveille de bonne humeur chez les Nanuk, la cabane ayant une fois de plus fait ses preuves. Au cours de la matinée, alors que Florian se rendait à la plage pour nettoyer la casserole de l’équipe, il découvre une bouteille échouée en mer.

- Florian : EH ! BOUTEEEIIILLE !

Les Nanuk se réunissent devant lui pour prendre connaissance du contenu de la bouteille.

- Florian : Alors… Pour garder la tête hors de l’eau, transportez votre fardeau immergé sur la terre ferme.
- Victor : Bon ben, ça sent encore une fois l’épreuve aquatique.
- Freya : Allez, oonn y croit, il nous faut une quaatrième victoire !

Interview de Florian : Ça sent l’épreuve où il faut déplacer un truc lourd sous l’eau. Si c’est le cas je risque d’être plutôt mauvais, mais c’est pas grave, d’autres dans l’équipe seront là pour compenser.

Interview de Victor : Moi je vais à l’épreuve très motivé, le fait d’avoir enchaîné des victoires ça me motive encore plus à continuer comme ça. J’espère que ça va être une épreuve très physique, c’est les épreuves qui réussissent le plus à notre équipe.

Ukaleq

Ce matin-là, l’ambiance est toujours un peu pesante, sur le camp des Ukaleq. Ceux-ci prennent leur petit déjeuner dans un silence presque absolu, troublé seulement par le bruit du vent et de la mer. Au cours de la matinée, alors que Jacques-Édouard se dirigeait vers la mer pour y trouver quelque nourriture, il y trouve en fait une bouteille échouée.

- Jacques-Édouard : LES JAUNES ! VENEZ VOIR ICI UNE FOIS ! J’AI TROUVÉ LA BOUTEILLE !

Il ne faut pas longtemps aux Ukaleq pour se réunir devant Jacques-Édouard, qui leur lit le contenu de la bouteille.

- Jacques-Édouard : Pour garder la tête hors de l’eau, transportez votre fardeau immergé sur la terre ferme.
- Delphina : Ah, c’est pas le truc où on est sous l’eau et il faut déplacer une grosse pierre ?
- Félix : Ouais, ça pourrait.
- Lucie : Oula, mais c’est super physique ça !
- Félix : Tant mieux, comme ça on a nos chances de battre les bleus. Déjà, ils en ont un qui ne sait pas nager.
- Pauline : Ouais ben, t’es pas beaucoup mieux que lui, alors l’ouvre pas trop.
- Félix : Non mais ça va ! Tu vas pas déjà t’y mettre.
- Pauline : Y’a juste intérêt à ce qu’on ne perde pas une troisième fois de suite.
- Delphina : Stop ! On ne va pas déjà commencer à se disputer avant même le début de l’épreuve. Il faut qu’on y aille en se disant qu’on va y arriver, c’est comme ça qu’on gagnera.
- Lucie : Ah mais j’en doute pas ! C’est vrai que sur cette épreuve-là, on a nos chances.

Interview de Delphina : Il faut vraiment qu’on finisse au moins deuxièmes à l’épreuve d’aujourd’hui. Sinon, j’ai bien peur que l’ambiance se dégrade tellement que je ne pourrai plus rien y faire.

Interview de Félix : Je vais à l’épreuve plutôt confiant aujourd’hui. Soit on gagne et on échappe au conseil. Soit on perd mais alors on pourra éliminer Pauline. Dans tous les cas, moi, j’y trouve mon compte.

Interview de Pauline : J’espère que ces imbéciles vont faire une prestation correcte, pour une fois. Si on perd encore, ça va être la défaite de trop, et y’a des têtes qui vont tomber.

Siktali

Chez les Siktali, l’ambiance est plutôt calme, ce matin-là. Conformément à la tradition, Daphné et Annaëlle font une promenade matinale sur la plage et c’est à cette occasion qu’elles découvrent une bouteille échouée en mer.

- Daphné : Je supposeuh que tu veux enncoreuh que ce soit moi qui liseuh le message à tout le mondeuh.
- Annaëlle : Ben ouais, on ne change pas les bonnes habitudes.
- Daphné : OHÉÉÉÉÉÉ ! TOUT LE MONNNNDDDEEUUUHH ! BOUUUUTTEEEILLLLEEEUUUHHH !

Les Siktali forment un cercle devant Daphné.

- Daphné : Bong aloreuh… Pour-euh garder la têteuh hors de l’eau, trannsportez votreuh fareuhdeau immergé sur la terreuh fermeuh.
- Sylvain : Oh non, encore un truc dans l’eau, j’en ai marre !
- Annaëlle : Mais si c’est l’épreuve que je crois, elle ne devrait pas être bien longue, c’est déjà ça.
- Théophraste : Je ne suis pas certain de connaître l’épreuve en question, peut-être a-t-elle été diffusée au cours d’une saison que je n’ai pas regardé. Ou peut-être l’ai-je simplement oubliée.

Interview de Sylvain : Non mais… j’aime pas tout ce qui est en rapport avec l’eau, et j’ai l’impression qu’il n’y a que des épreuves dans l’eau tout le temps. Ça ne s’arrêtera donc jamais ?

Interview de Daphné : Je crois que c’est une épreuveuh danns laquelleuh il faut déplacer un truc lourd sous l’eau. Si c’est ça, ça va êtreuh très difficileuh pour nous. Heureusemeng, peut-êtreuh que ce sera enncoreuh plus difficile pour les jaunes vu qu’ils n’arriveuh pas à s’entendre ni à se coordonner.


Dernière édition par Guilleri le Mer 2 Aoû 2023 - 2:40, édité 4 fois
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